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Un acteur raté décide de monter une marche des noirs mais son initiative vire au fiasco au fil de ses rencontres avec des comédiens célèbres et influents.
JP enchaîne les castings mais ne parvient pas à faire décoller sa carrière de comédien. Pour faire parler de lui, il décide d'être le Martin Luther King français en montant une marche des Noirs. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Ses rencontres avec des comédiens connus et influentes tournent au fiasco. Comme celle avec Fabrice Éboué et Lucien Jean-Baptiste qui s’accusent mutuellement de recycler les clichés racistes dans leurs films. De son côté, Ramzi s’étonne que les arabes ne soient pas conviés. Même constat de la part de Jonathan Cohen pour les juifs...
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"Jean- Pascal Zadi est un drôle de type. « Rappeur raté (c’est lui qui le dit), réalisateur de do
"Jean- Pascal Zadi est un drôle de type. « Rappeur raté (c’est lui qui le dit), réalisateur de docs et de programmes courts pour Canal +, c’est un sale gosse qui joue le rôle du sniper. Tout simplement noir est son premier long, une comédie qui carbure au clin d’œil, au second degré et à l’autodérision pour tenter, malgré tout, de parler d’un sujet casse-gueule : « l’invisibilation » des Noirs dans l’industrie ciné et la société française. Caméra à l’épaule, style mockumentaire, le film raconte la vadrouille de deux losers (Zadi et le comique Fary dans leur propre rôle ou presque) qui cherchent à organiser une marche des fiertés noires. Les deux compères tentent de la médiatiser en rameutant toutes les stars noires du cinéma français (« Ca va aller vite, elles sont pas nombreuses »).
Résultat ? Un beau bordel à l’écran qui godille entre humour méta et interrogations sur le communautarisme. C’est brouillon, le casting est hétéroclite (Joey Starr, Claudia Tagbo, Jonathan Cohen, Karen Guiock…) mais les scènes sont hilarantes et l’effet d’empilage bidonne. L’abattage de Zadi, qui trimbale son gentil complexe de supériorité l’amenant, entre quiproquos et absurdités, à rester impavide devant toutes les humiliations qu’il subit ou fait subir à son entourage, est l’arme fatale du film. On regrettera simplement que la blague, faute de souffle et de structure, finisse par se mordre la queue. Mais au moment où la diversité semble être devenu un enjeu majeur de la réflexion sur le cinéma hexagonal, ce film libère la parole de manière décomplexée."
"C’est sous la forme du documenteur (ou mockumentaire, comme vous voudrez), que Jean-Pascal Zadi décide d’organiser
"C’est sous la forme du documenteur (ou mockumentaire, comme vous voudrez), que Jean-Pascal Zadi décide d’organiser sa marche. Il fallait une sacrée dose de courage de la part de Wax et Zadi, ainsi que de leurs guests, pour monter le projet. Pourquoi ? Parce que Tout simplement Noir regorge de répliques crues, et mêmes des pires atrocités qu’on puisse s’imaginer sur le racisme, pas seulement anti-Noir. Avec une vertu cathartique. Car oui, on peut dire ces atrocités, pourvu que les intentions et la subtilité soient au rendez-vous. En effet, le film est un objet bien plus subtil que ses atours le laisseraient imaginer. Une pléiade de stars, une sortie estivale en grande pompe… Est-on sûr qu’il ne s’agisse pas là d’une énième comédie populaire bien peu ambitieuse ?La réponse réside dans une écriture fine, des numéros délirants, hilarants, dont on se demande même parfois comment leurs interprètes ont pu accepter de les jouer, et un vrai discours sur le sujet qu’il aborde, loin des clichés qu’il abat en faisant mine de les étayer.On sent avec un immense plaisir les discussions qui ont pu amener à certaines scènes. Les conversations entre amis où chacun, à la fin, se dit : « ça ferait un sacré film ».
Le voilà, le film, et il a des choses à dire. De fait, il démontre ce qu’il souhaite démontrer par l’absurde. Une identité noire ? Une personne pouvant arriver en disant : « je représente les Noirs » ? Comme si un seul continent, l’Afrique, était représentatif ? Mais alors, en Martinique ? Et partout ailleurs ! La meilleure trouvaille est sans doute la démonstration qu’il est impossible de trouver une date commune qui pourrait représenter tous les Noirs. Ce serait manquer très gravement de nuance. Non, ils ne constituent pas un bloc, une entité inamovible. Il faut d’ailleurs voir Zadi lui-même essayer d’expliquer ce qui caractérise une personne noire, pour rire d’abord, réfléchir ensuite.Par ailleurs, si le film n’échappe pas à un effet légèrement dommageable qui est la succession de sketchs, il n’oublie pas de donner du liant avec l’histoire de Jean-Pascal. Ce dernier est attachant au possible, drôle à souhait, le regard un peu perdu lorsqu’il réalise que le sujet le dépasse alors qu’il se trompe lourdement sur la manière de convaincre les gens de le rejoindre, en opposant les causes, ou en excluant.
Finalement, il restera du long métrage quelques numéros absolument mémorables, incroyablement jusqu’au-boutistes. En figure de proue, Kassovitz qui effare par son racisme qui rappelle les pires heures de l’étude anatomique du corps noir, ou encore Lucien Jean-Baptiste, qui fait monter une tension comique incroyable en présence de Fabrice Eboué, et qui va loin. Très loin, pour le meilleur.Une réussite, tout simplement."
"À coup sûr, il y aura un avant et un après Tout Simplement Noir dans le cinéma français.
"À coup sûr, il y aura un avant et un après Tout Simplement Noir dans le cinéma français. Construit comme un reportage, ce vrai-faux focu est en fait un conte tordant, humaniste et malin qui regarde la France et l’époque de travers. Armée d’un légitime sentiment d’injustice, Jean Pascal, héros voltairien, veut organiser une « marche noire » pour dénoncer l’invisibilisation de toute une communauté en France. Mais ce Zadig est aussi un Candide, persuadé de rallier en un rien de temps toutes les personnalités noires de France à sa cause.
Avec un humour vachard, le film démonte alors les clichés, ironise sur la politisation des célébrités (génial Fary en cynique aux abois), les absurdités du communautarisme et l’obsession très française de l’identité, dans une succession de scènes hilarantes, portée par une pléiade de guest star joueuses (Eric Judor, Joey Starr, Claudia Tagbo…). Sur le fil ténu de la satire et du malaise, la comédie vient gratter là où ça fait mal avec une jubilation contagieuse. Mais derrière la comédie énorme (voir l’homérique engueulade entre Fabrice Eboué et Lucien Jean-Baptiste, déjà culte) le film pose les bonnes questions, fait l’éloge salutaire du « faire » plutôt que « dire » et trace in fine le portrait tendre et politique d’un jeune homme paumé entre toutes ses identités."
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