
Alex Van Warmerdam : " Buñuel était quand même un sacré enfoiré !"
VIDEO | 2015, 14' | Absurdes ? Noirs ? Grinçants ? Employez ces mots devant Alex Van Warmerdam pour parler...
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Une veuve retrouve la garde de son fils, un adolescent violent. Ils rencontrent une mystérieuse voisine qui va les aider à retrouver une forme d'espoir.
Après une longue séparation, Diane retrouve son fils, un adolescent hyperactif et violent. Leurs retrouvailles sont tumultueuses, sous le regard d'une nouvelle voisine qui vient bientôt se joindre à leur envie, après les déchirements, de trouver une forme d'équilibre et d'espoir... Le film coup de coeur du festival de Cannes 2014, Grand Prix du jury.
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"(...) Le Rimbaud du cinéma, le Québécois fiévreux signe en effet avec Mommy, portrait d’une famille monoparentale dysfonctionnelle, un fil
"(...) Le Rimbaud du cinéma, le Québécois fiévreux signe en effet avec Mommy, portrait d’une famille monoparentale dysfonctionnelle, un film porté tout du long par la grâce. La géniale Anne Dorval, égérie de Dolan, y interprète Diane, quinquagénaire un brin vulgaire qui élève seule son fils (Antoine-Olivier Pilon, une révélation), un ado atteint de TDAH -Trouble Déficit de l’Attention Hyperactivité. Aidée par une voisine mal dans sa peau (Suzanne Clément, autre fidèle), elle va tout tenter pour ne pas renvoyer Steve dans une unité médicale spécialisée.
Le premier film de Dolan, J’ai tué ma mère, racontait le désamour d’un fils pour sa génitrice –déjà interprétée par Anne Dorval. Cinq ans plus tard, Mommy dit à peu près l’inverse, à une nuance près : Diane aime Steve plus que tout, mais pas au prix de sa santé mentale à elle, de sa vie sentimentale et sociale qui la fuit. Surtout, elle est incapable d’assurer la sécurité de son rejeton incontrôlable, dont les accès de violence et de désespoir peuvent à tout moment se retourner contre lui. Dolan filme ce combat perdu d’avance avec l’énergie du désespoir. Les scènes d’empoigne et de réconciliation se succèdent, voire se chevauchent ; l’humour vache et le drame majuscule cohabitent dans le même plan.
Mommy ne ressemble à rien d’autre qu’à un film de Dolan, hyperbolique, vivant et singulier. Grâce à une mise en scène immersive qui colle au plus près des personnages, le prodige québécois fait de nous les témoins groggy d’un cauchemar familial up and down, rythmé par des tubes kitsch et des idées formelles proprement stupéfiantes. La critique est KO. Ma mère, ce héros."
"(...) Avec Mommy, Xavier Dolan, 25 ans et déjà cinq films, franchit un cap, passe plusieurs vitesses à la fois. Il s'envole. Il n'a même p
"(...) Avec Mommy, Xavier Dolan, 25 ans et déjà cinq films, franchit un cap, passe plusieurs vitesses à la fois. Il s'envole. Il n'a même plus besoin d'un sujet choc (le changement de sexe de Melvil Poupaud dans Laurence Anyways) ni d'emprunter au cinéma de genre (le thriller hitchcockien dans Tom à la ferme). Pour maintenir la tension pendant plus de deux heures, il lui suffit, cette fois, de faire exister intensément ses trois cabossés magnifiques et d'orchestrer une savante alternance d'accélérations et d'accalmies.
(...) La prouesse passe, évidemment, par ces actrices époustouflantes que sont Anne Dorval et Suzanne Clément. L'une et l'autre font irrésistiblement penser à Gena Rowlands chez John Cassavetes, sans que la comparaison leur fasse d'ombre. La mère, lasse, énervée, volontiers vulgaire, a quelque chose de Gloria, elle aussi flanquée d'un môme encombrant. La voisine à l'élocution bloquée rappelle une certaine « femme sous influence », héroïne dont l'émotivité extrême altérait l'expression. Et, face à elles, le jeune Antoine-Olivier Pilon incarne, avec une fougue à tout casser, une figure nouvelle dans l'univers du cinéaste : un adolescent strictement hétérosexuel, tour à tour taurillon agressif et agneau apeuré.
A ces héros boiteux, comme à cette banlieue prolétaire de Montréal, Xavier Dolan donne un style rutilant. C'est le paradoxe d'un auteur-réalisateur nourri depuis l'enfance de cinéma hollywoodien (il ne jure que par Titanic), mais resté, pour l'instant, dans son jus québécois et dans l'économie de l'art et essai. Mommy est donc merveilleusement hybride : mi-naturaliste mi-« bigger than life » (plus grand que la vie), tour à tour terre à terre et parcouru de somptueuses envolées lyriques ou oniriques. Mais aussi d'espiègles coups de théâtre formels : les dimensions de l'écran changent subitement, et avec elles l'horizon des personnages.
L'irruption des chansons est encore plus décisive que dans les films précédents. Elles sont le seul héritage du père, disparu quelques années plus tôt — il a laissé une simple compilation sur CD. Elles peuvent devenir le moteur d'une scène et de l'action. Exacerber les rapports de force qui sont le grand sujet du cinéaste. Ou bien les suspendre, le temps d'une parenthèse, d'un abandon voluptueux, d'une ivresse partagée. Là est sans doute la veine la plus bouleversante de Mommy : autour d'un buffet salami-mousseux, « c'est Versailles » à la portée des derniers de la classe, et une virée en voiture peut tourner à l'instant magique. Ou comment trois êtres fragiles, mal barrés et le sachant, s'inventent ensemble un répit."
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