UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
This is a modal window.
Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.
Fin de la fenêtre de dialogue.
Alors qu'il tente de se remettre d'une agression au Cap Ferret, un étudiant parisien rencontre un jeune néo-délinquant tourmenté, son opposé.
Achille, un jeune étudiant parisien, est agressé gratuitement dans un bus par une bande. Il est accueilli par une tante au Cap Ferret pour se remettre de cet événement hautement traumatique. Il fait la connaissance de Brian, un jeune homme tourmenté. Tout son contraire. Achille éprouve pourtant une sorte de fascination pour son aîné, lequel, égaré dans une spirale de violence, rêve du grand amour avec Léa, une fille populaire, mais aussi d’une vie (presque) rangée.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"À Paris, Achille, un garçon BCBG, est agressé dans un bus par des jeunes gens qui tentaient de lui voler son porte-monnaie. Hospitalisé apr
"À Paris, Achille, un garçon BCBG, est agressé dans un bus par des jeunes gens qui tentaient de lui voler son porte-monnaie. Hospitalisé après cette violente altercation, le lycéen passe sa convalescence dans le sud de la France, chez une cousine. Sur place, le programme est simple : la plage, les émois amoureux, la fête. Mais un élément vient tout perturber. C’est Brian, un motard balafré, qui a l’apparence d’un petit voyou.
On n’avancera pas plus dans la description de l’intrigue de Versus, car elle fait partie du charme vénéneux de cette vraie série B, en plusieurs points surprenante dans le paysage cinématographique contemporain français. D’abord parce qu’elle présente les atours modestes mais séduisants d’un thriller sexy à l’ancienne (de la violence, un peu d’érotisme, des mauvais garçons à moto…, presque le programme d’une production Roger Corman de la grande époque), ensuite parce que, sous cette apparence, se cache un film finalement assez subversif, qui nous montre que le mal n’est pas forcément là où on pense le deviner.
Pour donner chair à tout cela, devant la mise en scène en scope délicieusement eighties de François Valla (qui signe ici son premier long-métrage), trois comédiens judicieusement choisis : Lola Le Lann, convaincante en lolita faussement hésitante ; Jérémie Duvall, impeccable dans le registre de l’adolescent trouble et mutique ; mais surtout Jules Pélissier, découvert dans Simon Werner a disparu, totalement transfiguré ici. En loubard complexé, père de substitution d’une fragile famille recomposée, le jeune comédien donne vie avec une grande subtilité au personnage le plus riche, vrai supplément d’âme, de ce film néo-noir surprenant."
"Dans la période actuelle où le cinéma de genre made in France connaît un regain d’intérêt inespéré, impulsé notamment par le succès critiqu
"Dans la période actuelle où le cinéma de genre made in France connaît un regain d’intérêt inespéré, impulsé notamment par le succès critique et public de Grave, les propositions se multiplient dans un spectre assez large pouvant aller des travaux expérimentaux d’un Bertrand Mandico (Les Garçons sauvages) à la série B décomplexée comme le Revenge de Coralie Fargeat. François Valla, réalisateur venu du monde des arts plastiques, passé par le clip et la publicité, sélectionné à deux reprises dans la compétition nationale du Festival du court-métrage de Clermont, où il fut même récompensé en 2010 pour Wakefield (prix de la jeunesse), vient pour son premier long-métrage, Versus, s’inscrire dans cette tendance. Pourtant, à l’instar de son casting hétéroclite (réunissant plusieurs jeunes acteurs/actrices venus d’horizons cinématographiques et théâtraux bien différents) et dans sa volonté de croiser les registres (teen-movie, drame, slasher), le film se pose en étrange prototype, hybride et marginal, presque inclassable, pour le meilleur et pour le pire, mais suffisamment pour se démarquer et s’affirmer. Une nuit, Achille (Jérémie Duvall), un bel adolescent parisien issu d’une famille aisée, est victime d’une violente agression. Envoyé en vacances en bord de mer afin de se reconstruire, il rencontre Brian (Jules Pellissier), un jeune homme en colère. De leur confrontation va jaillir leur vraie nature…
Cadre fixe, image issue d’une caméra de surveillance, couleurs ternes, pixellisation occasionnelle : l’introduction observant l’agression du héros en quasi temps réel, nous prend d’entrée à la gorge sans prévenir. Montée de violence gratuite et répétée, exposée frontalement, faisant de nous le spectateur (voyeur ?) impuissant de la séquence au même titre que ces nombreux passagers du bus qui laissent la scène se dérouler sans réagir. Dans un deuxième temps, le réalisateur perturbe sciemment son dispositif formel, en insérant à la manière d’une centrifugeuse d’autres prises de vues (autre caméra de vidéo surveillances mais pas uniquement), venant alors traduire le chaos intérieur de son protagoniste sauvagement passé à tabac. Sensation étrange de distance et de proximité pour cette ouverture coup de poing qui réussit son effet : elle laisse un souvenir continu durant le visionnage, ne nous quittant plus jusqu’à la fin, créant ainsi une connexion immédiate avec le personnage. Au-delà de l’impact, le préambule pose l’une des bases de la mise en scène, tendre à retranscrire organiquement la psyché trouble et troublante d’Achille. La suite, située dans un cadre de vacances estivales, que l’on pourrait supposer lisse et sans histoire, est parcourue d’une forme de gravité inhérente à sa simple présence à l’écran. Surtout, telles les réminiscences d’un trauma encore brûlant, des flashs de l’agression inaugurale, ne tardent pas à resurgir à intervalles irréguliers, comme si chaque instant pouvait à tout moment être contaminé, créant un climat d’intranquillité constante, trompant la pureté apparente des images. Une approche singulière, flirtant avec la pose, sans jamais y tomber totalement. Dans ce rôle principal, son interprète, Jérémie Duvall (qui a bien changé depuis Le Fils à Jo) iconisé dans un registre tout en intériorité (beauté angélique et froideur de circonstance), charismatique et sensuel, surprend. Avec l’intronisation du personnage de Brian, sorte de double inversé d’Achille (issu d’un milieu défavorisé, visage marqué par une cicatrice voyante, petite délinquance,…), le récit prend l’allure d’un lent duel (certains gros plans évoquent le souvenir du western), incertain et imprévisible, dessinant en arrière-plan les contours d’une lutte des classes résurgente, dévoilant les velléités politiques du film."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE