
Nanni Moretti — Atteindre le "rire qui fait souffrir"
En 1987, après la révélation de La Messe est finie, Ours d'or à Berlin, Andrée Tournès retrace le parcours de Na...
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Michele Apicella vit avec ses parents et sa sœur. Dépressif, tyrannique et frustré, il ne manque pas de salive pour refaire le monde.
Michele vit à Rome avec ses parents et sa sœur. Dépressif et constamment frustré, il se comporte en tyran, aussi bien avec sa petite amie Silvia qu’avec sa famille. Souvent, Michele se réunit avec ses amis pour écouter les premières radios libres ou simplement pour parler en groupe, comme pour psychanalyser sa génération désœuvrée. En compétition au Festival de Cannes 1978.
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" Nanni Moretti a raté son film pour s’être contenté, en bon héritier de Mai 68, d’avoir une id&
" Nanni Moretti a raté son film pour s’être contenté, en bon héritier de Mai 68, d’avoir une idée seulement. C’est l’arroseur arrosé : une idée de génie, sans doute, fulgurante pendant dix minutes et qui tourne sur elle-même pendant une heure quarante-six, jusqu’à lasser le spectateur. Pourtant dans cet essai si prometteur, il faut noter quelques lignes brillantes (...). On devine chez lui un authentique talent de cinéaste humoriste qui viendra renouveler la tradition de la Commedia dell’arte dès qu’il passera aux choses sérieuses."
Anne de Gasperi (27/05/1978)" Qu’une œuvre aussi calamiteuse et nulle, qui dérive lamentablement entre Les Vitelloni de Fellini et Les Frustr&ea
" Qu’une œuvre aussi calamiteuse et nulle, qui dérive lamentablement entre Les Vitelloni de Fellini et Les Frustrés de Claire Bretécher, ait pu être présentée au Festival de Cannes, relève du snobisme, du canular ou de l’irresponsabilité. Au choix"
Michel Marmin 27/05/1978)" Tout cela fera rire avant de faire grincer des dents, mais il faut reconnaître que le jeune cinéaste apporte une é
Le charme d’Ecce bombo est d’être une satire à plusieurs dimensions : Il y a les jeunes vus par eux-mêmes (Na
Le charme d’Ecce bombo est d’être une satire à plusieurs dimensions : Il y a les jeunes vus par eux-mêmes (Nanni Moretti et une bande de copains), il y a la manière dont la société les perçoit et la manière dont ils perçoivent la société. Cela donne un comique d’un genre particulier, où la continuité réaliste est forcément exclue, où tout repose sur le décalage de ces jeux successifs. La force de l’observation n’est pas toujours à la hauteur du procédé, c’est pourquoi celui-ci devient vite fastidieux. Mais iI est vrai que l’on perd une partie des dialogues dans les sous-titres et que les italiens doivent saisir des éléments qui échappent à un public étranger.
Claire Devarrieux, 30/05/1978On voyait alors en Moretti, un rénovateur du cinéma italien, par sa marginalité affichée et son impact sur le p
On voyait alors en Moretti, un rénovateur du cinéma italien, par sa marginalité affichée et son impact sur le public. Je suis un autarcique était sorti, en France, au début de 1978 et, cette année-là, le nouveau film de Moretti, Ecce bombo fit partie de la sélection officielle du cinéma italien au festival de Cannes. On put y retrouver le même style satirique sur la façon de percevoir la société (les jeunes par eux-mêmes) et d’être perçu par les représentants de l’ordre social ou familial, les mêmes questions sur une génération cherchant à rompre les amarres et sur les attitudes politiques. En fait, le comique de Moretti conduit à la négation ou à l’échec de toutes choses : cellule familiale, études, amitié, amour, projets d’avenir. Ce nihilisme comique pouvait, alors, correspondre à la désillusion des « révolutionnaires » de 68, s’apercevant qu’ils avaient fait fausse route. D’une certaine manière, Moretti venait à son heure, apportait une bouffée de jeunesse, de « modernisme » inscrite dans l’époque. Il y a un peu de Woody Allen, chez ce cinéaste dont chaque film est un morceau d’autobiographie où il joue lui-même.
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