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Un jeune touriste japonais se réfugie dans une salle de cinéma pour s'abriter de la pluie. On y passe une ultime fois "L'Auberge du Dragon" avant la fermeture.
Dernière séance avant que cette salle de cinéma désertée ne ferme ses portes à tout jamais. Un jeune homme d'origine japonaise se réfugie à l'intérieur pour se protéger de la pluie. L'ouvreuse infirme et le projectionniste n'ont jamais eu l'occasion de se rencontrer bien qu'ils travaillent tous les deux dans le même cinéma. Puisque cette nuit est leur dernière chance, la jeune femme souhaite partager son fortune cake avec le beau projectionniste. Ne le trouvant pas dans sa cabine, elle part à sa recherche dans le dédale du cinéma. Sur l'écran géant est projeté Dragon Inn, un film d'épée chinois à succès des années 60. Dans la salle, le jeune homme japonais remarque deux individus qui ressemblent aux acteurs du film plus âgés. Uniques spectateurs, ils regardent et se souviennent. Sont-ils bien vivants ou ne sont-ils que deux esprits qui ne veulent pas quitter le lieu ?
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"Ce film est un adieu d'une exécution orgueilleuse. Violemment poétique, il est inondé de cette vie électrisante propre aux chefs-d'oeuvre."
"De bout en bout, le film déroule le fil fragile, usé mais toujours beau, de l'éblouissement et de la mélancolie : il confirme le réalisateu
"(...)[Tsai Ming-liang] est, en sus d’un admirable metteur en scène (pro du plan-séquence et du cadrage), un sculpteur d’âmes qui ressasse d
"(...)[Tsai Ming-liang] est, en sus d’un admirable metteur en scène (pro du plan-séquence et du cadrage), un sculpteur d’âmes qui ressasse depuis ses débuts une thématique sombre, triste sur les rapports humains et la quête de l’amour dans un monde déshumanisé. Un romantique désespéré qui sous les nuages menaçants laisse scintiller une lueur d’espoir. Dans Vive l’amour, le réalisateur ciselait un vaudeville déprimant sur des personnages qui avaient la malchance d’aimer la personne qui ne les aimait pas ; dans The hole, il faisait swinguer un immeuble en pleine inondation en incrustant dans un monde moderne, sordide, des parenthèses de comédies musicales rigolotes ; dans Et là-bas quelle heure est-il ? (son plus beau film, d’une tristesse inconsolable), il montrait des personnages confrontés au deuil qui trituraient les aiguilles des montres, partaient au bout du monde, baisaient avec n’importe qui pour mieux fuir l’horreur du quotidien... En tout état de cause, son dernier Goodbye, Dragon Inn est un événement, grand petit film-somme qui recycle les obsessions du cinéaste en les poussant à l’abstraction, avec un refus de schématiser ou d’expliquer. Une sorte de néant... Oui, mais un néant qui fait écho au vide existentiel de personnages (quidams attachants) fâchés avec le monde, leurs fantasmes et les lois du désir. Tous attendent secrètement l’amour mais n’osent pas en parler, ni même l’espérer ; ils sont tous en proie à la même misère affective et sexuelle. Émaillée de passages surréalistes et absurdement drôles (la fille mutique et intrigante qui ingurgite des tonnes de pistaches, les maladroites tentatives dragueuses d’un ado qui se cherche sexuellement...), l’idée qui consiste à montrer des gens en train de regarder un film est une mise en abyme stimulante, amusante, originale. Contrepoint salvateur, subtil et désinvolte à cette radiographie poignante dont les plans fixes et stylisés traduisent la solitude nue et la tristesse viscérale de personnages paumés dans un cinéma immense et désertique, parabole sur le manque de communication dans nos sociétés anonymes. Une œuvre d’une infinie beauté."
Romain le VernCiné Phil au sujet de
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