UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
Los Angeles, 1970. Stan et sa famille peinent à vivre dans le ghetto noir. Lorsqu'il décide de retaper une vieille voiture, il entrevoit une nouvelle liberté.
Los Angeles dans les années 1970. Stan habite dans le ghetto noir avec sa femme et leurs deux enfants. Il travaille mais rentre épuisé et démoralisé. Lorsqu'un ami lui propose de retaper une vieille voiture. Stan entrevoit alors la possibilité d'une nouvelle liberté… Film de fin d’études de Charles Burnett, "Killer of Sheep" est aujourd’hui considéré comme un joyau du cinéma indépendant américain
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
" (...) Peu de films américains évoquent la classe ouvrière avec autant de compassion sur un ton aussi réa
" (...) Peu de films américains évoquent la classe ouvrière avec autant de compassion sur un ton aussi réaliste. L'abrutissement au travail, les jours qui se répètent, les voitures qui ne démarrent pas, les combines pour trouver un moteur qu'on ne peut pas se payer, les enfants qui énervent parce qu'ils sont là, les couples que la réalité rattrape, l'empathie silencieuse de Stan pour les moutons qu'il égorge chaque jour à l'abattoir. Killer of Sheep est fort par ses scènes de rue, de jeu d'enfants qui observent les grands et se chamaillent constamment, des garçons qui n'aiment pas les filles, des filles qui rangent le linge pendant que leurs frères affûtent leurs frondes.(...) La caméra est proche du quartier, des corps, des objets. Chaque image est une composition nouvelle, un fait exprès qui prétendrait ne pas se faire remarquer.
On ne regrette pas que la distribution se soit battue pour acquérir les droits musicaux : la bande son est captivante tant elle renvoie à l'Amérique noire, à l'histoire, à la rage de vivre et de se faire entendre. Dinah Washington, Paul Robeson, Elmore James, des voix du passé qui rappellent que l'Amérique de la liberté et de l'oppression ne s'est pas construite en un jour.
Killer of Sheep parle des gens avant de parler de la société, ne plaint personne, n'accuse personne, ne dénonce que la difficulté de supporter l'absence de prospérité et de rester du côté de la loi que l'on dit être le bon."
"(...) le premier film de Charles Burnett ressort à point nommé en 2008 : il se révèle aujourd'hui pi&e
"(...) le premier film de Charles Burnett ressort à point nommé en 2008 : il se révèle aujourd'hui pièce manquante d'un cinéma américain qui filme les Noirs autrement que comme les Sidney Poitier de service ou les stéréotypes de la blaxploitation. "
Charlotte Garson" Nous sommes à Watts, dans le ghetto des Noirs de Los Angeles. Ce n’est pas la misère intégrale des bidonv
" Nous sommes à Watts, dans le ghetto des Noirs de Los Angeles. Ce n’est pas la misère intégrale des bidonvilles mais une forme de tristesse et de pauvreté ressentie comme une fatalité inéluctable. Les hommes, les femmes, les enfants traînent, désœuvrés, hébétés, comme en sursis. En musique de fond, des blues, et même un peu de bel canto, ajoutent au cafard ambiant.
Bien sûr, l’auteur n’a pas cherché à plaire. Il a le courage et la naïveté de l’avouer. Mais son film se situe au-delà du plaisant ou du déplaisant ; c’est un témoignage quasiment ethnographique : moins un récit articulé qu un climat à la fois réaliste (multiplication de détails anodins, quotidiens, répétitifs) et symbolique files moutons que l’on tue à la chaîne dans les abattoirs où travaille le personnage principal du film).
Cette description d’un ghetto dépasse en pathétique les mélos traditionnels issus de la famille de l’oncle Tom."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE