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Lise, 18 ans, vient d'avoir son bac. Mais depuis deux ans, Lise porte un bracelet car elle est accusée d'avoir assassiné sa meilleure amie.
Lise, 18 ans, vit dans un quartier résidentiel sans histoire et vient d'avoir son bac. Mais depuis deux ans, Lise porte un bracelet car elle est accusée d'avoir assassiné sa meilleure amie, Flora. Alors que le procès approche, la vie de Bruno, son père, ne tourne qu'autour de ces quelques jours au cours desquels il sait que le destin de sa fille va se jouer, au beau milieu d'une cour d'assises.
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"Le décorum de ce tribunal est sobre, moderne, fonctionnel, bien loin des ors de la République, comme le sont souvent en
"Le décorum de ce tribunal est sobre, moderne, fonctionnel, bien loin des ors de la République, comme le sont souvent en France les palais de justice. L’essentiel du film s’y déroule. Le reste suit le couple des parents (interprétés avec sobriété et intelligence par Roschdy Zem et Chiara Mastroianni) s’efforçant de soutenir leur fille, malgré l’inquiétude et le doute. Un doute, omniprésent pour le spectateur, qui est l’une des forces du film. Alors qu’ils sont pourtant habituels dans ce type de récit, il n’y a dans La Fille au bracelet aucune séquence entre l’inculpée (la révélation Mellisa Guers) et son avocate, les montrant élaborer une stratégie – qui pourrait donner au spectateur un statut omniscient. Au contraire, on ne sait rien, ou guère plus que les autres. Et pourtant il faudra trancher. Et si le film ne donne pas une réponse claire, puisqu’il n’y a pas de flash-back nous montrant la scène, il décide tout de même. La justice se prononce, la décision sera rendue, établissant une vérité indiscutable en l’état, c’est-à-dire en l’absence de preuves ou d’éléments supplémentaires. Une vérité peut-être imparfaite, car le doute subsiste, mais une vérité nécessaire."
Pierre Charpilloz"À force de frustrer toutes nos aspirations à trouver un point stable auquel se fixer, une vérité indubita
"À force de frustrer toutes nos aspirations à trouver un point stable auquel se fixer, une vérité indubitable, Stéphane Demoustier nous amène au-delà d’un cas particulier, vers une réflexion plus large sur le rapport de chacun à autrui et sur la difficulté d’accepter la complexité. Dans la salle d’audience, les regards ne cessent de se charger des affects suscités par les témoignages et de les renvoyer ailleurs. Force est de constater que le visage de Lise, qui garde généralement son sang-froid, reste toujours le même, et que c’est le nôtre qui projette sur ce masque différentes intériorités. Melissa Guers impressionne dans cette perspective par sa capacité à ne jamais surjouer cette troublante présence-absence. À travers elle, La Fille au bracelet soulève des questions propres à la jeunesse d’aujourd’hui tout en les inscrivant dans une histoire immémoriale du sexisme : Lise choque certains de ses aînés parce qu’elle s’est laissée filmer dans une situation intime, mais pourquoi l’impudeur du garçon n’étonne-t-elle personne ? Les relations entre les genres et les générations ne font cependant que souligner des phénomènes à l’œuvre dans tout type de relation à autrui : la tentation de juger, les conclusions potentiellement hâtives, la confusion possible entre jugement personnel et justice. À une époque qui a vite fait de créer des monstres, le film souligne à travers un cas pratique finement ouvragé les vertus de la modestie et de la prudence – aussi peu rassurantes soient-elles."
"Ce portrait d’une adolescente accusée de meurtre met au jour la profonde misogynie de la société. Un d&eacu
"Ce portrait d’une adolescente accusée de meurtre met au jour la profonde misogynie de la société. Un désir d’émancipation filmé par un cinéaste fasciné par un sujet insaisissable. C’est l’été. Sur une plage vide, une famille est filmée en plan large. La distance du cadrage appelle une forme de politesse, de pudeur, comme pour lui accorder un répit, une dernière grâce. Soudain, l’arrivée de policiers fissure ce cadre paisible sans qu’un changement d’échelle de plan ne dramatise l’intrusion. C’est un hold-up sans adrénaline, le rapt sans éclat d’une harmonie : la jeune fille suit ses "ravisseurs" sans piper mot. C’est par cette image imperturbable qui contient toute l’inquiétante impassibilité du film que s’ouvre La Fille au bracelet."
Marilou Duponchel"Emprisonnée puis laissée en liberté conditionnelle, Lise (magnifiquement interprétée par Meli
"Emprisonnée puis laissée en liberté conditionnelle, Lise (magnifiquement interprétée par Melissa Guers), passe en jugement, un bracelet à la cheville. La jeune femme est en effet soupçonnée du meurtre de son amie Flora car elle est la dernière personne à l’avoir vue vivante, après l’avoir quittée suite à une soirée passée chez elle.
L’enquête à charge révèlera que Lise ne menait pas forcément la vie que devrait avoir une « jeune fille de bonne famille ». Un argument qui sera utilisé par la procureure (Anaïs Demoustier) pour pouvoir la discréditer lors du procès.
La thématique est ici identique à celle de l’excellent film policier Une part d’ombre de Samuel Tilman : il ne faut pas confondre la vie que mènent les gens et les actes qu’ils auraient potentiellement commis. Mais ici, l’action se situe dans le prétoire. Le spectateur découvre les éléments de l’enquête au fur et à mesure des débats et se retrouve ipso facto dans la peau d’un juré.
Pour le réalisateur la vérité importe peu, nous ne sommes pas dans Le crime était presque parfait d’Alfred Hitchcock ou dans L’invraisemblable vérité de Fritz Lang. Ce qui intéresse avant tout le cinéaste Stéphane Demoustier, c’est le fait de montrer ce que peut être la vie d’une adolescente de nos jours qui doit faire face au jugement prétendument moral porté par la « bonne » société sur sa conduite. En cela, Roschdy Zem (son père Bruno), et Chiara Mastroianni (sa mère Céline) sont parfaits en parents tombés du placard, bouleversés par ce qu’ils apprennent sur la vie de leur fille."
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