
Nina Hoss, de cendres et de feu
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Eté 1980. Barbara est chirurgien-pédiatre dans un hôpital de Berlin-Est. Soupçonnée de vouloir passer à l’Ouest, elle est mutée dans une clinique de province.
Eté 1980. Barbara est chirurgien-pédiatre à Berlin-Est. Soupçonnée de vouloir passer à l’Ouest, elle est mutée par les autorités dans une clinique au milieu de nulle part. Isolée, méfiante, Barbara est bientôt troublée par les attentions de son médecin-chef. Est-il amoureux ? Ou chargé de l’espionner ?... "Le" grand film allemand de 2012 : Ours d'argent au Festival de Berlin. Toute l'atmosphère d'un pays rongé par l'inquiétude retranscrite par l'un des jeunes cinéastes les plus remarqués.
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"En remettant à Barbara l’Ours d’argent de la mise en scène, le jury de la dernière Berlinale, pr&eac
"En remettant à Barbara l’Ours d’argent de la mise en scène, le jury de la dernière Berlinale, présidé par Mike Leigh, a eu le nez fin. Barbara est le film d’un metteur en scène, un vrai, d’un agenceur de plans, d’un fin directeur d’acteurs, bref d’un cinéaste capable de donner de la tension à la moindre image.
A vrai dire, on le savait déjà de Christian Petzold, qui depuis Contrôle d’identité en 2001 a été le précurseur de la nouvelle vague allemande, marquant le retour de la rigueur formelle dans le cinéma d’outre-Rhin. Après une petite période de doute, son retour, avec Jerichow (2008) et surtout Yella (2007), tous deux sortis en même temps en France, creusait un peu plus le sillon d’un cinéma passionnant, haletant, attaché à l’écriture cinématographique comme celui d’Hitchcock, et posant sur la société de l’Allemagne de la postréunification un regard critique, voire ironique (...) La qualité du film de Petzold repose sur l’équilibre créé entre les deux forces qui le traversent, l’amour et le politique (la vie dans une dictature), dont la commune problématique repose donc sur la confiance (...)
Sans vanter le moins du monde les mérites du passé communiste (le climat de méfiance généralisé du film ne cherche à tromper personne), la mise en scène s’arroge le droit d’en montrer aussi les aspects positifs, avec ses propres armes – d’abord par l’image, aux couleurs vives qui mettent en valeur les paysages, les visages des personnages. Finie la grisaille généralisée des pays de l’Est qui était la norme choisie uniformément par les productions de l’Ouest – sans doute pas par hasard…
Le film de Petzold montre avec une réelle subtilité d’analyse, en évitant soigneusement de jamais tomber dans la métaphore, que la défiance entre les citoyens d’une même dictature s’accompagne d’une vertu insoupçonnée : l’attention aux autres. Certes, tout un chacun peut être un agent de la Stasi (nom qui n’est d’ailleurs jamais prononcé dans le film) mais cette autosurveillance généralisée engendre aussi parfois une solidarité inattendue entre victimes d’un même régime.
Un peu comme Ingrid Bergman dans Les Enchaînés d’Hitchcock, Barbara va bientôt se retrouver face à un dilemme : réaliser son rêve de s’évader de son pays (car il est possible) ou assumer la responsabilité de rester dans le sien pour tenter, à son niveau, d’améliorer la société comme elle ne va pas (Barbara sauve plusieurs de ses jeunes malades du pire).
Or ces deux décisions contradictoires coïncident justement avec les hésitations, les va-et-vient de ses sentiments. Qui aime-t-elle réellement ? Son amant passionné de l’Ouest plein aux as ou le Dr André, en qui la confiance s’installe au gré de leurs réussites médicales, mais aussi de leurs discussions ?
La réponse que ce beau personnage de femme donnera aux mille questions qui l’écartèlent sera magnifique, courageuse, ouverte, poignante. Et surtout habilement amenée par une succession de scènes à l’agencement réglé comme du papier à musique, au premier abord mystérieuses (la très belle séquence où Barbara rencontre la maîtresse d’un collègue de Jörg, son amant de l’Ouest), et qui pourtant rendent peu à peu compréhensibles les hésitations de Barbara, sa compréhension d’un monde toujours plus compliqué que ne le disent les idéologues de tous bords.
“Oh, Barbara, quelle connerie la guerre”, disait une chanson de Prévert. La Barbara de Petzold ne résout pas le conflit entre l’Ouest et l’Est. Mais elle incarne à elle seule les errements, les haines et les douleurs passées, profondes, souvent tues, de tout un peuple."
" On a rarement vu fiction totalitaire présenter une plastique si radieuse. Ouvert à tous les chatoiements et les lumi&e
" On a rarement vu fiction totalitaire présenter une plastique si radieuse. Ouvert à tous les chatoiements et les lumières de la campagne environnante, le film est d’une beauté aussi époustouflante qu’il est glaçant (...). Ici, dans chaque bruissement, chaque interférence au souffle impassible du vent, dans chaque silence même, sembler gronder un danger, et l’orfèvrerie du travail sonore drape le film du climat de paranoïa coupante de l’époque.
Barbara s’est vu décerner le prix de la mise en scène au dernier festival de Berlin, et l’on ne saurait imaginer récompense mieux ajustée, tant Petzold y déploie une virtuosité totale. Agité de courts-circuits incessants, de ruptures du récit dans le mouvement, de l’irruption d’intrigues concurrentes ou de parasitage de l’image par le son, ce portrait de femme clivée trouve une forme éblouissante dans son art souverain du contre-chant."
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