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Où était Klaus Barbie après la guerre ? Un documentaire comme un thriller, où l'on découvre les trois vies d'un barbare devenu espion américain en Bolivie.
On connaît le nazi Klaus Barbie, chef de la Gestapo et "Boucher de Lyon", tortionnaire de Jean Moulin, condamné en 1987 à la prison à vie pour crimes contre l'humanité. Mais l'agent Barbie travaillant pour les services secrets américains ? Et Klaus Altmann, l'homme de l'ombre de la répression bolivienne ? Kevin Macdonald, réalisateur d' "Un jour en Septembre" et "Le Dernier roi d'Ecosse" retrace les trois vies barbares de Klaus Barbie. A travers l'itinéraire d'un bourreau ordinaire, s'inscrit l'histoire secrète du XXe siècle, ses omissions, ses contradictions et ses atrocités ...
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"Montée nerveusement comme une fiction autour d'une succession de faits finalement peu connus, accompagnée d'une musique décalée du propos,
"... En revoyant l'histoire du chef de la Gestapo de Lyon, grâce au remarquable documentaire de Kevin Macdonald Mon Meilleur Ennemi, on trou
"... En revoyant l'histoire du chef de la Gestapo de Lyon, grâce au remarquable documentaire de Kevin Macdonald Mon Meilleur Ennemi, on trouve que, finalement, Barbie est un personnage très intéressant. Au-delà du fonctionnaire zélé du IIIe Reich, du militaire «pris dans la tourmente de la guerre», combattant les «communistes»(terme large englobant la résistance et les Juifs), Klaus Barbie mérite qu'on revienne sur ses différentes vies. Parce qu'il est un monstre - bien sûr - et aussi parce que son histoire croise les grands enjeux de la guerre et de l'après-guerre. Avec la rencontre de deux figures symboliques, Jean Moulin et Che Guevara : il participera à leur assassinat.
Le réalisateur (auteur du Dernier Roi d'Ecosse, fiction sur le dictateur Idi Amin Dada) retrace l'enfance d'un tortionnaire qui fait ses armes aux Pays-Bas, où il organise les rafles de Juifs. Mais sa carrière d'assassin professionnel décolle en 1942, à la tête de la Gestapo de Lyon (installée dans l'hôtel Terminus, sur lequel Marcel Ophüls a, le premier, réalisé un documentaire). On revoit au procès les quelques témoins encore vivants évoquer les séances de torture sous l'autorité du «Boucher de Lyon». Barbie sera condamné pour avoir envoyé ses troupes arrêter 44 enfants juifs réfugiés dans une colonie de vacances à Izieu. Ils seront déportés à Auschwitz et tués à leur arrivée. A la fin de la guerre le Boucher de Lyon s'enfuit, et une deuxième vie commence : il arrive à se faire recruter par les Américains en Allemagne. D'anciens agents du CIC (service de contre-espionnage américain de la Seconde Guerre mondiale et du début de la guerre froide) expliquent comment la peur des Soviétiques les conduisait à engager des criminels de guerre nazis. On constate - et c'est ce qui a le plus frappé le réalisateur - le cynisme, la paranoïa anticommuniste et, surtout, la bêtise des Américains qui croient que «les ennemis de leurs ennemis sont leurs amis». Ou comment, au nom du «péril rouge», les Etats-Unis soutiendront les fascistes dans le monde entier.
Quand les Français découvrent que le criminel Barbie est entre les mains des Américains, ils tentent d'obtenir son extradition. Et la troisième vie de Barbie commence. Les Américains organisent sa fuite à travers le réseau Rat Line, formé de prêtres d'extrême droite qui aident les nazis à embarquer pour l'Amérique latine. Barbie récupère des faux papiers et choisit de s'appeler Altmann, du nom du rabbin de sa ville, mort en déportation (...)
On connaît la fin, l'enlèvement et le jugement en France, mais le film, monté comme un thriller, maintient le suspense : jusqu'au dernier épisode on se dit que Barbie aurait presque pu finir tranquillement une vie de crimes."
" En s'appuyant sur les témoignages et les archives, le film révèle une vérité méconnue : dès 1947, Barbie était un agent du contre-espionna
" En s'appuyant sur les témoignages et les archives, le film révèle une vérité méconnue : dès 1947, Barbie était un agent du contre-espionnage américain en lutte contre le communisme. Après la chute du IIIe Reich, l'ex-chef de la Gestapo a continué son oeuvre de mort. Soutien des militaires d'extrême droite en Bolivie, putschiste professionnel contre les démocraties de gauche en Amérique latine, Klaus Barbie fut pendant tout ce temps le protégé des anciens Alliés.
Rythmé et tendu, ce récit en forme de thriller est véritablement le roman d'une ordure. Davantage que les « révélations » de Kevin Macdonald - la reconversion d'ex-nazis au service des démocraties occidentales n'est pas vraiment un scoop -, c'est le cynisme inouï du personnage qui laisse sans voix. Comme devant les images du pèlerinage obscène de Klaus Barbie au Panthéon, sur la tombe d'une de ses plus célèbres victimes : Jean Moulin."
" Avec Mon Meilleur Ennemi Kevin McDonald réinvente les règles du documentaire historique. Mené tel un thriller, ce film nous permet de déco
" Avec Mon Meilleur Ennemi Kevin McDonald réinvente les règles du documentaire historique. Mené tel un thriller, ce film nous permet de découvrir le parcours incroyable de Klaus Barbie. Portrait sans concession et véritable enquête sur la seconde vie du boucher de Lyon, le cinéaste porte un regard très contemporain sur ce personnage à la fois flippant et totalement bouffon. La voix d'André Dussollier narrant les images d'archives brillamment mêlées aux interviews donne une véritable force à ce film qui va bien au-delà du devoir de mémoire. Brûlot contre le gouvernement américain d’hier (et d’aujourd’hui) qui utilise les ennemis de ses ennemis pour parvenir à ses fins (même quand il s’agit d’anciens nazis), Mon meilleur ennemi est l’un des films politiques les plus excitant du mois."
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