UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
This is a modal window.
Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.
Fin de la fenêtre de dialogue.
Zachary, 17 ans, sort tout juste de prison. Échappé du foyer où il vient d'être placé, il rencontre Shéhérazade, prostituée.
Zachary, 17 ans, sort tout juste de prison. S'attendant à voir sa mère venir le chercher, c'est une éducatrice qu'il voit arriver et qui lui annonce son placement en foyer. Zachary s'enfuit et erre dans les quartiers nord, où il rencontre Shéhérazade, prostituée. Sans fards et sans reproches, Jean Bernard Marlin filme des voyous gouailleurs à peine plus grands que des minots. Un premier film entre Pasolini et Winding Refn. Shéhérazade a obtenu le César du Meilleur premier film et les jeunes interprètes, Kenza Fortas et Dylan Robert, ont tous deux reçu un César du Meilleur espoir.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"La plus grande limite du cinéma dit «naturaliste» est de confondre réalisme et absence de recul, en collant
"La plus grande limite du cinéma dit «naturaliste» est de confondre réalisme et absence de recul, en collant aux nuques et aux talons des acteurs, comme si c’était la seule manière de se trouver proche d’eux. Au contraire, Marlin joue de la distance, en sachant éloigner et poser sa caméra, parfois même en filmant l’action à travers un reflet ou une embrasure. Il compose ses plans, mais, là encore, sans ostentation, toujours au service des personnages, pour les laisser respirer dans le cadre, en marge des événements du récit, et sans les soumettre à un point de vue unique qui les exposerait comme des animaux de foire. Il en va de même pour la lumière, qui joue parfois magnifiquement avec les rayons solaires, jusqu’à les laisser envahir le plan : elle est belle au-delà du simple plaisir esthétique, pour l’espace de grâce et de sensualité qu’elle ouvre à Zachary et Shéhérazade.
Tout cela serait encore peu sans les acteurs, la matière même de ce cinéma qui cherche à rendre compte de la réalité la plus écorchée et incandescente. Trouvés lors d’un casting sauvage de huit mois, qui s’étendit dans tous les quartiers de Marseille, jusqu’aux sorties de prison, ils sont tous formidables. Mais on se doute qu’il ne suffit pas pour cela de jouer plus ou moins son propre rôle, ni de simplement venir avec ce que son corps et son langage concentrent de vérité sociale ; peut-être faut-il soi-même épouser le parcours des personnages. C’est en tout cas l’impression qui se dégage du bouleversant Dylan Robert : au-delà de ce que nous dit ou montre la fiction (au déroulement parfois un peu démonstratif), on le sent profondément traversé par la joie, la rage ou l’inquiétude de Zachary, comme si, sous nos yeux, lui aussi était en train de s’éveiller peu à peu, de se transformer intérieurement. Il semble alors qu’on assiste à l’épanouissement d’un être plus qu’à la naissance d’un acteur, ce qui est encore plus rare et beau."
"Présenté en Séance Spéciale à la Semaine de la Critique en mai dernier, Prix Jean Vigo en juin et t
"Présenté en Séance Spéciale à la Semaine de la Critique en mai dernier, Prix Jean Vigo en juin et trois fois primés au Festival d’Angoulême fin août, Shéhérazade saisit sans juger, sans démontrer, avec des accents pasoliniens, une jeunesse abandonnée. Des enfants qui singent des comportements trop grands, trop dommageables et trop dangereux, et revivent sans les revisiter les habitudes anciennes où les garçons sont petits chefs et les filles objets (de désir et d’échange). Le prix à payer -que l’on ne dévoilera pas ici- est un choc qui dit la difficulté des prises de conscience dans ce monde où tout semble virtuel. Cette résolution clôt en apothéose ce film rapide et, dans tous les sens du terme, étourdissant."
Isabelle DanelNos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE