
BLACK SEA
S’il est un sous-genre cinématographique qui permet d’analyser avec acuité les dynamiq...
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Un capitaine de sous-marin est embauché pour trouver un trésor au fond de la Mer Noire. Il forme une équipe mais les choses ne se passent pas comme prévu.
Récemment renvoyé par sa société, un capitaine de sous-marin est embauché pour trouver un trésor gisant au fond de la Mer Noire. Il décide alors de former une équipe pour pouvoir le retrouver mais la quête de ce trésor risque de ne pas se passer comme prévu... Par le réalisateur du "Dernier roi d'Ecosse", un suspense sous-marin hors-normes.
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" Après plusieurs mois d’absence, le réalisateur couronné de succès avec Le dernier roi d’Ecos
" Après plusieurs mois d’absence, le réalisateur couronné de succès avec Le dernier roi d’Ecosse revient avec Black Sea, un divertissement au casting prometteur qui ne sortira jamais sur nos écrans. Est-ce mérité ? Pas vraiment…
L’histoire de Black Sea a déjà été exploitée des dizaines de fois. Un trésor de guerre caché dans les profondeurs. Plus précisément un cadeau des russes aux nazis lors du pacte de non agression signé entre Staline et Hitler. Une équipe d’aventuriers à moitié psychopathes va tenter de mettre la main dessus. Bien évidemment, ce qui devait n’être qu’un jeu d’enfant va tourner au vinaigre… Black Sea ne promet pas une aventure grandiose pleine d’effets spéciaux et d’images spectaculaires. C’est sans doute cette non promesse qui séduit le plus.
Filmé pour les 3/4 dans le sous-marin, le film de Kevin Macdonald monte en puissance au fil des minutes. La tension ne cesse de grimper et la paranoïa gagne en intensité. Va-ton assister à un Dix petits nègres en profondeur ? Cette équipe marginale russo-britannique va-t-elle parvenir à se serrer les coudes ? Autant d’interrogations qui nous tiennent en haleine durant les 120 minutes de métrage.
Si la majorité des acteurs présents sont inconnus au bataillon, deux d’entre eux suscitent notre intérêt. Jude Law, absent des écrans depuis trop longtemps et Ben Mendelsohn, acteur génial au charisme inébranlable aperçu dernièrement dans la série Bloodline. Chacun tient ses promesses et livre une prestation exemplaire. Jude Law incarne avec tout le génie qu’on lui porte ce commandant plein de haine et de rancœur envers les gros industriels de la marine. Ben Mendelsohn, il fallait s’en douter, joue une nouvelle fois un psychopathe meurtrier. C’est ce qu’il sait faire de mieux alors pourquoi s’en priver ?
A retenir également une séquence en scaphandrier d’une efficacité redoutable qui propulse la tension du film à des hauteurs inimaginables. Les claustrophobes se cacheront les yeux, les amoureux des fonds marins ne pourront que contempler les images magnifiques.
Une excellente surprise que Black Sea, divertissement surprise réalisé avec brio par un réalisateur qui a encore des choses à montrer."
" Macdonald nous plonge dans l’univers rouillé des équipages de sous-marins (..) Devant la caméra, au c&oci
" Macdonald nous plonge dans l’univers rouillé des équipages de sous-marins (..) Devant la caméra, au côté d’un Jude Law convaincant jusque dans son accent écossais à couper au couteau, on retrouve l’Australien Ben Mendelsohn et l’Américain Scoot McNairy - parmi les acteurs les plus intéressants révélés ces dernières années et vus notamment dans Cogan -, le Nord-Irlandais Michael Smiley (Luther), et les Russes Konstantin Khabenskiy (vu chez Timur Bekmambetov), Sergei Kolesnikov et Sergei Puskepalis.
Au-delà de l’intelligence de mise en scène, visant à faire un film spectaculaire dans un décor réduit à un couloir d’acier, c’est bien le jeu des comédiens qui est impressionnant.
Histoire originale inspirée de l’accident du Kursk (où les sous-mariniers ont longuement agonisé au fond de la mer), Black Sea exploite un sous-genre intrinsèquement lié au cinéma de guerre mais lui confère une dimension sociale très actuelle et une grande modernité. Un film à part dont il ne faut pas se priver."
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