
Les Rendez-vous de Mars, sur UniversCiné
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Quand les manifestations ouvrières sont réprimées par le régime, Lech Walesa, simple travailleur, est porté par ses camarades à la table des négociations.
Lech Walesa est un travailleur ordinaire, qui doit composer avec une vie de famille. Alors que les manifestations ouvrières sont durement réprimées par le régime communiste, il est porté par ses camarades à la table des négociations. Son franc-parler et son charisme le conduisent vite à endosser un rôle national. Il ne se doute pas que sa vie va basculer, en même temps que la grande Histoire.
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" Dans un film tourné en hommage à Lech Walesa (...) Wajda (...) insuffle une dynamique historique qui (...) redonne aux événements du passé
" Dans un film tourné en hommage à Lech Walesa (...) Wajda (...) insuffle une dynamique historique qui (...) redonne aux événements du passé aussi bien leur poids politique que leur signification intime pour les individus qui les ont vécus. "
Jean A.Gili" En grand cinéaste qu'il a été, qu'il est encore, Wajda slalome avec brio entre tous les pièges qui menacent ce type d'histoire. Sa reconst
" En grand cinéaste qu'il a été, qu'il est encore, Wajda slalome avec brio entre tous les pièges qui menacent ce type d'histoire. Sa reconstitution de la Pologne de l'époque est une réussite totale. Petit clin d'oeil amusé : on voit, un instant, se glisser dans l'intrigue Jerzy Radziwilowicz, le héros de L'Homme de marbre (1977) et deL'Homme de fer (1981), histoire de souligner que le passé et le présent du cinéaste se rejoignent dans cette ode à l'amitié et au courage.
Elle commence avec les révoltes ouvrières, sauvagement réprimées dans les années 1970, se poursuit avec la grève des chantiers navals de Gdansk et se clôt par le célèbre discours prononcé, en 1989, au Congrès américain par un Walesa sur le point de devenir président... A la fois sincère, lyrique et presque désarmant à force d'idéalisme forcené, le film a plu en Pologne. Même à Walesa. Enfin, pas tout à fait : il a beaucoup critiqué — à tort ! — l'acteur chargé de l'incarner : « Je n'ai pas été un tel bouffon, a-t-il déclaré, un homme aussi arrogant ». Grâce à Wajda, il est tout près de la béatification, pourtant... "
" Du haut de ses 88 ans, Andrzej Wajda affirme que cette évocation du parcours de celui qu’il considère comme le seul héros polonais vivant
" Du haut de ses 88 ans, Andrzej Wajda affirme que cette évocation du parcours de celui qu’il considère comme le seul héros polonais vivant est son oeuvre la plus ambitieuse. Se concentrant sur la période des succès et n’évoquant pas les années 90, plus controversées, le cinéaste assume clairement sa fascination pour un personnage au destin hors norme dont il retranscrit judicieusement les allers-retours entre action publique et vie privée.
Au-delà de la force immersive de la reconstitution, le film revient souvent à l’interview que Walesa a donnée à la journaliste Oriana Fallaci en 1981, durant laquelle il prend du recul sur lui-même et se vit comme un sujet en train de faire l’Histoire. En contrepoint, les cruelles séquences avec son épouse Danuta soulignent la difficulté à mener une vie familiale au milieu du tumulte politique et transforment ce biopic en stimulant miroir à deux faces. "
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