Frédéric Videau : "Je ne recherche plus ce qui est moral mais ce qui est juste pour moi"
Frédéric Videau revient sur l'élaboration de son troisième long-métrage, À moi seule, en compétition au Festival d1
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Gaëlle est soudain libérée par Vincent, son ravisseur, après huit années d'enfermement, où chacun a été "tout" pour l'autre.
Gaëlle est soudain libérée par Vincent, son ravisseur, après huit années d'enfermement, où chacun a été "tout" pour l'autre. Cette liberté gagnée jour après jour contre Vincent, Gaëlle doit à nouveau se l'approprier dehors, face à ses parents et au monde qu'elle découvre. En compétition à la Berlinale 2012
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"Frédéric Videau (...) aurait pu se brûler les mains avec un tel sujet, librement inspiré de l’affaire Natascha Kampusch. Il choisit de le t
"Frédéric Videau (...) aurait pu se brûler les mains avec un tel sujet, librement inspiré de l’affaire Natascha Kampusch. Il choisit de le traiter comme un entomologiste observant des insectes : avec une rectitude scientifique. Les scènes entre Gaëlle et Vincent (le film, au présent, est éclairé par des flashbacks) procèdent ainsi par courtes séquences factuelles d’où tout affect est absent. Ce qu’on sait du marasme intérieur vécu par Gaëlle, on le devine à travers des gestes ou des répliques banals qui prennent sens a posteriori. Si Videau évite de juger ses personnages (la violence de Vincent est néanmoins condamnée), c’est parce qu’il essaye d’en comprendre la nature complexe. Vincent ne se résume pas à un monstre, Gaëlle à une victime. Le film montre comment les interactions entre des individus vivant un cauchemar au quotidien peut mener à une forme d’humanité relative. L’hypothèse est dérangeante, choquante peut-être, mais en aucun cas manichéenne."
Christophe Narbonne"Le face-à-face étrangement paisible d'un kidnappeur et de sa victime. Beau duo d'acteurs : Reda Kateb, physique prolo, exprime par le rega
"Il y a quelque chose de provocant dans la manière qu'a Frédéric Videau de ne jamais filmer son personnage comme une victime, mais au contra
"Il y a quelque chose de provocant dans la manière qu'a Frédéric Videau de ne jamais filmer son personnage comme une victime, mais au contraire toujours comme une guerrière, y compris dans les moments où elle se comporte avec son ravisseur de manière très familière, détachée, voire compatissante à son égard. Tout ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort, dit le dicton. Si elle n'est pas morte pendant toutes ces années, si elle ne s'est pas suicidée, c'est qu'elle a développé une force surhumaine, celle que vous donne le fait d'avoir vécu une expérience à la fois effroyable et impossible à partager. Cette absence de pathos, ce refus du sordide, qui rendent le film bizarrement plaisant, sont en même temps très dérangeants."
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