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François vient de gagner au loto. Ce qu'il souhaite plus que tout, c'est de vivre avec Daniela. La beauté de Pigalle accepte son argent, pas sans conséquence...
François vient de gagner au loto. Ce qu'il souhaite par dessus tout, c'est de vivre avec Daniela, la beauté éblouissante de Pigalle. Contre l'argent du millionnaire, celle-ci accepte la proposition, mais le monde de la nuit ne s'abandonne pas si facilement...
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"Sacré Bertrand Blier ! Lui que l’on connaissait provocateur, cinglant, cultivant le pessimisme et l’humour noir (a
"Sacré Bertrand Blier ! Lui que l’on connaissait provocateur, cinglant, cultivant le pessimisme et l’humour noir (au point, dans son dernier film, Les Côtelettes, de s’y fourvoyer !), serait-il tombé dans un chaudron d’eau de rose ? (...)
Le scénario rebondit malicieusement, suscite de vrais suspenses, invente des personnages. (...) Passant sans crier gare, mais toujours à propos, de la guimauve à l’ironie sèche, de la violence au rêve, Blier délivre, à sa roborative manière, un message qui devrait remplir les salles bien au-delà de Noël : oui, un homme passe-partout (enfin, c’est tout de même ici Bernard Campan, tout en finesse, magnifique !) peut séduire, pour de bon, une « femme sublime ». Comment bouder ?"
"Ce qui frappe dans cette comédie, c’est la volupté avec laquelle Blier s’empiffre de son actrice, l’a
"Ce qui frappe dans cette comédie, c’est la volupté avec laquelle Blier s’empiffre de son actrice, l’aisance avec laquelle celle-ci communique son sex-appeal, puis sa dignité, lorsque son personnage découvre le délice d’être à peine effleurée, la contagion de l’amour, la dévotion à un homme qui lui a rendu sa pudeur. (...)
On est saisi par le désespoir qui rôde, le monologue du copain toubib (Jeau-Pierre Darroussin), porte-parole moral de l'« étourdi », de l'« homme perdu », condamné à soigner le cœur meurtri de ses malades, à errer loin des pin-up par une fatalité comme sortie d’un roman de Houellebecq, dans l’humeur sombre des laissés-pour-compte du bonheur sexuel."
"... Contre toute attente, la beaufitude cède soudain le pas à la béatitude, la vulgarité s'efface dev
"... Contre toute attente, la beaufitude cède soudain le pas à la béatitude, la vulgarité s'efface devant l'humanité. Le cinéaste aux noirs fantasmes tente de renouer avec le meilleur de lui-même en piochant dans ses films d'antan. (...) Le plus souvent, Bertrand Blier lorgne du côté de Trop belle pour toi. Même utilisation de la musique classique, symbolisant la concrétisation du désir. Mêmes apartés en apesanteur, trahissant la profonde solitude des êtres. Qu'a-t-il de neuf à dire sur les dames ? Que leur répondant fera toujours leur force.
Moins clinquants qu'à l'accoutumée, mais tout aussi drôles et sournois, les dialogues restent une arme défensive de première efficacité. Quant aux hommes, Bertrand Blier chante leur émotivité et leur fragilité avec une profondeur nouvelle."
"... Vingt ans après Tenue de soirée, dix ans après Mon homme, Blier ressort la figure de la putain de son petit b
"... Vingt ans après Tenue de soirée, dix ans après Mon homme, Blier ressort la figure de la putain de son petit bazar perso (...) On découvre avec surprise que tout en restant dans les limites d’un univers machiste obsédé par la prostitution, les dialogues ont gagné en sobriété, jouant moins la carte d’une provocation verbale un peu ringarde."
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