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À l'annonce de sa grossesse, une jeune femme déclenche une étrange maladie qui lui fait avaler toutes sortes de choses, le plus souvent dangereuses.
Hunter semble mener une vie parfaite aux côtés de Richie, son mari qui vient de reprendre la direction de l’entreprise familiale. Mais dès lors qu’elle tombe enceinte, elle développe un trouble compulsif du comportement alimentaire, le Pica, caractérisé par l’ingestion d’objets divers. Son époux et sa belle-famille décident alors de contrôler ses moindres faits et gestes pour éviter le pire : qu’elle ne porte atteinte à la lignée des Conrad… Mais cette étrange et incontrôlable obsession ne cacherait-elle pas un secret plus terrible encore ?
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"Le cinéaste, avec une étonnante maîtrise, distille une angoisse feutrée, mais croissante. Tout concourt &ag
"Le cinéaste, avec une étonnante maîtrise, distille une angoisse feutrée, mais croissante. Tout concourt à ce crescendo : une campagne ensoleillée ou l’on voit à perte de vue, une maison immense tout en verre, une piscine où pas une brindille ne dérange l’eau complètement lisse, un silence total uniquement brisé par les bruits domestiques... et, au milieu, une femme qui n’a rien a faire, à part attendre son mari ou ses beaux-parents ou encore les amis de son époux.Le jeu de Haley Bennett, dont c’est le premier rôle principal, est totalement stupéfiant et ajoute ce qu’il faut à cette ambiance trouble et angoissante : elle réussit à faire passer toute une gamme d’émotions rien que par les expressions de son visage.Ce premier film complètement réussi, à la fois moderne et imprégnée de références cinéphiliques (on peut s’amuser, outre Hitchcock, à retrouver des influences tant américaines qu’européennes), constitue un des meilleurs longs métrages de ce début d’année."
Fabrice Prieur"Ce premier film, écrit et réalisé par Carlo Mirabella-Davis, est généralement présent&
"Ce premier film, écrit et réalisé par Carlo Mirabella-Davis, est généralement présenté comme étant un film d’horreur. Cela peut paraître excessif quand on y recherche les caractéristiques habituelles du genre. Mais on n’y rencontre aucun zombie, ni le moindre individu assoiffé du sang de ses voisins immédiats…, mais seulement une jeune femme atteinte d’une maladie bien réelle, peu connue, et qui pourtant remonte à l’Antiquité : le pica. Son nom vient du latin pica, la pie, oiseau s’adonnant à l’absorption de tout ce qu’il rencontre au sol, que ce soit comestible ou non. Ainsi en va-t-il de certaines personnes qui engloutissent de la terre, du papier, du verre…etc. Comportement qui relève autant de la médecine traditionnelle que de la psychiatrie, que l’on remarque chez le petit enfant en situation de malnutrition, certains fanatiques religieux, chez la femme enceinte, troublée par sa nouvelle condition…
C’est ce dernier cas que montre Swallow avec un réalisme très convaincant, mis en valeur par une mise en scène rigoureuse, où le découpage à la fois très serré et fort varié a été orchestré d’une manière quasi musicale au montage, ce qui rend le film de bout en bout envoûtant."
"Dès ses premières images, lesquelles placent Hunter au centre de l’attention, une sensation glaçante est pa
"Dès ses premières images, lesquelles placent Hunter au centre de l’attention, une sensation glaçante est papable. Que la caméra soit proche d’elle ou éloignée, une distance, un obstacle semble interférer. La présence en bande-son d’une musique intrigante, aux airs étonnamment graves et dissonants, amplifie ce ressenti. L’héroïne paraît trôner figée, au milieu d’architectures sans vie, prisonnière d’un univers dont l’artificialité ne fait que peu de doute. Dans la foulée, au moyen d’un montage alterné, la violence s’immisce au sein du long-métrage, en observant la mise à mort d’un animal qui finira à l’intérieur de l’assiette du protagoniste. Carlo Mirabella-Davis affiche d’emblée une maîtrise et une envie de ne rien laisser au hasard. Il se montre aussi adroit pour orienter l’attention à l’intérieur d’un cadre large que pour mettre en évidence des futurs détails clés via un usage rigoureux du gros plan. Il traduit sans le moindre mot, en quelques secondes un mal-être, qui se dévoilera ensuite plus explicitement. De la même façon qu’il induit d’entrée un rôle clé qu’aura l’alimentation, laquelle peut métaphoriquement traduire en parallèle l’idée d’une douleur inconsciente et intérieur/intériorisée. Ces premières impressions se verront rapidement confirmées. Le bonheur du couple formé par Hunter (un prénom dont la signification offensive ne doit rien au hasard) et Richie n’est qu’illusoire, factice. Sa représentation devient même déstabilisante lorsque l’on devine à travers le regard de ce dernier, qu’elle ne constitue pour lui, rien d’autre qu’un trophée à exposer fièrement en vitrine. Détail nullement anodin concernant la révélation de la grossesse du personnage. La caméra la regarde mutique et sans joie, tandis que son mari, résumé à un reflet dans le cadre (comme s’il n’était qu’un fantôme, un concept flou), interagit de prime abord avec sa mère, par téléphone, inconsciemment le virtuel prime sur le réel. Le malaise déjà palpable dans la sphère privée se fait grandissant en public."
Vincent Nicolet"Pour son premier long-métrage, Carlo Mirabella-Davis s’est inspiré de sa grand-mère. Épouse malheur
"Pour son premier long-métrage, Carlo Mirabella-Davis s’est inspiré de sa grand-mère. Épouse malheureuse, elle avait en effet développé plusieurs TOC et avait été interné contre son gré. De cette triste histoire de famille en découle une œuvre sans âge, à mi-chemin entre des années 50 aseptisées et un 21ème siècle à peine éveillé aux problématiques du féminisme. Soumise à l’autorité de son mari, Hunter a perdu le contrôle sur sa vie. Seule l’auto-destruction peut lui permettre de faire ses propres choix.
Récit sans concession d’une violente résurrection, Swallow pourrait être difficilement regardable s’il n’était pas filmé avec autant d’intelligence et de retenue. Fort d’une photographie impeccable et d’un montage taillé au cordeau, il brille également par le talent de sa distribution — le couple formé par Haley Bennett et Austin Stowell en tête. Mais Swallow n’est pas qu’un drame familial particulièrement dur à avaler. C’est aussi un essai étonnamment profond sur le fléau de la masculinité toxique et la nécessité pour les femmes de défendre leurs droits à disposer de leur corps."
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