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PAST LIVES VS LA LA LAND

PAST LIVES VS LA LA LAND

C’est bien connu : les histoires d’amour finissent mal (en général). Et même si ce n’est pas exactement le cas de Past Lives : Nos vies d'avant et de La La Land, les films de Celine Song et de Damien Chazelle explorent d’autres voies que celle du traditionnel happy end, dans lequel le couple triomphe de tous les obstacles pour finir ensemble, vivre heureux et avoir beaucoup d’enfants.

Qu’il s’agisse de Mia et Sebastian, aspirants artistes voulant réussir à Los Angeles ou des anciens amoureux d’enfance coréens Nora et Hae Sung qui se retrouvent 24 ans plus tard à New York, tous vécurent heureux certes, mais séparément. À l’occasion de l’arrivée de Past Lives : Nos vies d'avant sur UniversCiné, retour sur deux films qui déconstruisent la comédie romantique, pour la rendre plus réaliste.

L'art du crime

L'art du crime

Maître de l’horreur, du giallo, de la peur, tous ces qualificatifs sont justes pour caractériser Dario Argento. Son ample filmographie composée de chefs-d'œuvre comme Les Frissons de l’angoisse, Suspiria ou Ténèbres, aura permis au cinéaste italien d’être l’un des dignes représentants du cinéma de genre. Trauma, Le Syndrome de Stendhal, Le Sang des Innocents et The Card Player, font quant à eux partie d’une période mal aimée de la carrière d’Argento. Encore peu étudiés, ces longs-métrages des années 1990 et 2000 attestent, malgré certaines imperfections, les terrains d’expérimentation d’un metteur en scène investissant l’horreur comme un lieu de réflexion sur l’art. En filmant des meurtres, le réalisateur fonde une pensée du crime équivalente à celle d’un artiste accomplissant une œuvre, pleine de tranchant mais non sans une certaine logique de mise en scène.

TOP PAOLO SORRENTINO :

TOP PAOLO SORRENTINO :

Héritier revendiqué de Fellini, grand habitué du festival de Cannes, Paolo Sorrentino est autant apprécié que critiqué pour sa mise en scène grandiose de l’intime, traversée de fulgurances, de visions oniriques et de moments de grâce. De son premier long-métrage, L’Homme en plus, à Silvio et les autres, la filmographie de Sorrentino trace en filigrane un portrait - à charge - de l’Italie au fil des décennies, à travers des figures politiques (Silvio Berlusconi, Giulio Andreotti) ou d’autres, plus anonymes.
La plupart de ses personnages, figures masculines vieillissantes, ont en commun leur vision désabusée du monde et de ceux qui le peuplent. En pleine crise existentielle, tous se retrouvent face à leurs gloires et leurs amours passées, face au temps qui file, et surtout, face à celui qui reste.
À l’occasion de l’arrivée de La Grande Bellezza et Youth à l’abonnement sur UniversCiné, retour sur vingt ans de carrière, en huit films.

How to have sex :

How to have sex :

En seulement trois ans, Molly Manning Walker s’est imposée comme l’une des représentantes majeures de la nouvelle génération de réalisatrices britanniques, aux côtés de Charlotte Wells (Aftersun), Charlotte Regan (Scrapper), Rose Glass (Saint Maud) ou encore Charlotte Colbert (She Will).
Après plus de dix ans à travailler comme directrice de la photographie, son premier long-métrage, How to have Sex, a remporté le prix Un certain regard à Cannes 2023. Trois ans plus tôt, son court-métrage Good Thanks, you? avait déjà été présenté à la Semaine de la critique.
D’un film à l’autre, la réalisatrice explore les mêmes thématiques : la question du consentement, l’agression sexuelle et la gestion du traumatisme, l’après. Tout en restant toujours au plus près de ses personnages féminins.

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Predator vs Oncle Boonmee

Predator vs Oncle Boonmee

Predator et Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) sont deux films que tout oppose. Gonflé à la testostérone, le blockbuster américain met en scène l’affrontement d’un alien monstrueux et d’un commando surentraîné mené par Arnold Schwarzenegger, tandis que la fiction thaïlandaise raconte le voyage dans le passé d’un homme sur le point de mourir après sa rencontre avec les fantômes de ses proches. Malgré leurs cinémas radicalement différents, les réalisateurs John McTiernan et Apichatpong Weerasethakul ont communément investi la jungle dans le but d’y faire apparaître des monstres. Le Predator d’un côté, extraterrestre démoniaque prêt à tout pour tuer alors que de l’autre côté, des gorilles aux yeux rouges sont tantôt les réincarnations des êtres du passé, tantôt les compagnons de route des hommes. Deux regards que tout semble séparer, mais qui ne dissimulent pas certaines fascinations et préoccupations communes.

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Thierry Klifa

Thierry Klifa

“Je m’ennuie un peu dans la vie, parce que je trouve que la vie n’est pas assez romanesque…” Une phrase qui résume bien la trajectoire de Thierry Klifa, passé d’une carrière de journaliste au magazine Studio à celle de réalisateur, au début des années 2000. Après quatre drames (Une vie à t’attendre, Le Héros de la famille, Les Yeux de sa mère, Tout nous sépare), Thierry Klifa signe sa première comédie. dans laquelle il met en scène la vie rocambolesque d’une famille de braqueurs bras cassés.
Puisant son inspiration dans les films de Sidney Lumet, Jean-Paul Rappeneau ou encore Philippe de Broca, Les Rois de la piste joue avec les codes du film de braquage pour mieux s’en émanciper et devenir une réflexion sur la transmission, la famille, et la place qu’on occupe au sein de celle-ci.
Thierry Klifa réunit justement dans Les Rois de la piste sa famille de cinéma : Fanny Ardant et Nicolas Duvauchelle, avec qui il a collaboré plusieurs fois au théâtre ou au cinéma. Une famille qui s’agrandit, avec Mathieu Kassovitz, Ben Attal et Lætitia Dosch. Car devant et derrière la caméra, Thierry Klifa et ses personnages partagent une envie commune, celle de se retrouver en famille, pour faire un coup, tous ensemble.
Les Rois de la piste, de Thierry Klifa, en salle ce mercredi 13 mars.

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Babatunde Apalowo

Babatunde Apalowo

VIDÉO [2024 | 13'] En mars, UniversCiné vous propose en exclusivité Toutes les couleurs du monde, premier long-métrage de Babatunde Apalowo. Le cinéaste nigérian tisse un récit intimiste, celui de la rencontre et du rapprochement de deux hommes, dans un pays où l’homosexualité est encore punie par la loi. Le carcan social, comme la mise en scène de Babatunde Apalowo, emprisonnent le personnage de Bambino, toujours enfermé dans le décor et dans le cadre, prisonnier de sa confusion et de ses doutes. Un portrait d'hommes, mais aussi celui d’une ville, Lagos, qui devient personnage à part entière, au gré des errances de Bambino et Bawa.
Teddy Award à la Berlinale 2023 et Prix du Jury au festival Chéries Chéris 2023, Toutes les couleurs du monde ne sera pas distribué en salles au Nigeria. En France, le film de Babatunde Apalowo a droit à une sortie hybride inédite : Toutes les couleurs du monde est disponible à l’abonnement sur UniversCiné dès le 8 mars, avant sa sortie en salles, le 8 mai prochain.

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