
Lussas 2014 - Mehran Tamadon : Match à domicile
Il est iranien et son film s'appelle Iranien — un documentaire où, dans sa maison familiale, désertée pour...
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Ali est veilleur de nuit dans une usine. Lors d'émeutes en ville, sa femme et sa fille disparaissent. Il devient le chasseur, poursuivant un ennemi introuvable.
Ali, récemment libéré de prison, est veilleur de nuit dans une usine. Il vit à contretemps de sa femme et sa fille. Lorsqu’elles disparaissent dans les émeutes qui secouent la ville, Ali devient le chasseur, poursuivant froidement de sa haine un ennemi insaisissable, caché au coeur des villes aussi bien qu'en lui-même.
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"(...) Pitts gagne sur les deux tableaux : il stylise son substrat politico-social et charge le polar avec l'inévitable cont
" Le cinéaste (...) nous laisse libres de trouver nos réponses. Ce qu’il installe, et qu’on ressent fortemen
" Le cinéaste (...) nous laisse libres de trouver nos réponses. Ce qu’il installe, et qu’on ressent fortement, est un climat de tension oppressant. Dès le début, Ali est taciturne, il parle peu, son visage reste inexpressif. Il semble être dans un état second, comme un somnambule, il est au monde sans vraiment y être. Contrôle-t-il ce qu’il est, ce qu’il fait ? Est-il indifférent à tout ? (...) Face à cet être opaque, nous sommes pleinement réceptifs à la pression qui le ronge de l’intérieur. Le climat de tension dans lequel a été tourné le film (juste avant les élections de 2009), exacerbé par la façon dont Rafi Pitts travaille avec ses comédiens (non professionnels exceptée celle qui joue la femme d’Ali, ils s’exposent car ils interprètent moins des rôles qu’ils ne composent avec leurs propres personnalités), par la conscience qu’il avait qu’il prenait des risques en tournant, crée une ambiance générale suffocante. Si les dialogues sont rares, le son, très travaillé, raconte beaucoup de choses sur le monde qui entoure Ali (...) Sa silhouette, souvent miniaturisée, filmée en plongée, dans l’obscurité ou fondue dans le décor, fait de lui un être vulnérable, comme englouti, écrasé, par ce qui l’entoure.
Car le mutique Ali est, entre autres, une représentation de la population iranienne, et plus généralement, du Moyen-Orient. Population qui va très mal économiquement, qui ne peut s’exprimer et est donc en voie d’explosion. L’une des forces du film est de ne jamais évoquer frontalement la situation en Iran/au Moyen-Orient aujourd’hui, mais de la rendre perceptible dans le moindre plan, et de la condenser en le personnage d’Ali. Comme les jeunes en Iran (où 70% de la population a moins de trente ans), Ali n’a rien à perdre. En lui faisant tuer deux policiers, Rafi Pitts pose un acte d’une grande violence envers le régime iranien.
Le film, évidemment, est interdit dans son pays, et l’on s’étonne que le cinéaste ait obtenu l’autorisation de le tourner (quand il a proposé son projet à la commission de censure, avant les élections présidentielles de 2009 − marquées par la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad − cette dernière baignait dans l’euphorique espoir général que le Mouvement Vert réformiste allait gagner, et a donc été conciliante). Par l’histoire de son protagoniste, Rafi Pitts explore une génération qui a le sentiment que ses dirigeants lui ont volé la Révolution de 1979 dans laquelle elle est née (...)
The Hunter est aussi imprégné de références au Nouvel Hollywood des années 1970. Parce que Rafi Pitts veut rendre hommage au cinéma qu’il l’aime (...) En suggérant que les frontières entre Iran et États-Unis, entre Moyen-Orient et Occident, sont également poreuses, le cinéaste montre que, si Ali subit une situation propre à l’Iran, il subit aussi la solitude et l’aliénation d’un système économique et administratif qui n’a que faire du bien-être individuel, comme partout ailleurs dans le monde.
Comme pour prendre le contre-pied de ce qui se passe dans son pays, jamais le cinéaste ne nous dit ce que nous devons penser, le film fourmille de multiples interprétations. Qui est le chasseur ? Ali ? La police ? Le gouvernement ? Le cinéaste ? (...) Avec ce film épuré (...) et formellement marquant, Rafi Pitts signe une œuvre d’une grande densité..."
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