
Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri : "Ils se marièrent et ils eurent beaucoup d'enfants... Et après, il se passe quoi ?"
VIDEO | 2013, 5' | Auteurs et comédiens d'un univers qui, au fil du temps, de Cuisine et dépendances à Par...
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Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour; une femme qui rêvait d'être comédienne et un homme qui ne croyait en rien...
Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui. Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu. Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.
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" Film choral doux-amer, drôle et réjouissant, sous-tendu par les histoires de notre enfance (...) Au bout du conte retro
" Film choral doux-amer, drôle et réjouissant, sous-tendu par les histoires de notre enfance (...) Au bout du conte retrouve la veine et la verve du Goût des autres, étudiant cette fois deux générations.
D’une fluidité gracieuse, passant de l’image figée (telle une peinture dans un livre illustré) au mouvement, du singulier au pluriel, il capte l’air et l’humeur du temps et propose des dialogues savoureux sur la mort ou sur les enfants. Fustigeant au passage les croyances (la voyance, les rêves, les signes, Dieu...), il en sauve une, l’amour, sous toutes ses formes..."
" On aime bien Jaoui-Bacri, leur précision de dialoguistes, leur humour souvent irrésistible, l’ampleur du nuancie
" On aime bien Jaoui-Bacri, leur précision de dialoguistes, leur humour souvent irrésistible, l’ampleur du nuancier sérieux-comique avec lequel ils essaient de dépeindre nos existences (Molière en figure tutélaire ?) et leur jeu d’acteur aussi millimétré que leurs répliques.
Ils ont un savoir-faire, une griffe unique dans notre cinéma, quelque part entre Claude Sautet en plus comique et Woody Allen en plus français, qui ont déjà fait merveille dans Smoking/No Smoking, On connaît la chanson ou Le Goût des autres.(...)
Dans ce film choral impeccablement rythmé, ils livrent une nouvelle tranche des choses de la vie, sous les auspices du conte et de toutes les formes de croyance (en Dieu, soi, l’autre, le prince charmant, le père Noël…)."
" Il s'agit, dans les histoires qu'écrivent Jaoui et Bacri, de cerner les travers de l'époque et d
" Il s'agit, dans les histoires qu'écrivent Jaoui et Bacri, de cerner les travers de l'époque et de les jauger à l'aune d'une morale qui se veut à la fois stricte et généreuse.
Il est arrivé que le premier terme l'emporte sur le second. Au bout du conte penche du côté de la générosité et de la clémence. Les scénaristes ne croient bien sûr pas plus à la magie qu'à la religion (ils font aussi le portrait d'une jeune adolescente saisie d'un accès de foi catholique qui afflige ses parents), mais ici, ils en reconnaissent la nécessité.
D'ailleurs, la mise en scène n'a rien de réaliste. Il y a des décors absurdes qui exacerbent les travers de la décoration contemporaine tout en évoquant l'univers des illustrations enfantines, le mouvement général est tour à tour frénétique et rêveur. Les acteurs se promènent eux aussi entre la stylisation et la satire sociale. Connus ou moins connus, ils sont tous remarquables. Une mention particulière pour Agathe Bonitzer.
La géométrie particulière de sa beauté avait déjà frappé chez Doillon ou Videau, mais la jeune actrice s'en était jusqu'ici servie pour créer une distance, pour impressionner. Elle est ici lumineuse et fragile, une vraie princesse qui mérite un happy end, même si la fée de cette histoire – Agnès Jaoui – est une adversaire farouche des noces et des couches qui concluent d'ordinaire les contes."
" Qui n'a jamais été, ou ne sera un jour, cette jeune fille préoccupée avant tout d'elle-mêm
" Qui n'a jamais été, ou ne sera un jour, cette jeune fille préoccupée avant tout d'elle-même et de trouver son prince charmant ? Pour Agnès Jaoui, une telle rêveuse mérite des gifles et rien d'autre. Voilà l'ambiance d'Au bout du conte, comédie sentimentale qui distille son humanisme au goutte-à-goutte, entre deux giclées de fiel. Depuis Cuisine et dépendances, la première pièce écrite par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, en passant par Le Goût des autres, leur grand hit au cinéma, la formule reste identique : un portrait de groupe imprégné de l'air du temps. Des milieux sociaux qui se croisent. Des personnages qui disent leurs quatre vérités à d'autres, avant d'être rattrapés par la leur.
Que viennent faire les contes de fées dans cette histoire, de Cendrillon à Blanche-Neige ? Ils dessinent un sous-texte, une cartographie imaginaire de l'intrigue. Visuellement, le film y gagne, tiré vers une stylisation pas si éloignée d'Alain Resnais (qui mit en scène deux scénarios du tandem Jaoui-Bacri). Le merveilleux croise aussi l'un des thèmes d'Au bout du conte : ces croyances, ces aveuglements qui nous guident ou nous piègent. (...)
Les Jaoui-Bacri sont même de moins en moins donneurs de leçons. Ils montrent des gens qui se débrouillent comme ils peuvent avec ce qu'ils n'ont pas ou plus. Et avec les consignes sociales, la compétition dans le travail. De l'amoureuse éconduite au musicien contraint, pour réussir, de sacrifier une amitié, les jeunes perdent tous leur innocence. Les vieux perdent parfois leur contenance — belle crise de larmes de Bacri devant son fils. Le film absout les parents fatigués de raconter à leurs enfants qu' " on va au ciel après la mort ". Prône l'acceptation bienveillante de l'infidélité dans un couple. Et comme tout finit plutôt bien, Agnès Jaoui nous ferait presque croire qu'on peut vivre plus heureux avec moins d'illusions..."
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