
Quels sont les meilleurs films européeens de 2015 ?
3000 membres de la European Film Academy (EFA) vont élire les meilleurs films européens de l'année 2015. Remise...
UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
This is a modal window.
Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.
Fin de la fenêtre de dialogue.
Sortie de boîte de nuit, Victoria rencontre un groupe d'amis et décide de les suivre dans leur virée nocturne. Mais la soirée va sérieusement déraper.
5h42. Berlin. Sortie de boîte de nuit, Victoria, espagnole fraîchement débarquée, rencontre Sonne et son groupe de potes. Emportée par la fête et l'alcool, elle décide de les suivre dans leur virée nocturne. Elle réalise soudain que la soirée est en train de sérieusement déraper… Tourné en un seul plan-séquence, ce film est un événement cinématographique majeur.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
" (...) ll flotte dans l'air un parfum d'insouciance propre à ces amitiés scellées dans l'euphorie de
" (...) ll flotte dans l'air un parfum d'insouciance propre à ces amitiés scellées dans l'euphorie des nuits blanches. A l'instar du quintette de fêtards, la caméra n'en finit pas de bouger.
De fait, elle ne s'arrêtera que deux heures et vingt minutes plus tard, au terme d'un unique et ébouriffant plan-séquence qui colle aux basques de Victoria (Laia Costa, une révélation). La jeune femme sera impliquée, bon gré mal gré, dans un hold-up aussi tendu que celui de Gun Crazy, suivi d'une cavale sanglante dans les rues blêmes de Berlin. Attention, pas un faux plan-séquence truffé de coupes invisibles, comme ceux de Hitchcock jadis (La Corde) et d'Iñárritu récemment (Birdman). Un vrai, sans trucage. " Victoria possède deux soeurs jumelles disgracieuses qu'il vaut mieux ne pas regarder de trop près ", dit le réalisateur, pour qualifier les deux premières prises ratées, avant la bonne. Une prouesse qu'Alexandre Sokourov avait déjà réussie avec L'Arche russe, promenade en un seul plan d'une heure et demie dans le musée de l'Ermitage.
Sauf que Victoria a, lui, été tourné en pleine rue (toit d'immeuble, parking, voitures, hôtel...), en temps réel et à fond la caisse. Au-delà de l'exploit technique, ce filmage sans filet, tout comme l'autonomie offerte aux acteurs dans l'invention de leur texte, procure une sensation de danger permanent et produit un ultraréalisme assez rare. Il faut une certaine inconscience, chez un réalisateur, ou beaucoup de modestie, pour laisser ainsi son (quatrième) film en partie entre les mains du hasard et de comédiens inconnus. (...) Mais l'absence de coutures décuple l'énergie déployée par l'épatante héroïne de ce polar : on ne peut en sortir que groggy. "
" Sebastian Schipper signe un film de deux heures vingt constitué d'un seul plan. C'est le plus long plan séquen
" Sebastian Schipper signe un film de deux heures vingt constitué d'un seul plan. C'est le plus long plan séquence du cinéma à notre connaissance (L'arche russe d'Alexandre Sokourov comporte un plan d'une heure trente-six).
La performance est rare mais elle a surtout la vertu d'être au service d'une œuvre noire, entre chronique désenchantée et polar âpre où le personnage central, cette fameuse Victoria qui donne son prénom au titre, défend un personnage magnifique et moteur à son corps défendant. On comprend vite sans que cela soit explicité que cette énergie vient d'un passé qui a façonné sa détermination et sa solitude, mais sans insister, comme s'il s'agissait de montrer la mécanique d'une déflagration, le réalisateur allemand se contente de faire avancer la narration sans céder au moindre psychologisme. Or son film, pur récit d'action, tient grâce à la finesse du portrait. "
" Une héroïne espagnole, Victoria, expatriée à Berlin, où elle ne gagne que quatre euros de l’h
" Une héroïne espagnole, Victoria, expatriée à Berlin, où elle ne gagne que quatre euros de l’heure. Une toile de fond urbaine, la capitale allemande, à l’énergie faramineuse, même à quatre heures du matin quand le monde propret de Madame Merkel dort. Un récit de 2h10 top chroni auquel s’adapte un plan-séquence totalement ahurissant, tant il est structuré, pertinent et vivant.Tel est donc le programme de Victoria, thriller d’un nouveau genre, Grand Prix mérité à Beaune, Prix du Public à Berlin, auréolé d’une réputation plus qu’élogieuse qui érige ce film en oeuvre générationnelle et en une date manifeste dans l’histoire du 7e art qui compte bien peu de plan-séquences aussi complets, aboutis et surtout aussi justifiés.
On dit tout, on dit rien. Victoria est surtout une oeuvre de l’ordre de l’expérience, où le mieux serait d’en savoir le moins en entrant dans la salle, afin d’appréhender au mieux le déroulement narratif qui suit la chronologie exacte imposée par la montre (...).
Il peint le portrait d’une jeunesse avide de vie, d’un besoin de s’oublier, dans l’alcool, la drogue, le monde de la nuit. On suit donc Victoria, une Espagnole expatriée que la crise a probablement balayée de son pays ; on l’accompagne dans son périple nocturne, où tout semble possible, notamment dans les rencontres, spontanées, de celles qui façonnent une vie et que la jeune femme semble vouloir provoquer. Des rencontres inhérentes à la jeunesse qui n’a de compte à rendre à personne, mais qui a tout à construire, car demain, c’est quand même un peu aujourd’hui, aussi insouciante soit-elle.
L’énergie déployée par le cinéaste à recréer l’ADN berlinoise donne l’impression d’assister dans un premier temps à un conte romantique bouleversant de liberté. A la sortie du club, Victoria se lie à un groupe de jeunes gens déchirés, mais festifs. Le film va-t-il relater, à sa façon, les premiers balbutiements d’une histoire d’amour naissante, en 2h14, top chrono ? Va-t-il entraîner le personnage féminin dans une descente aux enfers ? L’antre tagué de la boîte de nuit, premier décor du film, crée de toutes pièces pour les besoins de la narration, semble auquel cas un point de départ approprié, tellement il paraît infernal. Victoria semble à un carrefour de sa vie où chaque décision, chaque acte vont avoir leur importance. Le plan-séquence de 2h14 n’en est que la réflexion cinématographique, soulignant la spirale de conséquences que peuvent avoir chaque décision la plus anodine. Le cinéma qui est écrit et l’aboutissement d’un travail artificiel de post-prod, devient ici l’art de la spontanéité. En dépit de la grande préparation de l’équipe du film, à jouer et répéter ce tournage insensé, le parcours de Victoria, plus que peut-être dans n’importe quel autre film, revêt un caractère impromptu. Les décisions naissent à l’écran, elle sont prises dans la halte, la panique, le stress, la peur, où l’euphorie éphémère de stupéfiants.
Victoria, le film, est ainsi aussi fulgurant qu’un coup de foudre sous ecstasy qui amplifie l’acuité sensorielle et évacuerait presque la notion de danger, inscrite dans les gênes mêmes de cette rencontre nocturne entre cette jeune femme et ce groupe de garçons borderline. Dans cet environnement de noctambule, le film est porté par un casting habité par des émotions inimaginables. Les acteurs sont comme possédés par leurs personnages ; la fatigue d’un tournage de nuit et la pression de l’exercice qui ne peut laisser place à l’erreur, soit-elle la plus infime, les poussent au bout de cette expérience insolite où toutes fins, des plus belles aux plus tragiques, semblent vraisemblables, notamment pour l’héroïne éponyme.Magnifiquement jouée par l’actrice Laïa Costa, une révélation, la jeune femme est surtout le symbole d’une jeunesse européenne en pleine crise, à qui l’on a fait miroiter les mirages de l’économie du "bon élève de l’Europe", et pour qui la réalité tourne au cauchemar éveillé. Finalement, au-delà du thriller implacable, le film de Sebastian Schipper pourrait presque se définir comme une tragédie sociale (...). "
Amandine au sujet de
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE