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Riche, veuve et septuagénaire, Madame Henderson n'a plus de temps à perdre pour s'amuser. Elle rachète un théâtre et produit une revue musicale... et nue !
Londres, 1937. A peine veuve, et désormais vraiment libre, Madame Henderson n'a pas l'intention de s'ennuyer ! Elle décide d'acheter un théâtre abandonné au coeur de Soho puis engage un directeur artistique chevronné. Leurs deux tempéraments se heurtent mais bientôt le succès est là, avec une revue nouvelle, audacieuse... et nue ! Une subtile et brillante comédie par l'auteur de "The Queen" qui retrace la véritable histoire du célèbre Windmill Theatre de Londres, équivalent du Moulin Rouge parisien dans les années 30 et 40, en illustrant le combat pour la modernité et la liberté, jusque dans les moments critiques de la grande guerre.
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" Il est devenu célèbre en tournant pour la télévision des films qui avaient la trempe du grand &eacu
" Il est devenu célèbre en tournant pour la télévision des films qui avaient la trempe du grand écran. Aujourd'hui, il signe un film de cinéma qui a des airs de production télé soignée, mais c'est toujours du Stephen Frears. Un beau sujet l'occupe ici : raconter l'histoire du Windmill, un théâtre de Londres racheté en 1937 par une veuve argentée qui, plutôt que de prendre le thé entre vieilles dames, préféra créer un Moulin-Rouge à sa façon.
Cette Mme Henderson est un personnage de rêve pour l'actrice Judi Dench, dont le jeu à la fois percutant et subtil fait tout le brio et le charme du film. Face à elle, Bob Hoskins, un excellent comédien qu'on ne voit plus assez souvent, interprète le professionnel du spectacle engagé pour diriger le Windmill. C'est un travailleur acharné, un artisan perfectionniste. Madame Henderson est une excentrique et une snob incorrigible. Leurs prises de bec, tantôt spirituelles et tantôt superfétatoires, font l'essentiel de cette comédie.
(...) Le cinéaste ne perd pas de vue l'essentiel : la morale du show, jamais confondue ici avec celle du business car Mme Henderson n'a pas de soucis d'argent. Tout le film est un appel à prendre le parti de la légèreté contre le deuil, du plaisir contre la guerre qui gronde, de la beauté frivole contre les graves horreurs du monde, de la griserie qui froufroute contre le chagrin. C'est réjouissant. "
" Canons de beauté contre poudre à canon - nous ne sommes pas dans un défilé de pouffettes du terroir orga
" Canons de beauté contre poudre à canon - nous ne sommes pas dans un défilé de pouffettes du terroir organisé par un travesti chapeauté, mais chez l’ami Stephen Frears, dans son nouveau film placé sous le signe du music-hall, de danses sur un volcan et des mœurs chamboulées.
Dans un Windmill Theater dont les murs tremblant de désir comme de peur ont déjà servi de décor à l’oubliable Tonight and every night, avec Rita Hayworth, Frears plante son classicisme bon teint. Pas un amour du rituel endormi à la naphtaline, plutôt ce savoir-faire et cette rigueur affûtée qui l’ont vu briller dans ses Liaisons dangereuses au venin brûlant, ou dans Mary Reilly, sa relecture imparfaite mais fascinante des affres du Docteur Jekyll et de Mister Hyde.
Le spectacle, ici, est vif, le dialogue incisif, et les acteurs souverains, à l’image de la Laura Henderson du titre, veuve joyeuse et hors de tous les corsets de conventions dans un Royaume-Uni aux mentalités guindées et pudibondes, protocoles hiératiques bientôt renversés comme un jeu de quilles. Un Dame Dench Show version champagne, la comédienne trouvant le ton parfait entre la fantaisie et les saloperies balancées par son personnage d’exquise empoisonneuse en manteau de renard. Le réalisateur, lui, gagne pratiquement à tous les coups, du rythme de sa comédie à l’éclat de son musical, de sa peinture historique jusqu’à celle de l’intime. Il n’y a guère que cette sauce au screwball (le ping-pong amour/haine entre Dench et Hoskins) qui semble un rien réchauffée - le reste est une délicieuse réussite. "
" L'intelligence sensible de Frears, son art ludique et son très sûr instinct du rythme empêchent le film de som
" L'intelligence sensible de Frears, son art ludique et son très sûr instinct du rythme empêchent le film de sombrer dans les écueils rétro et ringards qui menacent toujours dans ce genre de reconstitutions. Les prestations des comédiens, l'incroyable Judi Dench en tête et l'impeccable Bob Hoskins, font le reste. "
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