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Les banques n'étant plus d'un rapport assez lucratif, trois truands décident de se recycler en enlevant des personnalités.
Déconcertés par la nouvelle société de 1972, où l'argent ne se trouve même plus dans les banques, une bande de petits truands décident de s'adapter. Ils vont donc se recycler en enlevant des personnalités. Le premier sur la liste n'est autre que Johnny Hallyday !
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" (...) Associés pour le pire, ces néo-malfrats vont donc chercher leur voie en réussissant de jolis coups comme forcer un producteur à leu
" (...) Associés pour le pire, ces néo-malfrats vont donc chercher leur voie en réussissant de jolis coups comme forcer un producteur à leur donner tous ses dollars avec le sourire (ce qui met fin à la légende du producteur sans argent), ou détourner un Boeing 747 pour percevoir une rançon de 2 milliards A.F.
La politique menant le monde et étant, tout compte fait, le plus lucratif des rackets, ils se font initier par tous les spécialistes de la question, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, avec le seul souci de bien se remplir les poches. Et aussi de bien s’amuser ! Car à quoi servirait d’être riche si l’ennui s’entassait en même temps que les pièces d’or?
Avec ce bel entraînement, ils trouvent le moyen de rire, même dans les pires situations, ce qui permet parfois à l’humour noir de montrer le bout de l’oreille, dans l’aventure de ces garçons qui ne seront jamais des adultes et qui rigolent comme des gamins à tout propos et même hors de propos. Pour Claude Lelouch, et pour ses joyeux interprètes, ce film est une récréation de luxe. Tout ce petit monde s’est beaucoup promené, s’est déguisé, a fait des farces, prenant comme règle que si on s’amuse, on amuse les autres, même si les moyens employés sont parfois simplets et si la décontraction un peu complaisante engendre des longueurs.
On a plaisir à voir Lino Ventura abandonner son personnage de dur impassible, à découvrir un Jacques Brel hilare et à sentir tout l’humour que Charles Denner cache sous son air taciturne. Charles Gérard a sa faconde habituelle et le nouveau comique italien Aldo Maccione ne se laisse pas distancer, loin de là.
Quant à Nicole Courcel, elle n’a aucun mal à nous surprendre en meneuse du syndicat des prostituées, qui réclame la Sécurité sociale, la prime de risque et les congés payés. Il n’y a aucune raison pour que l’ouragan de recyclage qui souffle sur toutes les professions ne vienne pas bouleverser le plus vieux métier du monde. "
" (...) Cela ne manque pas d'ingéniosité comique. La satire s'ébauche même sans trop se montrer. Elle s'apparente au canular. Une candeur q
" (...) Cela ne manque pas d'ingéniosité comique. La satire s'ébauche même sans trop se montrer. Elle s'apparente au canular. Une candeur que l'on peut croire voulue suggère ce que serait une bande dessinée politique. Caricature et fraîcheur d'âme. On égratigne au passage les poncifs et les snobismes contemporains. On se moque un peu des nouveaux dogmes tenus pour sacrés. On raille les contradictions marxistes. Preuve de courage, car l'auteur s'assure ainsi l'hostilité de plusieurs clientèles. Il va même jusqu'à s'offrir comme une sorte d'anti-Godard.
Le récit parfois s'alourdit un peu quand les intentions le surchargent. Par exemple au cours de l'épisode sud-américain légèrement composite. Une certaine débauche d'intention gâche, aussi le coup de théâtre final qui, plus net, gagnerait, en efficacité.
Mais dans l’ensemble les qualités l'emportent : bonne humeur naïve, entrain démystificateur, style désinvolte et léger, les cinq acteurs principaux, Lino Ventura, Jacques Brel, Charles Denner, Aldo Maccione, Charles Gérard, accordent numéro personnel et travail d'équipe. Nicole Courcel, charmante en libératrice des demoiselles de petite vertu. "
" L’aventure, c’est l’aventure et Lelouch c’est Lelouch. Autrement dit, ne cherchez pas ici finesses, subtilités, un art hautain à la Rober
" L’aventure, c’est l’aventure et Lelouch c’est Lelouch. Autrement dit, ne cherchez pas ici finesses, subtilités, un art hautain à la Robert Bresson. Mais pour du Lelouch, c’est du bon Lelouch. Dans la veine du Voyou. C’est-à-dire que la démagogie du sujet est plus ou moins sauvée par l’humour et surtout par le jeu décontracté des comédiens qui improvisent, batifolent, en remettent, mais semblent s'amuser tellement que leur bonne humeur est contagieuse.
Imaginez cinq filous minables ou malchanceux que les hasards de la vie et de la filouterie font se rencontrer. Ils se reconnaissent et deviennent les meilleurs amis du monde. Et voilà Lino Ventura, Jacques Brel, Charles Denner, Charles Gérard et Aldo Maccione qui vont s’efforcer d’utiliser l’air du temps pour réussir de fructueuses escroqueries.
En bons fils de Lelouch, ils ne sont pas particulièrement délicats sur le choix des moyens ! Mais, comme leur père, ils visent l’efficacité. Ils font dans le kidnapping. Ni plus ni moins. Mais ils ne kidnappent pas n’importe qui. Johnny Hallyday, un émule de Che Guevara, le pape, voilà de bonnes victimes ! Des victimes rentables. La publicité, la politique et la religion sont d’un excellent rapport. Et la politique, de surcroit, est un bon alibi. On peut faire figure de héros idéaliste alors qu'on ne s'intéresse qu’au fric !
Tout cela ne vole pas bien haut mais ce qu’il pourrait y avoir de raccrocheur dans cette mise en boite facile des gauchistes, des révolutionnaires et d’autres qui luttent pour des fins humanitaires est désamorcé par la drôlerie et l’allégresse de nos cinq malfrats. Ce pourrait être du poujadisme, c’est simplement une nouvelle aventure des Pieds Nickelés. Croquignol, Ribouldingue et Filochard se sont adjoints deux compères et, à la fois maladroits et rusés, ils réussissent à se sortir des pas les plus difficiles, tout en commettant de multiples bévues. Il faut l’avouer, on rit. Et beaucoup (...). "
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