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Une femme, dont le fils a été enlevé à l'âge de 6 ans sur une plage bretonne, rencontre un adolescent qui ressemble étrangement au disparu.
Dix ans se sont écoulés depuis que le fils d’Elena, alors âgé de 6 ans, a disparu. Dix ans depuis ce coup de téléphone où seul et perdu sur une plage des Landes, il lui disait qu’il ne trouvait plus son père. Aujourd’hui, Elena y vit et y travaille dans un restaurant de bord de mer. Dévastée depuis ce tragique épisode, sa vie suit son cours tant bien que mal. Jusqu’à ce jour où elle rencontre un adolescent qui lui rappelle furieusement son fils disparu… Le nouveau film de Rodrigo Sorogoyen qui confirme, après "Que Dios nos perdone" et "El Reino", sa place parmi les grands auteurs espagnols. Un long-métrage servi par la prestation époustouflante de Marta Nieto, récompensée par le prix de la meilleure actrice dans la section Orizzonti à la Mostra de Venise en 2019.
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"Le cinéma de Rodrigo Sorogoyen est synonyme de tension. Du polar nerveux et effréné de Que Dios N
"Le cinéma de Rodrigo Sorogoyen est synonyme de tension. Du polar nerveux et effréné de Que Dios Nos Perdone au thriller politique d’El Reino, ses personnages évoluent dans des environnements à la morale trouble, constamment sur le fil du rasoir. Madre n’échappe pas à la règle. Son ouverture étouffante rappelle le final d’El Reino, grand moment de prise à la gorge, autant pour le personnage principal que le spectateur.
Le temps d’un long plan-séquence, dans un appartement exigu – comme seront construits la majorité des décors – une mère tente péniblement de s’accrocher à son fils, seul sur une plage française, à l’autre bout du combiné. Sans exposition, caméra à l’épaule, toujours en mouvement, l’ouverture de Madre fait explicitement comprendre que le drame sera intimiste. Les années passent, Elena vit sur désormais en ces lieux qui lui rappellent les derniers instants de son fils. Un adolescent, Jean, fait son apparition. A cet instant, au drame de la disparition vient s’ajouter le tumulte de ses sentiments.
Des deux précédents films de Sorogoyen, il se dégageait une grande nervosité, qui pouvait autant couper le souffle des spectateurs que nuire à la lisibilité des scènes. Dans Madre, le réalisateur parvient à trouver un équilibre. Les mouvements de caméras sont plus amples, les décors sont plus exigus et les cadres sont très souvent déformés à grands coups de gros plans en courte focale. Des éléments qui créent une sensation de dissonance inhérente au personnage d’Elena, persuadée d’avoir trouvé – ou retrouvé – quelque chose en Jean.
C’est sur cette question des sentiments d’Elena et de Jean que Madre cultive son ambiguïté morale. La tension n’est pas ici nourrie par une affaire sulfureuse de tueur en séries, ou par la chute d’un politicien véreux. Dans Madre, la tension naît de deux perceptions différentes de ce qui nous est montré. La relation qu’entretient Elena à Jean, se perçoit différemment, selon les points de vue, selon les personnages ou selon les angles de caméra. La tension se nourrit ici des sentiments d’Elena, eux aussi sur le fil du rasoir, entre une tension érotique, fantasmée par Jean, et l’espoir d’une mère de rattraper le temps perdu avec son fils.
Rien n’est offert gratuitement aux spectateurs, il faudra être attentif devant Madre pour déceler ce que projette Elena en Jean. Brillamment porté par Marta Nieto, Madre est le plus réussi des films de Rodrigo Sorogoyen, qui signe un thriller intime sulfureux et acéré d’une grande réussite."
"Le pire que l’on puisse subir dans sa vie est de perdre un enfant. D’autant plus quand cette disparition est le ré
"Le pire que l’on puisse subir dans sa vie est de perdre un enfant. D’autant plus quand cette disparition est le résultat de la désinvolture irresponsable d’un père et des agissements d’un supposé criminel sexuel. C’est à peu près le décorum principal de cette tragédie familiale, qui met en scène une jeune mère espagnole, confrontée à l’enlèvement de son fils à six ans et plongée par conséquent dans une tristesse inconsolable. Rodrigo Sorodoyen s’attaque à un sujet complexe et casse-gueule, après avoir si bien traité de la psychologie des puissants dans El reino et de la fêlure de deux policiers dans Che dios nos perdone. A travers ce nouveau long-métrage, le meilleur représentant du renouveau du cinéma espagnol, s’engouffre dans les torpeurs d’une maternité avortée, écartelée entre le deuil impossible et l’espoir fou de retrouver son enfant, par l’intermédiaire de la figure d’un adolescent français.
A priori, le traitement d’un tel sujet profilait un risque mélodramatique. Au contraire, le film parle de la dévastation d’une mère sans faillir dans l’excès lacrymal ou au contraire, le dépouillement émotionnel suspect. La mise en scène parvient à trouver un point d’équilibre entre ces deux écueils, grâce notamment au jeu tout en nuances de la comédienne Marta Nieto. La douleur est perceptible à chaque minute qui s’écoule, aggravée par le sentiment que le personnage principal marche sur un fil. Le scénario résiste magnifiquement à faire chuter Elena définitivement dans la folie, le passage à l’acte délictuel ou la confusion. Elle demeure jusqu’au bout une adulte responsable, mesurée, dans le contrôle d’une situation qui pourrait faire perdre le pied à plus d’un. Elle avance péniblement vers la réparation, avec l’océan, en contrebas du récit, qui rappelle en permanence les conditions dramatiques de la disparition de son fils.
"Quand on fait une brève radiographie des talents d’aujourd’hui qui éclaboussent le monde du cinéma a
"Quand on fait une brève radiographie des talents d’aujourd’hui qui éclaboussent le monde du cinéma aux quatre coins du globe, on pourrait citer par exemple Bong Joo-ho (ou Park Chan-wok) en Asie, Pablo Larrain en Amérique du Sud, Xavier Dolan un peu plus au nord, Andreï Zviaguintsev du côté de la Russie, ou encore Rodrigo Sorogoyen en Europe. En quelques années, le cinéaste espagnol s’est forgé une filmographie d’excellence qui en fait l’un des metteurs en scène les plus prometteurs et passionnants du vieux continent. Révélé en 2016 avec son troisième long-métrage, le polar âpre Que Dios nos Perdones, Sorogoyen avait confirmé son extraordinaire talent deux ans plus tard avec El Reino, thriller politique couronné de sept Goyas (l’équivalent des César en Espagne). Avec Madre, Sorogoyen prouve qu’il a cette capacité, souvent propre aux génies, de pouvoir s’attaquer et réussir dans n’importe quel genre. Après le policier ou le thriller, il s’essaie au drame à consonance tragique. Madre, ou l’histoire d’une mère dont le fils a disparu il y a dix ans sur une plage des Landes alors qu’il était en vacances avec son père. Depuis, Elena essaie de se construire, ou plutôt donne le change en survivant sur un équilibre très fragile.
Rodrigo Sorogoyen a brillé dans le polar très noir. Il a brillé dans le thriller politique et il brille aujourd’hui dans la chronique dramatique. Et s’il brille à ce point cette fois-ci, c’est parce que le cinéaste prend complètement à rebrousse-poil tous les codes d’un genre dans lequel il semblait pourtant impossible d’inventer ou de réinventer. Le drame, ce genre fourre-tout où tant de films et de styles divers et variés se mélangent. D’un bout à l’autre de Madre, Sorogoyen fait systématiquement le contraire de ce que l’on aurait pu attendre d’un énième drame familial évoquant la perte d’un enfant. Il nous épargne le pathos/chialade propre au sujet, il esquive toute atmosphère pesante/plombante que l’on aurait pourtant pu croire indissociable de pareille thématique. Il nous épargne aussi toutes les scènes les plus attendues, du descriptif à l’explicatif. A tel point que l’on en vient à se demander où nous emmène exactement ce Madre alors qu’il déroule avec une sérénité et une maîtrise folle, son récit emprunt de tragédie. On en vient à s’abandonner à un film dont on a du mal à cerner précisément le chemin, le point de départ comme la destination. Et même si l’histoire est soumise à un sujet à la gravité lourde, c’est néanmoins agréable d’être confronté à un film imprévisible, mystérieux, différent.
Pourtant, en creux, ce que raconte Madre est classique, et le cinéma l’a déjà mainte et mainte fois traité. Qu’est-ce qui peut-être pire pour une mère, que de perdre un enfant ? Probablement rien. C’est le drame absolu, la déchirure la plus incicatrisable, la douleur la plus assassine qui soit, celle qui peut éteindre toute lueur de vie dans une âme désormais irréparable. A moins de l’avoir soi-même vécu, il est extrêmement difficile de parvenir à rendre avec la justesse la plus authentique, les véritables émotions qui tourmentent dans pareille tragédie. Des émotions qui accablent au départ, puis viennent celles qui restent ensuite. Comme s’il fallait rester debout, lasse et vide, alors qu’une tempête constante souffle dans l’âme et brouille la perception d’un quotidien devenu lointain. Il ne l’a pas vécu lui-même et pourtant, Rodrigo Sorogoyen arrive à approcher le sujet au plus près, comme s’il filmait un cœur meurtri et que les images de son film venait directement des entrailles de la tristesse. Depuis le drame qui l’a presque détruite, son Elena est inconsolable. Elle a tout quitté en Espagne pour venir travailler dans les Landes françaises, dans un restaurant de bord de mer sur la plage où son fils a disparu. Peut-être un moyen d’être plus près de lui en un sens. Peut-être le besoin d’être proche par la pensée pour ne pas oublier. Ou proche du drame par culpabilité. Ou peut-être encore qu’elle espère toujours qu’il réapparaîtra un jour. Cette partie, cet « après-drame », est le corps du film. La première séquence, un petit monument de cinéma sous tension comme on en a rarement vu à l’écran, est en réalité un court-métrage que Sorogoyen avait tourné en 2017. Il y filmait l’appel que recevait une mère de son enfant de six ans, perdu seul sur une plage de France et incapable de retrouver son père qui a lui-même disparu. Le tout en un seul plan-séquence. Le court-métrage avait été nommé aux Oscars et Sorogoyen le replace aujourd’hui en intégralité au début de Madre, avant de le prolonger en long pour développer l’histoire de cette mère accablée.
Dès cette scène d’ouverture viscéralement suffocante, Madre prévient. On n’est pas là pour rire ou pour juste passer un « bon moment ». Cette introduction va donner le tempo d’un film qui sera placé sous le signe de la douleur. C’est à ce moment-là que l’on pourrait croire que se profile un énième drame racle-gorge comme on en a vu mille fois, du genre qui aime l’affliction, les larmes, les ambiances anxiogènes… Mais non. A rebours de ce qui se fait souvent, Madre ne va pas verser là-dedans. Sorogoyen signe un film sur l’espoir, filme une possible reconstruction, les conséquences d’un traumatisme dans la durée et un parcours du combattant pour revoir la lumière après avoir entrevu les tréfonds des ténèbres. Un film qui voudrait s’ouvrir sur du noir pour s’achever sur du blanc. Et au milieu, le portrait de cette mère qui s’est arrêtée de vivre ce « jour-là » et qui aujourd’hui traverse son existence sans vraiment savoir ce qu’elle attend. Le drame, elle y pense tous les jours, il l’habite, il fait parti d’elle autant qu’elle se résume désormais à lui. Elena fait illusion mais l’on sent bien qu’une lumière s’est éteinte chez elle, dans le regard. Fabuleuse de conviction et de justesse, Marta Nieto (actrice surtout connue à la télévision) trouve le ton parfait pour être cette Elena. Impliquée mais jamais dans l’excès, habitée mais avec une subtile réserve qui illustre cette absence de vie, la comédienne magnifie le rôle, le personnage, et porte littéralement le film en lui apportant précisément ce qu’il fallait pour qu’il tienne en équilibre : la retenue émotionnelle.
Mais s’il fallait une grande interprète pour faire « vivre » Elena, il fallait aussi un immense metteur en scène pour raconter et filmer son histoire. Et Rodrigo Sorogoyen se met en mode masterclass. Si l’on peut éprouver quelques difficultés à croire à certains angles du récit qu’il imagine, Madre va néanmoins percer les cœurs tout en s’imposant comme une fulgurance artistique, mais sans jamais faire dans la démonstration gratuite cela dit. Passée l’introduction en plan-séquence (le procédé renforçant le sentiment d’immersion dans l’urgence insoutenable du moment), Sorogoyen va déployer une mise en scène d’une intelligence imparable, très portée sur les longs plans en mouvement où sa caméra aérienne se balade portée par l’air. Comme un moyen artistique d’épouser la perception du monde de son héroïne, qui elle-même se laisse porter, se cherche, évolue avec la grâce de sa dignité. D’une sensibilité à fleur de peau, Madre est un souffle dévastateur qui va scruter comment survivre. Du vide existentiel jusqu’à une rencontre avec un adolescent (qui lui rappelle son fils) et de laquelle va naître une étrange relation à l’ambiguë perturbante. Peut-être la partie narrative que Sorogoyen maîtrise le moins bien si l’on devait chercher un défaut à cet époustouflant Madre, nouveau coup de génie du cinéaste ibérique. Lointainement nourri par le mythe de Phèdre pour la troublante analogie entremêlant désir maternel et amoureux, Madre va explorer une tentative de réparation d’une âme brisée par l’ambiguïté presque malaisante d’une relation borderline. « Presque » seulement par qu’il va se dégager une étrange forme de poésie envoûtante de celle-ci, que Sorogoyen n’impose jamais directement mais suggère avec une gracieuse subtilité, rendant le film encore plus complexe qu’il ne l’était déjà. Car Madre est au moins aussi complexe que les sentiments ravageurs ou contradictoires qui habite son héroïne cherchant une issue à l’enfer, son enfer."
"En 2017, entre Que Dios Nos Perdone et El Reino, deux films qui l’ont imposé comme le nouveau roi du thri
"En 2017, entre Que Dios Nos Perdone et El Reino, deux films qui l’ont imposé comme le nouveau roi du thriller européen, Rodrigo Sorogoyen tournait le court-métrage Madre : 17 minutes folles, d’une intensité hallucinante. Dans un appartement espagnol, une mère y reçoit le coup de fil de son petit garçon de six ans, parti en vacances avec son père en France. C’est un appel au secours. L’enfant est sur une plage dont il ne connaît pas le nom, et papa, parti il y a longtemps chercher un jouet dans la voiture, n’est jamais revenu… La plage est déserte, aucun moyen de savoir où le petit se trouve. La mère essaye de garder son sang-froid, réfléchit à la meilleure façon de localiser son garçon. Mais le téléphone n’a bientôt plus de batterie… « Maman, il y un monsieur sur la plage, il vient vers moi… ». Sa mère lui ordonne de courir et d’aller se cacher, avant que la conversation ne soit brutalement interrompue. « Allô ? Allô ? »… Plus personne au bout du fil. Le court-métrage s’achevait sur l’image, glaçante, d’une plage déserte. Acclamé un peu partout dans le monde (il a obtenu le Goya du meilleur court et a été nommé à l’Oscar), ce Madre premier du nom constitue aujourd’hui la scène inaugurale de Madre, le long-métrage. Dont l’intrigue se déroule dix ans après cette intro fracassante. Elena, la mère du titre (extraordinaire Marta Nieto), n’a jamais retrouvé son enfant et vit désormais à Vieux-Boucau-les-Bains, où celui-ci a disparu. Elle travaille dans un restaurant pour touristes, les gens du coin l’appelle « la folle de la plage ». Un matin, elle croise un ado de seize ans, un Parisien en vacances, sur lequel elle va faire une étrange projection : et si c’était son fils, enfin de retour ?
Madre, on le comprend très vite, ne joue pourtant pas sur le suspense quant à l’identité du jeune homme. Les questions que se posent Elena sont un prétexte, un moyen pour elle d’exorciser l’horreur de la perte, d’échapper au trou noir dans lequel s’est engouffré son existence dix ans plus tôt. Rodrigo Sorogoyen et sa co-scénariste Isabel Pena traquent moins la résolution d’un mystère que quelque chose de plus trouble et indéfinissable, interrogeant la notion d’amour à travers le lien qui se noue entre la femme et l’adolescent, une romance « scandaleuse », antisociale, vampirique et cathartique, belle et bizarre.
Si, thématiquement, Sorogoyen semble soudain à des années-lumière de El Reino, il a, formellement, conservé la même méthode : caméra ne lâchant quasiment jamais le personnage principal, récit constitué d’un empilement de blocs temporels très longs, plans- séquences « immersifs » à la SteadyCam qui prennent le spectateur par le col pour ne plus le lâcher, construction par la photo et la musique d’un bain sensoriel hypnotique… Il démontre ainsi à nouveau qu’il est un filmeur-né, capable d’injecter de l’adrénaline et de la tension partout, tout le temps, à chaque seconde. C’est impressionnant. Et parfois, aussi, un peu répétitif. L’usage du grand-angle, couplé au plan-séquence, confère une dimension grandiose à toutes les scènes : dans les moments paroxystiques, c’est puissant, un peu moins quand il s’agit de filmer une conversation entre deux personnages dans un café désert, ou un pique-nique au bord de l’eau avec Anne Consigny et Frédéric Pierrot. Cette volonté d’envisager l’action comme un enchaînement ininterrompu de pics émotionnels se retourne parfois contre le film, qui aurait sans doute gagner à jouer sur une gamme de notes plus large. Mais ça, on ne le réalise qu’après coup. Le temps de la projection, on est happé, yeux écarquillés, en apnée pendant 2h10. On peut lui reprocher une forme de systématisme dans sa maestria, mais une chose est sûre : on ne s’ennuie jamais avec Rodrigo Sorogoyen."
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