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En couple, Corinne et Roland partent en week-end, le long des routes de Seine-et-Oise. Pris dans les embouteillages, ils font d'étranges rencontres...
Corinne et Roland vivent à Paris. Ils font partie de cette espèce assez répandue de couple qui ne s'aime plus. Ils se trompent ainsi mutuellement sans vergogne et Roland, dans son égoïsme, imagine même d'assassiner sa belle-mère afin de la dépouiller de sa fortune. En attendant, tous deux partent en week-end, le long des routes meurtrières de Seine-et-Oise. Pris dans les embouteillages, ils font d'étranges rencontres, croisant aussi bien Emily Brontë que Saint-Just ou Alice, avant d'être capturés par le Front de Libération de Seine-et-Oise... Un film "plus méchant qu'Hara Kiri" dixit Godard qui emploie les grands moyens, notamment dans l'un des travellings les plus longs de l'histoire du cinéma, pour livrer une farce aussi violente que grossière. À l'aune de mai 68, la politique, déjà bouillante dans La Chinoise, son film précédent, est en passe de faire sauter la cocotte-minute Godard, qui rompra avec son cinéma dans les années suivantes.
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"«Fais chier ce film, on tombe que sur des malades», grommelle, au détour d'une rencontre, Jean Yanne en brisant le quatrième mur. Dans Week
"«Fais chier ce film, on tombe que sur des malades», grommelle, au détour d'une rencontre, Jean Yanne en brisant le quatrième mur. Dans Week-end, on trouve, comme toujours chez Godard, des morceaux de bravoure pop, mais qui dégénèrent très vite de manière sanglante. Le plasticien Daniel Pommereulle, dans le rôle délirant de Joseph Balsamo, «fils de Dieu et d’Alexandre Dumas», prend en otage nos héros avec un flingue et prophétise «la fin de l'âge grammatical et le début du flamboyant, spécialement dans le cinéma». Déguisée en Emily Brontë, la journaliste Blandine Jeanson, future cofondatrice de Libération, désoriente le couple de ses énigmes et finit brûlée vive. Jean-Pierre Léaud chante du Guy Béart dans une cabine téléphonique d’un jaune criard plantée au milieu d'une clairière et se retrouve bastonné par Jean Yanne quand celui-ci cherche à lui voler sa décapotable.Week-end est un film visuellement magnifique, Godard à demandé à son chef-opérateur Raoul Coutard de surdevélopper la pellicule pour obtenir des couleurs éclatantes."
Jean-Marie Pottier"Week End est un film manipulateur par son usage excessif et tonitruant du son. Lors d'une conversation de nature sexuelle, Godard s'en pren
"Week End est un film manipulateur par son usage excessif et tonitruant du son. Lors d'une conversation de nature sexuelle, Godard s'en prend à notre voyeurisme en cachant la voix de ses personnages sous le voile d'une musique dramatique et lourdement appuyée. Les contrastes et la répétition permettent de créer un effet hypnotique et de ponctuer notre réflexion d'étranges sensations. Enchaînant les viols détachés, les meurtres sordides et les trahisons à un rythme terrifiant, Week End livre en pièces détachées un dur constat sur l'état de l'humanité. De toute évidence, ce "film trouvé à la ferraille" a trouvé son sens au montage. Déconstruit et saccadé, il délaisse consciemment les chemins battus du film convenu pour s'aventurer une bonne fois pour toute du côté du cinéma expérimental. La relation déjà complexe de Godard avec le public s'effritera rapidement à partir de la sortie de ce projet radical et sans compromis. Mais ses plus fervents défenseurs s'entendront pour dire qu'avec Week End, Godard a milité en faveur de sa liberté en tant que créateur. Week End est un chef d'oeuvre apocalyptique et critique aussi facile à détester qu'à adorer. Prenez position!"
Alexandre Fontaine RousseauCiné Phil au sujet de
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