UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
This is a modal window.
Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.
Fin de la fenêtre de dialogue.
Pendant l'occupation, Monsieur Klein, marchand d'art, s'aperçoit qu'un homonyme juif utilise son nom. Losey offre à Delon un vertigineux rôle kafkaïen.
À Paris, pendant l'occupation, Monsieur Klein, un Français d'origine alsacienne, acheteur d’œuvres d'art à bas prix, un peu trafiquant, reçoit chez lui le journal "Les Informations Juives". Il découvre qu'un homonyme juif se sert de lui comme paravent pour de mystérieuses activités. Monsieur Klein se lance sur la piste de son double... Après une collaboration sur "L'Assassinat de Trotsky", Losey offre à Delon un vertigineux rôle kafkaïen qui est l'un des sommets de sa carrière. Un film allégorique, qui raconte aussi la guerre comme le cauchemar d'une chute sans fin.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
" C’est un film magistralement mis en scène et dont les images, éclairées par Gerry Fisher, sont superbes.
" C’est un film magistralement mis en scène et dont les images, éclairées par Gerry Fisher, sont superbes. On peut admirer la fluidité des mouvements de caméra, la construction en labyrinthe des décors, qui - vieilles rues de Paris, appartement, château en Ile-de-France et itinéraire de la rafle - mènent implacablement au souterrain reliant le Vél’ d’Hiv au train de déportation. On peut admirer l’esthétique baroque des images. Et ne pas être d’accord sur le fond.
Le propos de Losey n’était pas historique mais métaphysique : faire une autre représentation du Procès, de Kafka (qui était juif et dont le personnage s’appelait M. K... comme Klein). L’indifférence et l’inhumanité de l’homme envers l’homme, la perte de l’identité dans un appareil bureaucratique dont on ne voit que les fonctionnaires, la culpabilité fictive des boucs émissaires sont des .thèmes qui restent, malheureusement, contemporains et prêtent toujours à la parabole. Pour traiter ces thèmes qui apparaissent, avec évidence, dans le scénario « policier » de Franco Solinas, embrouillé d’un lacis de symboles, Losey s’est appuyé sur une réalité historique dont il n’a pas cherché, a-t-il dit, une reconstitution précise.
Evidemment, il est tentant - et facile - devant un tel film, séduisant par sa forme et par l’interprétation très dominée, très travaillée, de son « héros », Alain Delon, de se laisser aller à la démarche intellectuelle. Mais l’histoire est là, à laquelle il a bien fallu faire des références constantes, l’histoire saignante, vivante, qui se défend contre l’abstraction, contre l’intellectualisme."
" La complexité des personnages et du récit est encore accentuée par la façon magistrale dont Losey r&egra
" La complexité des personnages et du récit est encore accentuée par la façon magistrale dont Losey règle des scènes où se jouent deux actions simultanées. Ainsi, tandis que sa maîtresse le quitte à regret, en traînant sa valise, avec l'envie d'être retenue, Robert K. lit dans un journal l'annonce de la mort d'un certain Robert Klein au cours d'un attentat manqué. Deux informations capitales nous sont données simultanément : le départ du seul être sympathique de cet univers inquiétant et la disparition officielle de ce double encombrant. Et puis Joseph Losey n'hésite pas à faire carrément appel au fantastique. Dans un train qui, un moment lui permet de fuir loin du danger, K. se trouve face à une jeune femme dont il devine (?) tout de suite qu'elle est la maîtresse de l'autre Klein. Cette fille au sourire énigmatique, et qui semble tout savoir de lui c'est, bien sûr, le destin, l'instrument de sa perte...
Mais est-ce bien sa perte ? Ne serait-ce pas, au contraire, le signe de sa rédemption ? Là encore Joseph Losey nous laisse apparemment libres de choisir. Pourtant, il nous a montré l'horreur des persécutions et de ceux qui sont ses instruments pour pour que nous nous sentions complètement libres de notre choix. Devant tant d'ignominie, de souffrance et d'horreur, tant d'humiliation aussi, le rachat s'impose. C'est à ce prix que Monsieur Klein est un film moral, ajoutant ainsi cette qualité suprême à toutes celles, artistiques et techniques, qui font de cette oeuvre l'une des plus accomplies parmi les grandes réussites du cinéma d'aujourd'hui, parmi les grands classiques de demain."
"Cette somptueuse évocation d'une fable étrange et atroce, ici à mi-chemin entre la réalité la p
" Est ce parce que Losey a une expérience personnelle de la persécution ? Mêlant le suspense de l'intrigue poli
" Est ce parce que Losey a une expérience personnelle de la persécution ? Mêlant le suspense de l'intrigue policière aux étrangetés d'un conte à l'allemande avec « double », il a réussi un film haletant, labyrinthique, plein de chausse-trapes, de porte-à-faux, de décalages, d'obscurités qui se dérobent à l'éclaircissement trop rapide. Sous la poigne de Losey, Delon excelle en samouraï du martyre juif se faisant hara-kiri sous le plein soleil noir de la croix gammée. "
Jean Louis Bory, 24/05/1976DelphineCaron177 au sujet de
Ciné Phil au sujet de
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE