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Areum vient d'être recrutée comme assistante dans la petite maison d'édition de Bongwan. Elle remplace Changsook, avec qui Bongwan entretenait une relation...
Areum vient d'être recrutée comme assistante dans la petite maison d'édition de Bongwan. Son épouse, soupçonneuse, ne cesse de l'interroger sur ses éventuelles infidélités. Bongwan, lui, pense beaucoup à Changsook, la femme qu'Areum remplace, avec laquelle il entretenait une relation amoureuse. Mais sa maîtresse a démissionné. Elle lui a toutefois envoyé une lettre d'amour, que l'épouse de Bongwan a fini par découvrir par hasard. Furieuse, elle se rend alors dans les bureaux de son époux et s'en prend à Areum, persuadée qu'il s'agit de la maîtresse de son mari...
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" Le prolifique Hong Sang-soo (trois films en 2017, dont deux présentés à Cannes) est, depuis longtemps, qualifié de rohmérien. Avec ce nouv
" Le prolifique Hong Sang-soo (trois films en 2017, dont deux présentés à Cannes) est, depuis longtemps, qualifié de rohmérien. Avec ce nouveau film, il mérite aussi le titre de Sacha Guitry coréen. Rien ne lui échappe des mécanismes de l'adultère et du démon de midi, qu'il restitue avec une finesse inouïe, dans le flot d'un dialogue à fleur de peau. Et, après le départ de l'épouse jalouse, c'est le retour inopiné de l'amante qui offre un coup de théâtre dévastateur... Avant un épilogue tout aussi inattendu. Quelques décors banals, quatre acteurs, une heure et demie de noir et blanc enneigé : avec ce conte d'hiver des plus modestes, le cinéaste suggère bien des bouleversements dans la vie de ses personnages.
L'homme, d'abord maître du jeu, démasqué dans ses mensonges minables ensuite, est celui qui perdra le plus. La jeune femme humiliée au début repartira, elle, la tête haute, mais le coeur un peu plus lourd... Ce vaudeville philosophique ne cesse d'être drôle que pour devenir déchirant."
" Nouveau chapitre dans l'oeuvre d'un des plus grands réalisateurs en activité, Le jour d'après nous précipite une nouvelle fois dans les a
" Nouveau chapitre dans l'oeuvre d'un des plus grands réalisateurs en activité, Le jour d'après nous précipite une nouvelle fois dans les atermoiements amoureux d'un homme pris entre plusieurs femmes. Comme toujours chez Hong Sang-soo, il s'agit de saisir les subtiles variations dans le travail du motif, de percevoir le trouble qui vient agiter l'invariable surface d'une composition maîtrisée à la perfection.
Si les trois derniers films de HSS se présentaient sous la forme d'ambitieux puzzles temporels, ce nouvel opus semble avoir retrouvé une forme de linéarité plus simplement perturbée par le brouillage du temps. On pourrait même voir le film comme une synthèse de son cinéma, entre la pureté de The Day He Arrives (2011) et la complexité de Yourself and Yours (2016).
Mais loin d'être le lieu d'un apaisement, cette synthèse accouche d'un film magnifiquement tourmenté. Le marivaudage habituel y prend un accent cruel, la tendresse a laissé place au sourd désespoir de Bongwan, un homme piégé dans sa passivité chronique, désespoir souligné par la déchirante petite phrase musicale qui parsème le récit.
A l'image de ces quelques notes proustiennes dont la limpidité est brouillée par un grésillement lo-fi, Le Jour d'après est l'histoire d'un parasitage inoculé via le personnage d'Areum, interprété par Kim Min-Hee. Entre une maîtresse et une épouse tout aussi antipathiques l'une que l'autre, Areum, son employée d'un jour qu'il laissera partir sans rien vivre avec elle, est à la fois le poison qui vient complexifier une situation déjà tendue et son possible remède.
Si ce potentiel relationnel ne sera jamais exploré par le récit, il habite puissamment son hors-champ, un imaginaire où Bongwan et Areum finiraient par s'arracher à l'ennuyeux duo maîtresse/épouse. Cette tension née d'une pulsion inassouvie, ce motif du rendez-vous manqué cher à HSS y trouvent une tragique et sublime illustration."
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