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Tout en pratiquant avec passion son métier d'instituteur, Daniel découvre peu à peu autour de lui une misère effroyable, qui le plus souvent se cache...
Daniel Lefebvre est instituteur et directeur d'une école maternelle implantée dans un quartier défavorisé d'une petite ville du nord de la France. Tout en pratiquant avec passion son métier, il découvre peu à peu autour de lui une misère effroyable, qui le plus souvent se cache mais laisse les gens qu'elle frappe démunis et sans espoir. Et ce sont les enfants les grandes victimes de cette crise économique qui a fermé les principales industries de la région et plongé toute une population dans la précarité et l'exclusion.
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"Bertrand Tavernier est fou. Du cinéma et des cinéastes, des livres et des écrivains, des gens et de leur vie. A
"Bertrand Tavernier est fou. Du cinéma et des cinéastes, des livres et des écrivains, des gens et de leur vie. A l’image de Scorsese, il filme comme il parle. Fort. Il s’insurge, monte au créneau, s’emballe, vitupère et tonitrue. Jamais pour sa paroisse, d’ailleurs il n’en a pas, et sans crainte d’en prendre plein la tête. Quand il se fâche, ce qui lui arrive plus souvent qu’à son tour, il prend son téléphone. Et quand il est vraiment en rogne, sa caméra. Ce qu’il a fait récemment pour s’en aller filmer De l’autre côté du périph’ . Ce qu’il vient de faire pour Ça commence aujourd’hui. Cinéaste et citoyen, pas facile de concilier, pas évident d’être l’un sans cesser d’être l’autre. Des enfants gâtés et Une semaine de vacances l’ont démontré par le passé, le coup de gueule citoyen passe médiocrement l’écran. Il le sait, mais cela ne l’empêche pas d’y retourner bille en tête. Parce qu’il est fou.
Fou des gens et de leur terre. Celle du Valenciennois, qu’il filme, en CinémaScope, comme il parle des grands espaces chez John Ford ou Anthony Mann. Parce que les gens de là-bas, comme ceux d’ailleurs et de partout, méritent au moins ça. Et puis, il a tant à dire, tant à tempêter, que les mots se bousculent, il veut tout crier, ne rien oublier surtout, parce que tout lui semble nécessaire à la compréhension du spectateur. Alors, il y a les chiffres (qui entend les chiffres cités dans un film ?). Alors, il y a les discours (d’accord, l’ironie est là, mais ce sont quand même des discours). Il y a cette accumulation de drames et de tragédies, dont on sait qu’ils sont réels, mais qui mis les uns à la file des autres, aboutis par le scénario, font ressembler le film à un fourre-tout. Nul doute que la réalité est en effet souvent pire, plus malade, plus tragique, plus révoltante que celle que le film donne à voir.
Seulement, le cinéma, cette drôle de machine qui donne l’illusion que le monde est « captable » à volonté, est bien inspiré de demeurer en deçà de ce qu’il veut dénoncer. Sinon, justement, « ça fait cinéma ». Injuste, mais c’est comme ça. Il y a tout cela dans Ça commence aujourd’hui, et aussi cet angélisme vers lequel Tavernier laisse l’amour de ses personnages l’entraîner. Il y a tout cela parce que le cinéaste ne veut rien donner par la bande, parce qu’il entend forcer le passage. Et il le force en effet, grâce au talent de ses acteurs, Torreton en tête, mais aussi les autres, gamins oubliés, institutrices lasses et mères de famille dévastées. Grâce à son obstination, qui le conduit à enraciner toujours son film dans la terre qui l’a produit, grâce à son émotion d’homme confronté aux murailles de l’indifférence. Oui, Bertrand Tavernier est fou. Mais ce qu’il montre, ce qu’il dit, qui d’autre que lui le montre, qui d’autre que lui le dit aujourd’hui ?"
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