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Rencontre révélatrice entre Freddie Quell, vétéran alcoolique de la Seconde Guerre Mondiale et Lancaster Dodd, gourou d’un mouvement en plein essort : la Cause.
Dans les années 1950 aux États-Unis. Freddie Quell est un vétéran de la marine qui retourne en Californie, après s’être battu dans le Pacifique. Devenu alcoolique, il a des accès de violences irrépressibles. Il prépare des mélanges avec des alcools divers et des diluants qui font des ravages chez ses compagnons de beuverie. C'est alors qu'il rencontre Lancaster «The Master» Dodd qui l'initie à son mouvement militant nommé «La Cause».
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" ... la dualité, l’ambiguïté, l’inversion possible des rôles entre un dominant et un dominé. Qui manipule qui ? Le supposé “passif” n’est-
" ... la dualité, l’ambiguïté, l’inversion possible des rôles entre un dominant et un dominé. Qui manipule qui ? Le supposé “passif” n’est-il pas complice de “l’actif” ? Dodd, le “Maître” de la secte, ne serait-il pas lui-même le jouet, le masochiste consentant de sa redoutable épouse ? Etc. Toutes sortes de considérations hégéliennes ou freudiennes – déjà présentes dans There Will Be Blood – déversées dans une vaste fresque cinématographique au petit poil, un brin tape-à-l’oeil. En contrepartie, au-delà de ce discours philosophique édifiant, The Master dit en sous-main autre chose de ces dispositifs sado-masochistes qui gouvernent les hommes : qu’ils sont plus drôles, plus amusants que les règles neuneus qu’impose une société bien-pensante, climatisée, petite-bourgeoise, sous la coupe d’un capitalisme débridé, dont l’apparent calme mène tout droit les hommes à la boucherie des guerres. Qu’une secte, avec ses perversions sexuelles, c’est bien plus rigolo qu’une vie respectable…
C’est le meilleur du film. Mais cela suffit-il à en faire un chef-d’oeuvre ? The Master impressionnera sans doute les cinéphiles purs et durs, les collectionneurs du 7e art, les amateurs de perfection… La perfection, ou la maîtrise, est l’enjeu critique autour de ce film qui récolte tout un tas de récompenses après avoir été deux fois couronné à la Mostra de Venise (Lion d’argent et prix d’interprétation masculine pour ses deux acteurs principaux). Un film doit-il être parfait ? Bien sûr. À condition de ne pas confondre la perfection avec la répétition bien ordonnée de figures de style rabâchées, classifiées, étudiées : l’académisme. Or c’est bien ce qui menace sans cesse The Master et son auteur..."
"Un affrontement fascinant qui est aussi un duel de comédiens à leur sommet."
"(...) Une fois la machine lancée, le film se nourrit de la synergie générée par les deux acteurs, tous les deux en super forme. (...) Il y
"(...) Une fois la machine lancée, le film se nourrit de la synergie générée par les deux acteurs, tous les deux en super forme. (...) Il y a de l’oscar dans l’air, surtout pour Phoenix, qui semble renaître de ses cendres après des vacances prolongées."
Gérard Delorme" Le réalisateur s'appuie sur une performance d'acteur au-delà des superlatifs : Joaquin Phoenix apparaît tellement possédé par son rôle q
" Le réalisateur s'appuie sur une performance d'acteur au-delà des superlatifs : Joaquin Phoenix apparaît tellement possédé par son rôle qu'il ferait passer le Daniel Day-Lewis de There will be blood pour un modèle de sobriété. Autres points communs : une photographie somptueuse (désormais signée Mihai Malaimare Jr., le chef opérateur des derniers Coppola), une partition envoûtante de Jonny Greenwood, le guitariste de Radiohead, et une mise en scène souveraine, surtout, avec les amples travellings latéraux qui sont devenus la marque de fabrique du réalisateur. Pulsions sexuelles du soldat détraqué sur une plage de Californie, bagarre avec des ouvriers agricoles « chicanos » digne des plus belles pages de John Steinbeck : les morceaux de bravoure s'enchaînent jusqu'à un plan-séquence grandiose dans les allées d'un grand magasin. Les mouvements de caméra virtuoses restituent l'atmosphère paranoïaque de l'Amérique des années 1950, entre frénésie de consommation et mal-être existentiel.
Le film bascule dans une autre dimension quand Freddie embarque clandestinement à bord d'un yacht où un penseur charismatique marie sa fille. Derrière le patronyme de Lancaster Dodd et ses théories fumeuses sur l'origine de l'âme, il faut bien sûr reconnaître L. Ron Hubbard, le fondateur de la scientologie. Les scènes de pseudo-thérapie et autres « mises en condition », poussées aux limites de l'intégrité physique, sont impressionnantes, même si le personnage du gourou est présenté, très vite, comme un clown triste. Car, dans la famille Dodd, l'élément le plus dangereux est l'épouse, toujours maîtresse de ses émotions : Amy Adams l'incarne avec une douceur terrifiante.
(...) cette deuxième partie (...) se resserre sur Joaquin Phoenix et Philip Seymour Hoffman pour exprimer le véritable sujet du film : la relation de dépendance mutuelle entre Dodd et Freddie. Un lien de maître à esclave, où les rôles se complètent et s'inversent (...) Le film est à l'image de son héros un peu sauvage : il ne se laisse pas enfermer dans des schémas prévisibles. Paul Thomas Anderson, obsédé jusque-là par un contrôle démiurgique sur son oeuvre, semble ravi de lâcher prise. C'est manifeste dans les ellipses brutales d'un récit encore plus mystérieux que d'habitude. Dans les scènes de pure bouffonnerie, où éclate la complicité des deux cabots Phoenix et Seymour Hoffman. Dans les étranges et superbes parenthèses oniriques, aussi, où le temps, soudain, semble suspendu..."
"Paul Thomas Anderson peaufine un style qui conjugue maîtrise et monumentalité, défend bec et ongles ses prérogatives d'auteur au sein du sy
"Paul Thomas Anderson peaufine un style qui conjugue maîtrise et monumentalité, défend bec et ongles ses prérogatives d'auteur au sein du système hollywoodien, excursionne dans les genres cinématographiques les plus variés, passe au crible les fléaux qui ternissent les valeurs de l'Amérique."
Jacques MandelbaumCiné Phil au sujet de
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