
Pedro Almodovar : " Ce film est une étreinte que j'aimerais faire à tous les spectateurs"
A l'occasion de la sortie de Parle avec elle , le cinéaste s'est livré à l'ironique exercice de l'auto-int...
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Kika vit avec Ramon et le trompe avec son beau-père. Le frère de la bonne viole Kika pour Andréa Balafrée, reine de l'audimat qui débarque avec une caméra...
Kika, la volcanique, vit avec le beau Ramon. Mais elle le trompe avec Nicolas, un mystérieux écrivain américain. C'est alors que Pablo, le frère de Juana, la bonne moustachue qui est amoureuse de Kika, viole justement Kika. Et à cet instant débarque Andréa Balafrée, la reine des "reality shows" et de l'audimat, avec sa caméra vissée sur le crâne... Vous êtes perdu ? Profitez, c'est du Almodovar !
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" Dans Kika, l'enfer est abstrait, plus dur, plus agressif parce qu'on ne peut le cerner. La tension est dans l'atmosphère, plus pesante, ju
" Dans Kika, l'enfer est abstrait, plus dur, plus agressif parce qu'on ne peut le cerner. La tension est dans l'atmosphère, plus pesante, justement parce que c'est un film beaucoup moins réaliste, qui représente plus des idées que des personnages ou des situations. Kika raconte le malaise des grandes villes et je voulais le montrer comme quelque chose que l'on respire dans l'air, c'est pourquoi on ne voit presque jamais la ville dans le film. » (Pedro Almodóvar)
Film étrange, Kika semble pour Almodóvar une expérience d'apprenti sorcier : une plongée dans l'insensibilité, l'inhumanité. Tout ce que lui est étranger. En spectaculaire présentatrice d'un reality show, Victoria Abril est ici la grande prêtresse d'un monde cynique qui se délecte du malheur, de l'horreur. Viol, meurtres, voyeurisme, trahison : tous les personnages de Kika se révèlent, peu ou prou, des sans-cœur. Sauf Kika. Maquilleuse lumineuse, Kika est la féminité, la tendresse, la fantaisie... le fleuron d'une espèce menacée.
Mettant à l'épreuve la résistance de son héroïne (le charme de Kika est-il soluble dans la barbarie banale ?), Almodóvar oppose des personnages symboles, souvent plaisants (comme des figures de bande dessinée) mais un peu théoriques. Film d'idées, Kika est un grain de folie qui dérègle l'univers d'Almodóvar, et au-delà, le cinéma."
" Plus que jamais, le cinéaste pratique un éclectisme délirant, mélange tous les genres en passant sans crier gare ; du mélo à la comédie et
" Plus que jamais, le cinéaste pratique un éclectisme délirant, mélange tous les genres en passant sans crier gare ; du mélo à la comédie et du thriller à la bande dessinée, et prend le risque, à force de tordre le cou à la narration traditionnelle, de simplement s’autodétruire (...) On le savait, chez Almodovar, le sexe rend fou. Hanté par le suicide de sa mère, Ramon ne peut faire l’amour qu’en photographiant l’acte sexuel, Nicholas, séducteur, ne révélera qu’à la fin de l’histoire sa véritable nature, qui n’a rien de charmant. Quant à Andréa Balafrée, femme-camera prête à tout pour les besoins d’un reality-show, elle résume l’angoisse du metteur en scène face à la dérive des images, lorsque le voyeurisme tient lieu d’esthétisme et que la loi du marché supplante la loi du désir. Grâce aussi à l’interprétation de Victoria Abril, c’est l’aspect le plus fort du film."
Anne Andreu, 20/01/1994Nos offres d'abonnement
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