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L'histoire vraie d'Hélène et Paul, Bonnie et Clyde à la manque, braqueurs en cavale qu'un destin tragique finit par rattraper...
L'histoire vraie et le destin tragique d'Hélène et Paul, Bonnie et Clyde à la manque, braqueurs en cavale pris au piège de leurs pulsions les plus intimes ; donc les plus inexplicables... .
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" On pense aux Amants de la nuit, à La Balade sauvage, c'est-à-dire à tous les films romantiques avec jeunes couples de hors-la-loi en caval
" On pense aux Amants de la nuit, à La Balade sauvage, c'est-à-dire à tous les films romantiques avec jeunes couples de hors-la-loi en cavale. Ici on n'a pas affaire à des Bonnie and Clyde mythiques, mais à Paul et Hélène, deux enfants de prolo du Nord qui filent vers le Sud après un hold-up miteux et vont flamber leur maigre butin à Marseille. Un fait divers de 1977, dont le cinéaste s'est inspiré en le romançant. Si les situations ne sont pas excitantes et le parcours des héros un peu cliché, la mise en scène emporte la mise en laissant le maximum de latitude à ses interprètes (bravo Florence Loiret !), qui ne semblent pas dire un texte mais le vivre naturellement, sans emphase théâtrale. Reconverti tardivement au long métrage de fiction, Pierre Le Bret s'appuie de manière optimale sur son expérience de documentariste, en laissant respirer les scènes, en sachant les faire durer, en prenant le contre-pied absolu des diktats épileptiques du polar à l'américaine."
Vincent Ostria" Premier long métrage d’un documentaliste, également auteur d’un court métrage de fiction primé ( Les Yeux menteurs du jour, 1992), Bandit
" Premier long métrage d’un documentaliste, également auteur d’un court métrage de fiction primé ( Les Yeux menteurs du jour, 1992), Bandits d’amour est un galop d’essai banal (de par son scénario), référentiel et efficace (de par sa mise en scène très Nouvelle Vague), souvent touchant (de par la prestation passionnée de son interprète féminine, Florence Loiret).
En effet, cette cavale de deux jeunes gens du Nord, Paul et Hélène, inspirée d’un fait divers de 1977, n’a la prétention que d’emboîter le pas des classiques américains montrant des amants criminels en fuite, les Gun Crazy (Joseph H. Lewis), J’ai le droit de vivre (Fritz Lang) et autres Amants de la nuit (Nicholas Ray), qui eux-mêmes engendrèrent le Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard dont on retrouve ici le couple romantique en révolte contre la société de consommation, Pierre Le Bret ayant toutefois inversé le caractère des protagonistes (Paul est plus instinctif et écervelé que sa compagne).
Le film se laisse voir avec plaisir, ne perdant son rythme, jusque-là soutenu, que lors de la trop longue séquence qui se déroule dans la villa du gigolo aisé, rythme qu’il sait cependant retrouver par la suite pour atteindre son finale dramatique réussi. Autre aspect intéressant de ce beau petit film de rien, la dernière apparition à l’écran de Gérard Blain, dans le rôle d’un prêtre dont le dialogue renvoie fort curieusement au thème fondamental qui sous-tend toute son œuvre d’auteur. "
" Paul et Hélène fuient leur Nord natal en direction de la Côte d’Azur, après un hold-up pas bien glorieux. Pierre Le Bret, dont c’est le pr
" Paul et Hélène fuient leur Nord natal en direction de la Côte d’Azur, après un hold-up pas bien glorieux.
Pierre Le Bret, dont c’est le premier long métrage, est un metteur en scène déconcertant. Il commence par filmer très serré, au plus près de ses deux interprètes principaux (Florence Loiret et Vincent Ozanon), avant de les lancer le long d’un parcours d’obstacles cinématographiques qui mêle le pittoresque français (le cafetier du Nord et le patron de bateau provençal) et les références plus ou moins bienvenues au film noir et à son avatar de la nouvelle vague, incarnée ici par Gérard Blain, qui apparaît en curé de campagne dans un de ses derniers rôles.
Ce serait simplement intrigant et frustrant s’il n’y avait au milieu de Bandits d’amour une actrice qui arrête le regard par son engagement. Florence Loiret donne à Hélène une épaisseur et une fragilité presque sans commune mesure avec le film qui entoure son personnage. Et l’émotion naît plus de cet effort courageux et disproportionné que du destin scellé d’avance que le film prête aux deux Bandits d’amour. "
" Le couple en cavale : une spécialité américaine. Un thème souvent magnifié par des cinéastes inventifs et qui a engendré des chefs-d’œuvre
" Le couple en cavale : une spécialité américaine. Un thème souvent magnifié par des cinéastes inventifs et qui a engendré des chefs-d’œuvre impérissables tels Bonnie and Clyde, Les amants de la nuit ou Badlands.
Tirée d’un fait divers datant de 1977, cette variation française en mode mineur ne supporte naturellement pas la comparaison avec ces références écrasantes. Elle reste délibérément plus modeste dans sa conception artistique et souffre en outre d’un manque de moyens évidents. Néanmoins, bien que maladroit et parfois répétitif, Bandits d'amour pique la curiosité. Le début est brusque : en quête d’un ailleurs meilleur, Paul et Hélène, deux Ch’tis, braquent une banque et décampent, direction la Côte, avec leur maigre butin de quarante mille francs. Sur place, ils flambent : fringues, restos, champagne.
Le film piétine un peu, mais les comédiens confèrent de l’épaisseur aux personnages. Jeu fiévreux, une gueule à la Christopher Walken, Vincent Ozanon incarne l’impulsif et imprévisible Paul, animal traqué sans cesse sur le qui-vive. Florence Loiret, quant à elle, est incandescente en jeune fille prise dans les rets de l’amour, qui tente en vain de raisonner Paul et d’atténuer sa brutalité jaillissante.
Les divergences des amants vont s’accroître au contact d’un riche médecin, sorte d’(étr)ange rédempteur foirant sa mission. Car malgré des moments de répit (balades en mer avec un pêcheur...), ces deux-là courent à leur perte. Nul espoir de sortie, certes, mais le scénario ne téléphone pas pour autant la nature de la chute. Ultime qualité à mettre au crédit de cet honorable premier long signé Pierre Le Bret. "
Pierre Le Bret le reconnaît lui-même: en réalisant ce film, sous-titré Hold-up pour le bonheur, il s'est inspiré d'un fait divers réel (août
Pierre Le Bret le reconnaît lui-même: en réalisant ce film, sous-titré Hold-up pour le bonheur, il s'est inspiré d'un fait divers réel (août 1977) et il en profite pour rendre hommage à tous les grands films qui ont traité de ce sujet: la cavale désespérée d'un homme et d'une femme après un casse. On pense bien sûr à Bonnie and Clyde d'Arthur Penn, mais surtout (et la liste est longue) à Pierrot le fou (génialissime Jean-Luc Godard), Les Amants de la nuit de Nicholas Ray, J'ai le droit de vivre de Fritz Lang, Gun Crazy de Joseph H. Lewis (ressorti récemment) ou encore le superbe Badlands de Terence Malick. Que des chefs-d'œuvre !
Il n'était donc sans doute pas évident de se confronter à pareille concurrence. Pourtant, Pierre Le Bret a eu ce courage et il faut dire qu'il ne s'en sort pas trop mal. Dans la mise en scène d'abord qui, justement, adopte une sorte de linéarité et de mise en espace très sobres.
Dans le récit aussi, qui ne prend aucun parti et qui présente les protagonistes comme des êtres humains parmi d'autres, "un homme comme les autres hommes" selon la devise sartrienne. Par le jeu des acteurs encore, puisque les deux héros sont magnifiquement interprétés par Vincent Ozanon qui vient du théâtre (on l'a vu notamment chez Olivier Py) et Florence Loiret qu'on a découverte dans Seule, le court métrage de Erick Zonca qui sert un peu de brouillon à La vie rêvée des anges et qui nous montre cette jeune actrice plus fine et plus émouvante qu'Elodie Bouchez, maintenant un peu trop caricaturale (même si elle crevait l'écran, il faut bien le dire, dans cette Vie rêvée des anges).
On y découvre aussi la composition de Rémy Ventura, auteur compositeur interprète marseillais, dans le rôle un peu folklo d'un marinier à la Pagnol, mais très crédible (même l'accent, ce qui est rare au cinéma). Et le film permet aussi de mettre en scène la dernière apparition, remarquable, de Gérard Blain en prêtre, obligé de marier, sous la contrainte, notre couple en cavale.
On remarquera aussi le travail de l'image qui sait choisir cadrage et couleurs pour donner à ce film une sensation de fuite mêlée d'enfermement dans la folie qui ne nous laisse pas respirer. Jusqu'à cette dernière image, hommage au bleu rimbaldien et au visage de Belmondo dans Pierrot le fou, le bleu de la mer Méditerranée sur lequel le visage d'Hélène se découpe tandis qu'elle répand les cendres de son aimé dans le vent et les flots. "La mer, toujours recommencée." "Elle est retrouvée quoi ? L'éternité. C'est la mer allée avec le soleil ". Rimbaud à l'appui, encore une preuve que l'amour et la mort sont indéfectiblement mêlés.
A modest but very convincing lovers-on-the-run tale, Love Bandits reinforces the folly of robbing a bank with a guy you only recently met, n
A modest but very convincing lovers-on-the-run tale, Love Bandits reinforces the folly of robbing a bank with a guy you only recently met, no matter how much you love him. Inspired by a true incident that made headlines in Gaul in the late ’70s, distrib and producer-turned-heimer Pierre Le Brefs debut feature boasts excellent perfs by its young leads and a real feel for the down time and doubts built in to even the most dramatic circumstances. Fests and tube dates are pic’s natural destination.
Low-key and essentially polite — if premeditating — Helene (Florence Loiret) and Paul (Vincent Ozanon) promise to settle their tab at a cafe in dreary northern France moments before holding up a bank branch across the street They escape with 40,000 francs ($6,000).
On the long train trip to warmer, more glamorous Marseilles, Helene, who is 18, already has second thoughts — about the theft itself and , the guy she’s known for exactly 18 days. But moody Paul, 25, has no practical use for regrets or the specter of logical consequences. A handful of voiceovers from Helene fill in her moral struggle.
Paul’s volatile nature is given a workout when the couple is befriended by Fabien (Marc Chapiteau), a I middle-aged doctor with an expensive car. In a poignant scene, the youngsters force a priest (the late ; Gerard Blain) to marry them at gunpoint, even though church weddings carry no legal weight in France. The viewer suspects they’re headed for real trouble, but can’t foresee the form it eventually takes.
Score has a perversely ’60s/70sTV feel that enhances rather than undercuts the action. At fiftysomething, Le Bret has made a film that quietly combines the impetuosity of youth with the wisdom of age.
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