
La classe ouvrière irlandaise monte au paradis
Histoire crue et génialement ordinaire d'une famille prolo dans une banlieue de Dublin. The Van clôt ainsi "La T...
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Dans un quartier populaire de Dublin, l'amitié de deux hommes confrontée au succès de leur baraque à frites. Drôle et émouvant.
Dans un quartier populaire de Dublin, l'amitié de deux hommes confrontée au succès de leur baraque à frites, une camionnette (The Van) qu'ils ont achetée et retapée pour échapper au chômage. Comme toujours en Irlande : du coeur, de l'humour et de la révolte.
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"... le réalisateur a pris soin, comme dans The Snapper, de donner de la consistance aux membres de leurs familles respectives, ainsi qu’aux
"... le réalisateur a pris soin, comme dans The Snapper, de donner de la consistance aux membres de leurs familles respectives, ainsi qu’aux rôles « secondaires » des habitués du pub local, restituant ainsi ces deux personnages dans tout leur tissu social.
Le regard que porte Stephen Frears sur celui-ci n’est pas moins juste que celui de Ken Loach par exemple. On y retrouve un emploi identique de l’humour comme arme de résistance.
La différence réside peut être dans la texture plus colorée de l’image et de la bande-son de Frears. Par exemple, dans l’association d’une foule de gamins de ces cités populaires, revêtus de leurs maillots bariolés de marques de sport favorites, sur fond de rock endiablé composé, comme le reste de la musique de The Van, par Eric Clapton. On sait aussi l’absence sympathique de tendresse du réalisateur britannique pour les valeurs du conformisme « british » (remarquables dans la trilogie My Beautiful Laundrette, Prick Up your Ears et Samie et Rosy s’envoient en l’air).
Choisir l’île voisine, et quelle île ! n’est pas anodin de ce point de vue. La mise en route de la baraque ambulante coïncide avec le début de la dernière Coupe du monde de football et la victoire d’Erin sur Albion. Ajoutons à cela quelques petites touches sur le racisme, un regard acerbe sur l’entreprise individuelle en ces temps de chômage de masse. Et voilà au final un bon petit film qui ne vous reste pas sur l’estomac.
" Dès la première séquence, le ton est donné. Dans l’Irlande de 1989, entre deux répliques sur le foot, un mec s’effondre en larmes sur le c
" Dès la première séquence, le ton est donné. Dans l’Irlande de 1989, entre deux répliques sur le foot, un mec s’effondre en larmes sur le comptoir d’un pub : il vient d’être licencié. Son pote, chômeur depuis longtemps, le console. Ils boivent un coup, suivi de pas mal d’autres. Beuverie gigantesque où, entourés de leurs copains pas mieux lotis qu’eux, Larry (le chômeur longue durée) et Bimbo (le petit nouveau), pleurent de rire et non plus de chagrin.
Le chagrin, ils le taisent ou le cachent. Quand son fils lui fait une réflexion blessante, Larry (Colm Meaney) trouve un prétexte pour quitter la table, et c’est dans la chambre à coucher plongée dans le noir qu’il reste, humilié, silencieux. Il faut voir la délicatesse avec laquelle Stephen Frears filme Larry et sa femme préparer Noël. « Pas de cadeaux pour toi et moi, d'accord ? », fait-elle. Bien obligé, répondent les yeux de Larry. Pas de cadeau non plus pour leur fille aînée. Pour le garçon, oui, il en faudrait un...
Il n’y a qu’un point sur lequel il ne transige pas : non, on n’achètera pas de poulet, même si c’est moins cher, mais une dinde. Une vraie foutue dinde ! Larry ressemble au héros de Raining Stones, de Ken Loach, qui se serait tué plutôt que de renoncer à acheter une robe de communion pour sa fille. Pas de travail, peut-être, mais de la dignité...
Avec The Snapper, autre adaptation d’un roman de Roddy Doyle, Frears avait réussi une sorte de vaudeville social ébouriffant. Moins effréné, The Van est tout aussi cocasse durant plus d’une heure. Ici, le prétexte n’est plus le « môme » (the « snapper »), mais cette camionnette répugnante et incommode, une véritable épave que Bimbo (Donal O’Kelly) et Larry veulent retaper, afin d’y vendre des fish and chips et, au grand dam du fils végétarien de Larry, des hamburgers.
L’arrivée triomphale de l’épave, suivie par des gamins hilares, près du pavillon de Bimbo, les essais calamiteux de Larry pour faire cuire ses premières frites sont des moments formidables. Faciles, peut-être, mais chaleureux, émouvants et drôles."
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