
JIM JARMUSCH
Dès Permanent Vacation, en 1979, l’univers de Jim Jarmusch se met en place. Mouvement (des acteurs,...
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Eva, 16 ans, quitte la Hongrie et retrouve son cousin installé aux Etats-Unis. Le film qui révéla Jim Jarmusch. Caméra d'or au Festival de Cannes en 1984.
Le film qui révéla Jim Jarmusch. Sa "petite production indépendante" reçut la Caméra d'or au Festival de Cannes 1984 et fut élu meilleur film de l'année par la National Society of Films Critics. En noir et blanc et au fil d'une inspiration entre jazz et rock, la déambulation, entre New York et Cleveland, d'une jeune hongroise fraichement débarquée avec son cousin et l'un de ses copains. Le visage d'une autre Amérique se dessine, de routes en motels, avec une drôle d'aventure à la clé : l'arrivée inopinée d'une liasse de billets... qu'il va falloir rendre, ou vite utiliser?
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" Comme Permanent Vacation, Stranger than Paradise est un grand film déambulatoire, à l'image du chassé-croisé est/ouest d'Eva et Willie, à
" Comme Permanent Vacation, Stranger than Paradise est un grand film déambulatoire, à l'image du chassé-croisé est/ouest d'Eva et Willie, à l'image aussi des superbes travellings qui le ponctuent. D'un lieu à l'autre (le film se décompose en trois parties : New York, Cleveland, la Floride), nos héros déploient une morale de bernard l'hermite, que Jarmusch respecte en porcèdant le plus souvent par longs plans fixes, frontaux, qui laissent à ses personnages le temps d'arpenter le champ avec m"thode avant que d'y recomposer sans fin le tableau vivant de leur survie.
Loin des films-cultes et de leurs vignettes pittoresques, Jarmusch saisit le mouvement réel des choses, son économie, sa grâce, et l'enregistre comme une respiration, un souffle."
" Entre autres, Stranger than Paradise est aussi une réponse d'outre-Atlantique à tous ces films hongrois (Le Temps suspendu de Gothar, par
" Entre autres, Stranger than Paradise est aussi une réponse d'outre-Atlantique à tous ces films hongrois (Le Temps suspendu de Gothar, par exemple) sur le thème de la "fuite impossible" des frontières étroites de la patrie : la vieille tante Lotte qui continue à vivre et à parler comme si elle était encore à Budapest, l'américaine Willie qui rentre chez lui, l'inadaptée Eva qui y retournera peut-être avec un gros magot tôt ou tard, ce sont des lambeaux de vies qui, les limites une fois franchhies, tendent à recomposer le pays d'origine."
Lorenzo Codelli" Le plaisir que nous prenons à Stranger than Paradise n'a rien à voir avec le sentiment de plénitude que procure un montage continu d'évén
" Le plaisir que nous prenons à Stranger than Paradise n'a rien à voir avec le sentiment de plénitude que procure un montage continu d'événements ou de situations. Les plans ne montrent quasiment rien de l'action mais n'en sont pas moins riches de sens : par exemple cette scène où quatre personnages sont assis dans un cinéma. Il ne se passe rien, aucun mot n'est échangé, mais rien que leurs places respectives, leurs façons de se servir des pop corns, les échanges de regards, les sourires, suffisent pour nous faire ressentir les tensions, les désirs, les regrets qui les habitent. Et le comique de la scène naît en grande partie de cette tension entre leur attitude anodine et le nœud relationnel qui les lie et dont nous reconstituons le parcours mentalement. Une description verbale du plan, non seulement demanderait beaucoup de temps mais de plus anéantirait complètement des effets de sidération purement visuels.
Toute la rhétorique de Stranger than Paradise repose sur ce principe. Le dénoté, d'une extrême légèreté, un peu fruste parfois, nous transmet en fait une multitude de sensations et une pluralité de sens. Une grande part de notre plaisir tient à ce qu'à partir d'un signifiant minimal, nous reconstituons des élans de tendresse, des désirs rabroués, des joies, des déceptions..."
" Jim Jarmusch filme juste, comme d'autres écrivent bien. Son image est épurée à l'extrême, économe d'effets (un plan par scène la plupart d
" Jim Jarmusch filme juste, comme d'autres écrivent bien. Son image est épurée à l'extrême, économe d'effets (un plan par scène la plupart du temps !), et le sentiment qu'on en retire tourne autour de termes élogieux : harmonie, élégance, plénitude visuelle. Lui prétend que cette richesse vient d'un effet qu'il a voulu. Son film ressemblerait à un album-photo où les clichés seraient « répartis un par page, et isolés les uns des autres par un fond noir ». H se calomnie presque. Les « noirs » dont il a truffé le film (comme avait fait Resnais dans L'amour à mort, en ajoutant une sorte de sciure sur l'image), voilà l'unique maniérisme « artiste » qu'il se soit permis.
Le charme tenace de Stranger than Paradise vient d'ailleurs. De la décontraction des personnages. De leur humour très moderne, où la drôlerie n'émane pas des choses dites (une histoire fumeuse de soulier délacé reste en panne) mais de la manière dont elles sont dites. Ce genre de cinéma provoque un sourire de complicité permanent. "
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