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4 soldats sont encerclés par les nazis ; sur la plage de Zuydcoote, ils installent une « popote ». Chacun d'eux a des projets, mais les places sont chères...
Juin 1940. Quatre hommes ont perdu leur régiment et se retrouvent au milieu de soldats français et britanniques dans la « poche de Dunkerque », zone encerclée par l'armée nazie. Sur la plage de Zuydcoote, ils ont installé une petite « popote » dans une vieille camionnette... L'un des grands rôles du jeune Belmondo, déjà star, qui retrouve son metteur en scène du "Singe en hiver" pour une vision très sensible de la guerre, vue du côté des hommes plutôt que des soldats. D'après le roman de Robert Merle, qui fut fait prisonnier à Dunkerque en juin 1940.
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"Nous sommes loin des poncifs du cinéma guerrier. Le combattant apparaît comme un somnambule fataliste poussé par
"Nous sommes loin des poncifs du cinéma guerrier. Le combattant apparaît comme un somnambule fataliste poussé par un destin hargneux. Consternante est cette bataille faite d'épisodes insensés où la conscience vacille, où trébuche la volonté. Cela, Verneuil le traduit cinématographiquement avec autant de lucidité que de pitié. Comme peintre, il a le trait profond. Comme moraliste, il prend soin des détails ayant valeur démonstrative. (...)
C'est un modèle de mise en scène épique fondée sur la plus humaine simplicité. Les grands morceaux valent en puissance Le jour le plus long qui pourtant avait bénéficié de moyens très supérieurs. On ne pourra plus contester que Verneuil ait désormais conquis sa place auprès des meilleurs virtuoses mondiaux du cinéma.
Les principaux interprètes sont remarquables et fermement dirigés. Belmondo joua rarement avec plus de justesse et plus de sensible générosité. François Périer bouleverse dans le rôle du serviable et débrouillard Alexandre. Georges Geret abat les Messerschmidt, et l'acteur égale en précision le tireur : d'une composition à l'autre, il progresse vers les tout premiers rangs. Mondy joue le débrouillard antipathique avec un calme brio. Jean-Pierre Marielle donne avec bonheur la note lénifiante.
Un film hors série pour tout dire. Un des plus grands films de guerre, un des plus troublants, un des plus riches en résonance qui aient été produits depuis vingt ans. Il empoigne. Et dans la forme, il brille..."
En 1940, l’écrivain Robert Merle a vécu le désastre militaire de Dunkerque où les soldats français
En 1940, l’écrivain Robert Merle a vécu le désastre militaire de Dunkerque où les soldats français et britanniques ont cherché à échapper aux forces conquérantes allemandes. Relatant son expérience dans son roman Week-end à Zuydcoote, il décroche en 1949 le prix Goncourt et devient un auteur en vogue. Une quinzaine d’années après, il signe les dialogues de cette adaptation cinématographique confiée au savoir-faire d’Henri Verneuil. Le cinéaste, après avoir tourné bon nombre de comédies fort sympathiques avec Fernandel, s’est effectivement spécialisé dans la réalisation de grosses productions internationales où éclate son talent de conteur et l’efficacité de sa mise en scène, fortement inspirée par les maîtres américains.
Dotée d’un budget conséquent et d’une star de premier plan, cette description de la Débâcle française détonne fortement dans le paysage cinématographique de l’époque, préférant généralement vanter les mérites d’une Résistance parfois totalement idéalisée. Ici, nous sommes en présence de simples soldats qui essayent par tous les moyens de sauver leur peau alors que se précise l’annonce de la défaite. Entre amitié virile - parfaitement retranscrite - et histoire d’amour impossible - partie plus faible du métrage - Week-end à Zuydcoote est avant tout un magnifique chant pacifiste démontrant l’absurdité d’un tel conflit.
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