UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
This is a modal window.
Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.
Fin de la fenêtre de dialogue.
Au coeur d'un labyrinthe de mensonges, un journaliste enquête sur une série d'enlèvements d'enfants. D'après les célèbres romans noirs de David Peace.
Dans le Yorkshire, la corruption généralisée des services de police fait régner la paranoïa et la méfiance. Un jeune journaliste, Eddie Dunford, tente de découvrir la vérité au sein du labyrinthe de mensonges de plus en plus complexe qui caractérise l'enquête sur des enlèvements d'enfants... Tirés d'une série de romans noirs de David Peace, les trois films de la "trilogie" s'emparent de la véridique série de meurtres commis par le "Yorkshire Ripper", Peter Sutcliffe. Trois films, trois réalisateurs, dirigeant les meilleurs acteurs britanniques du moment, pour une vision cauchemardesque d'une Angleterre toutes tripes dehors.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"A chaque film, on change de réalisateur. Julian Jarrold a tourné en super-16mm, tentant de ressusciter une époque à travers le filtre du
"A chaque film, on change de réalisateur.
Julian Jarrold a tourné en super-16mm, tentant de ressusciter une époque à travers le filtre du grain de la pellicule. Son épisode (1974), qui met en scène la vaine quête d'un jeune reporter (le remarquable Andrew Garfield), est à la fois rigoureusement mis en scène, acclimatant les codes du genre (le tueur en série) aux mœurs prolétaires de la région, et parfaitement monocorde, (...) impressionnant."
" Les amateurs de polar tremblent encore à l'évocation du Red Riding Quartet, la tétralogie de David Peace consacrée à « l'Eventreur du Yor
" Trois films en demi-teinte mais aussi brutaux, qui allient un constat sans concession sur la débâcle sociale de la région à une réelle inv
« Qui appellerez-vous, si quelqu’un rentre chez vous, vous vole et vous frappe ? La police du Yorkshire, non ? — Je n’en aur
« Qui appellerez-vous, si quelqu’un rentre chez vous, vous vole et vous frappe ? La police du Yorkshire, non ? — Je n’en aurais pas besoin, puisqu’ils seraient déjà là… » Le dialogue a lieu entre deux protagonistes de 1974, mais ne fait que confirmer l’ombre qui plane sur l’ensemble de la saga : la police du Yorkshire est un département corrompu jusqu’à la moelle, donnant autant dans la corruption de base et que flirtant plus souvent qu’à son tour avec le crime. Qui croire ? À qui faire confiance ? Quels idéaux survivent à un tel climat délétère ? La question taraude les personnages de Red Riding. Peu importe, finalement, de suivre le déroulement des enquêtes : le propos des trois films est tout autre. Construits comme une seule entité narrative, ils vont avant tout viser à plonger le spectateur dans cette Angleterre rurale des années 1970-80, loin des frasques désespérées des punks londoniens, mais tout aussi touchée par une perte de repère.
Diffusée au Royaume-Uni en trois épisodes télévisuels, Red Riding arrive directement sur les écrans de cinéma français, en attendant d’être réadapté pour le grand écran par Ridley Scott sous l’égide de la Columbia aux États-Unis. Autant dire que cinéma et télévision ne se sont que rarement autant contemplés l’un l’autre que dans le cas de cette luxueuse saga.
L’ouverture de 1974 laisse pantois, à cet égard. On constate avec plaisir et excitation l’abandon progressif de l’esthétique « téléfilm » pour les productions destinées au petit écran – voir le soin apporté aux séries HBO à cet égard, notamment, mais 1974 place de suite la barre plus haut.
En quelques gros plans, flous et mystérieux, le réalisateur Julian Jarrold va énoncer les axes principaux de son récit, avant pour la première fois de cadrer son personnage principal (interprété par un Andrew Garfield – Boy A – qui commence à voir poindre les rôles d’importance pour un acteur à découvrir). Il maintiendra son utilisation du flou, son regard presque onirique tout au long de son film, auquel il donne également un cachet très 1970’s – un onirisme qui sied pleinement au personnage central, le jeune journaliste chargé d’enquêter sur une série de meurtres de gamines, idéaliste et confronté à la réalité sordide du Yorkshire. Ses successeurs, James Marsh et Anand Tucker, vont délaisser cette mise en scène ouatée pour un discours plus volontiers aride, explicatif, voire par trop chaotique : le temps du rêve est fini, on pénètre dans le ventre de la bête. Car si la figure fantomatique du tueur de petites filles – « le Loup » – reste présente, 1980 et 1983 se centrent avant tout sur la police, ses rouages grippés et rongés, ses monstres – mais pas ses héros. Les héros, les purs, meurent vite dans le Yorkshire du Nord, « où nous faisons ce que nous voulons », clament entre eux les flics corrompus.
La trilogie Red Riding se réclame ouvertement des genres cinématographiques desquels elle se rapproche, à la fois thématiquement et temporellement.
Ainsi, 1974 nage en plein film noir, avec son héros solitaire, en butte aux forces établies, tombant sous le charme de la belle mystérieuse, sa mythologie de la violence, son ton désabusé. En prologue à la série, il pose ainsi un ton qui manquera, peut-être, aux deux autres épisodes, qui se veulent moins romanesques..."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE