
Cannes :
La 77e édition du Festival International du film de Cannes a débuté le 14 mai 2024 et nous...
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Une vieille femme des montagnes du Shinshu atteint l'âge de 70 ans. Selon la coutume, elle doit se rendre sur le sommet de Narayama pour se laisser partir.
Orin, une vieille femme des montagnes du Shinshu, atteint l'âge fatidique de soixante-dix ans. Comme le veut la coutume, elle doit se rendre sur le sommet de Narayama pour être emportée par la mort. La sagesse de la vieille femme aura d'ici-là l'occasion de se manifester.
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"Seconde version d’un film déjà réalisé par son compatriote Keisuke Kinoshita en 1958, lui-même
"Seconde version d’un film déjà réalisé par son compatriote Keisuke Kinoshita en 1958, lui-même inspiré de l’œuvre du romancier Shichiro Fukuzawa, cette Ballade de Narayama adopte un réalisme soutenu. Ici, Imamura choisit de décrire froidement une tradition séculaire et les mœurs primitives d’un Japon ancestral, celui d’avant l’occidentalisation. Il y démontre volontiers le comportement bestial de l’être humain, entre rites hors du temps et beautés sépulcrales. Mais la cruauté qui atteint des sommets de perfection se trouve souvent apaisée par un profond lyrisme et le portait bouleversant d’une relation filiale déchirante. Une superbe réflexion sur la vieillesse et le laisser partir en adéquation avec la volonté du réalisateur de La Femme Insecte et de L’Anguille (sa seconde Palme, en 1997) d’aborder à la façon d’un ethnologue une culture qui n’est plus. Le film, qui célèbre ses 35 ans en 2018, sera proposé dans une version restaurée 4K, dans les salles françaises, à partir du 11 juillet."
Mathilde Tellier"La Ballade de Narayama dispose d’un indéniable ton anthropologique. Le récit explore la coutume ubasate
"La Ballade de Narayama dispose d’un indéniable ton anthropologique. Le récit explore la coutume ubasate encore en vigueur dans le Japon pauvre et rural des années 1860 : ne disposant pas d’assez de ressources alimentaires, les villages montagnards en autarcie limitaient leur population par l’abandon des cadets et des personnes âgées devenues inaptes au travail des champs. Dans une existence aussi rude, l’individu importe moins que la collectivité. C’est dans cet intervalle entre les désirs personnels et les devoirs envers la communauté que se love le regard de Shōhei Imamura. (...) Pour autant, Imamura ne sombre pas dans le misérabilisme.
(...) Un plan magique, en champ-contrechamp, en offre l’archétype : Tatsuhei abat un lapin au fusil lors d’une chasse, mais laisse un rapace emporter sa proie. Au lieu d’abattre à son tour celui qu’une logique d’appropriation de la nature considèrerait comme un voleur, Tatsuhei préfère contempler le vol majestueux de l’oiseau repartant vers les cimes. Ce plan fait écho à un autre à venir : celui où Tatsuhei tire sur l’arbre au pied duquel a disparu son père trente ans plus tôt, qui fait basculer l’image dans un ralenti aux tons sépia, signe de la présence de l’esprit. Dans la spiritualité shintoïste, tuer un rapace a la même gravité qu’assassiner un père. Dans les deux cas, c’est le meurtre d’une entité d’un grand tout sacralisé.
S’il est un héroïsme dans le film d’Imamura, il ne repose pas sur des êtres exceptionnels, comme les samouraïs magnifiés par Kurosawa, mais dans l’ascèse quotidienne de petites gens, qui pratiquent un mode de vie sacrificiel afin d’assurer la continuité de la vie."
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