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Steve Carell
en 10 rôles
Depuis ses débuts dans la comédie jusqu’à ses rôles dramatiques plus récents, de la série au cinéma et de son rôle incontournable de Michael Scott dans The Office aux films politiques d’Adam McKay, Steve Carell s’est construit une carrière étonnante. L’acteur, qui se dévoile davantage dans le choix de ses rôles que dans les interviews, cultive son image d’homme normal, à la vie privée sans frasques ni aspérités et qui se dédie discrètement à sa famille hors des tournages. Une sorte de monsieur-tout-le-monde, qui peut d’autant plus se fondre dans une multitude de rôles.
Du vieux garçon coincé à l’homme politique, du bon père de famille au milliardaire parano, du doublage d’animation à l’incarnation de personnages réels, Steve Carell incarne toute une palette de rôles, qu’il sublime en insufflant à ses personnages une humanité, tout en explorant de multiples facettes de la masculinité. À l’occasion de l’arrivée de Foxcatcher dans l’abonnement, retour sur la carrière de Steve Carell en dix rôles.

Bruce Tout-puissant (Tom Shadyac, 2003)
Le premier rôle notable pour Steve Carell, c’est celui d’Evan, un présentateur télé rival de Bruce, le personnage de Jim Carrey. Malgré la brièveté de son apparition, Steve Carell vole presque la vedette à Jim Carrey, notamment le temps d’une scène hilarante dans laquelle son personnage est contrôlé par celui de Jim Carrey en coulisses, les deux acteurs fonctionnant en miroir. Il n’en faut pas plus à Steve Carell pour être remarqué par Universal, qui décide de lui confier son premier rôle principal avec 40 ans, toujours puceau l’année suivante..
Présentateur vedette, la légende de Ron Burgundy (Adam McKay, 2004)
Un nouveau second rôle iconique pour Steve Carell, encore une fois dans la peau d’un présentateur télé. Grosses lunettes, costumes seventies et punchlines presque dadaïstes : Steve Carell incarne Brick Tamland, présentateur météo aussi stupide qu’attachant pour une chaîne locale de San Diego dans les années 1970. Un rôle qui le place définitivement dans la liste des grands noms de la comédie américaine, aux côtés de ses confrères incarnés par Will Ferrell, Paul Rudd et David Koechner.

40 ans, toujours puceau (Judd Apatow, 2005)
Premier rôle principal et premier scénario de long-métrage pour Steve Carell et débuts de Judd Apatow en tant que réalisateur de cinéma : 40 ans, toujours puceau est le film de toutes les premières fois. Steve Carell y interprète Andy Stitzer, vendeur dans un magasin d’électronique, un personnage aussi maladroit que tendre et attachant. Succès à la fois critique et public, le film de Judd Apatow consacre Steve Carell comme un acteur comique de premier plan à Hollywood et lui ouvre les portes de plus grandes productions.

Evan tout-puissant (Tom Shadyac, 2006)
Steve Carell brille de sa propre lumière dans Evan tout-puissant. Une comédie divine dans laquelle il reprend le rôle de journaliste qui l’avait révélé trois ans plus tôt dans Bruce tout-puissant. Cette fois, c’est à Evan Baxter que Dieu (Morgan Freeman, qui d’autre ?) joue un tour extravagant en lui confiant la mission de construire une arche. Malgré les situations hilarantes et surréalistes, Steve Carell garde une sincérité émouvante et ajoute une profondeur surprenante à cette comédie fantastique..

Moi, moche et méchant (Chris Renaud, Pierre Coffin, 2010)
Steve Carell apporte en 2010 une dose d'humour et de charme au monde de l'animation grâce à son rôle emblématique dans Moi, moche et méchant. L’acteur y prête son inimitable voix au personnage de Gru, un super-vilain à l’accent russe et au cœur tendre. Il réussit à insuffler une humanité surprenante au personnage, le rendant attachant malgré ses intentions malveillantes apparentes et ses plans machiavéliques pour voler la lune. Un rôle que Steve Carell continuera d’incarner jusqu’au quatrième opus, prévu pour juillet 2024.

Crazy, Stupid, Love (Glen Ficarra, John Requa, 2011)
Dans l’espoir de reconquérir sa femme grâce aux conseils du très séduisant Ryan Gosling au top de sa forme physique, Steve Carell interprète de nouveau un homme drôle malgré lui, mais doté d’un grand coeur. La rencontre entre les deux comédiens est ainsi la principale promesse de Crazy, Stupid, Love, une comédie réalisée par le duo de réalisateurs John Requa et Glenn Ficarra à qui l’on doit I Love you Phillip Morris. Assumant son inspiration du côté de Judd Apatow et de son 40 ans, toujours puceau, Crazy, Stupid, Love est l'œuvre de la continuité pour Steve Carell, qui offre une prestation surprenante tant il se montre autant à l’aise dans les scènes comiques que dans les scènes dramatiques et romantiques.

Foxcatcher (Bennett Miller, 2014)
Plutôt habitué aux personnages comiques attachants, Steve Carell interprète dans Foxcatcher un rôle à contre-emploi, celui d’un milliardaire aussi excentrique qu’inquiétant, exerçant une emprise malsaine sur deux frères champions de lutte qu’il recrute pour son équipe olympique. Les maquillages prosthétiques rendent l’acteur méconnaissable (sourcils rasés, nez et dentitions modifiés…) pour devenir John E. du Pont, personnage ayant réellement existé. Un rôle sombre, qui lui vaut sa première nomination aux Oscars en tant que Meilleur acteur.

The Big Short: le casse du siècle (Adam McKay, 2015)
Après Présentateur vedette : la légende de Ron Burgundy et sa suite Légendes Vivantes, Steve Carell retrouve Adam McKay, qui s’éloigne de la comédie pour traiter des sujets plus sérieux. Autant film politique que comédie noire, The Big Short se penche sur l'effondrement du marché de l'immobilier en 2008. Steve Carell y incarne Mark Baum, dirigeant d'une société de trading indépendante, qui fait partie des premiers à se rendre compte que la bulle des prêts hypothécaires est prête à éclater. McKay et Carell s’établissent alors en maîtres capables d’instaurer des moments de comédie sur des sujets plus sombres.

Bienvenue à Marwen (Robert Zemeckis, 2018)
Après s’être fait tabasser à la sortie d’un bar, Mark Hogancamp devient amnésique et pour se remettre de son traumatisme, recrée un monde imaginaire appelé Marwen. Passé maître dans l’art de mêler le virtuel (ici de la perfomance capture) à du cinéma live, Robert Zemeckis brosse un nouveau portrait de l’Amérique et d’un personnage en décalage avec les autres qui se réfugie dans un monde alternatif. Bienvenue à Marwen est aussi l’occasion de confirmer le virage dramatique entrepris par Steve Carell, depuis Foxcatcher. Car au-delà d’être un excellent comique (ce qui est déjà pas mal), il assume être un véritable acteur à qui rien ne fait peur, pas même des poupées miniatures.

Vice (Adam McKay, 2018)
Trois ans après The Big Short, Steve Carell revient devant la caméra d’Adam McKay et retrouve une nouvelle fois Christian Bale, vice-président de George W. Bush aux pleins pouvoirs. Dans ce biopic sur la montée au pouvoir du magnat Dick Cheney, Carell incarne Donald Rumsfeld, l'un des architectes de la guerre en Irak. Le Rumsfeld de Carell, sombre et drôle à la fois, fait froid dans le dos et suscite aussi quelques rires grinçants. Carell et McKay parviennent encore une fois à dénoncer avec ironie les horreurs de l'impérialisme américain.

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