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David Locke est un reporter basé en Afrique. Dans son hôtel, il découvre le corps sans vie d'un homme lui ressemblant. Il décide d'endosser son identité...
David Locke est un reporter américain basé en Afrique. Un jour où il se rend à son hôtel, il découvre le corps sans vie d'un homme lui ressemblant étrangement dans la chambre voisine. Il décide de lui prendre son identité et de vivre une nouvelle vie qu'il espère plus passionnante, ce qui l'amène à rencontrer une mystérieuse femme qui semble aussi perdue que lui. Ce qu'il ne sait pas, c'est que le cadavre dont il a pris l'identité était un espion au service d'un groupe terroriste... L'errance d'un homme sublimée par la caméra d'Antonioni, qui dilate le temps et l'espace à l'extrême, et close par un travelling optique époustouflant, l'un des mouvements de caméra les plus marquants de l'histoire du cinéma. En compétition au festival de Cannes, en 1975.
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"Dans ce film, David Locke, reporter à l’éthique plutôt élastique, est en Afrique afin de prendre contact avec des rebelles. En revenant à s
"Dans ce film, David Locke, reporter à l’éthique plutôt élastique, est en Afrique afin de prendre contact avec des rebelles. En revenant à son hôtel suite à une excursion catastrophique durant laquelle sa voiture s’est ensablée, il découvre que son voisin de chambre est mort. Celui-ci lui ressemblant physiquement, il décide d’inverser les identités et donc de se faire passer pour mort. Commence alors pour lui une nouvelle vie…
Quelle joie de changer de peau à un moment où l’on ne peut que constater sa médiocrité, son échec, quand chaque minute est pénible et que l’apesanteur vous cloue un peu plus à la surface d’un monde qui semble totalement vous ignorer. Quelle joie de changer de peau quand les souvenirs d’une ancienne vie deviennent inadmissibles, intolérables. Pourtant, il ne faudrait pas considérer cette décision folle de dire adieu à son existence passée en endossant la personnalité d’un autre homme comme la suite d’un fait marquant, d’une rupture tranchante aux conséquences irrémédiables. Non, ce ne sera pas un « big-bang » existentiel, mais bien une décision consécutive au hasard et à une accumulation de déceptions, de petits ratés qui font de vous un homme désespérément moyen. Pas vraiment de grand écart chez Antonioni, de clochard devenant roi, mais bien de simples hommes moyens empêtrés dans de mornes existences, sans vie, sans affect, sans éclat, lentement et sûrement dévorés par les habitudes et le renoncement, tentant de trouver un second souffle."
"Profession : reporter est le dernier chef-d’œuvre (et selon nous le plus beau) de la période internationale du cinéaste, avant un hiatus de
"Profession : reporter est le dernier chef-d’œuvre (et selon nous le plus beau) de la période internationale du cinéaste, avant un hiatus de six ans rompu en 1981 par l’expérimental Mystère d’Oberwald. Ce qui bouleverse ici, et touche au plus juste de la modernité, c’est qu’Antonioni y filme la naissance d’un monde où l’image ne se contente plus de tromper, mais enserre, enferme et digère toute étincelle de liberté. Et il le fait par une magistrale leçon de mise en scène : deux heures durant, il montre un personnage qui cherche à fuir le cadre, mais que la caméra, par des panoramiques torves ou des coupes impavides, comme automatisés, finit toujours par rattraper. C’est seulement par le plan-séquence, censé être le procédé par excellence de l’omniscience, qu’il parviendra à se faire oublier.
La leçon ne tombera pas dans les yeux d’un aveugle, puisque Brian De Palma (dont Blow out prouve, si besoin était, qu’il est un admirateur du maître italien) usera exactement du même procédé dans L’Impasse – on lira pour s’en convaincre Les Mille Yeux de Brian De Palma de Luc Lagier. Quarante-deux ans plus tard, la pertinence du propos reste intacte."
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