
Sébastien Lifshitz : " Mon travail tourne essentiellement autour de l'idée du portrait"
Le réalisateur livre ses impressions sur le héros de son film Presque rien, Mathieu, jeune homme coincé en...
UniversCiné utilise des cookies afin de vous offrir une expérience utilisateur optimale.
En les acceptant vous nous permettez d’améliorer nos services, de mesurer notre audience, de personnaliser votre expérience et vous pourrez bénéficier des fonctionnalités relatives aux réseaux sociaux.
Vous pouvez personnaliser vos choix en cliquant sur « PERSONNALISER » et obtenir davantage d'informations en consultant notre politique de gestion des cookies.
This is a modal window.
Début de la fenêtre de dialogue. La touche d'échappement annulera et fermera la fenêtre.
Fin de la fenêtre de dialogue.
En vacances, Mathieu, dix-huit ans, rencontre sur la plage Cédric, un garçon de son âge. Bientôt la passion naît entre eux, mais aussi la désillusion.
Mathieu, dix-huit ans, est en vacances avec sa mère et sa sœur dans un village de bord de mer. Sur la plage, il rencontre Cédric, un garçon de son âge. Commence alors ce qui ressemble à une aventure d'été mais, jour après jour, de petits conflits en étreintes, d'insouciances en provocations, l'affection grandit et devient intense. Mais avec la passion naît aussi la désillusion... Le premier long-métrage de fiction de l'auteur des "Invisibles": un récit d'apprentissage où l'homosexualité se heurte à la réalité comme à son idéalisation.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"... un sujet à la fois ténu et intense : filmer l'imperceptible qui change tout. Sébastien Lifshitz s'y e
"... un sujet à la fois ténu et intense : filmer l'imperceptible qui change tout. Sébastien Lifshitz s'y emploie avec un art de l'ellipse tantôt éclairant et tantôt frustrant. Ses personnages nous échappent dès qu'on essaie de les comprendre, Mathieu trop intériorisé, Cédric trop lisse. Mais le film les défend l'un et l'autre contre toute simplification psychologique, d'une belle façon. Guidée vers une étrangeté vaguement cérébrale, la mise en scène fait exister la solitude de Mathieu aussi vivement qu'elle célèbre la sensualité de Cédric. A travers des sensations contraires, Sébastien Lifshitz raconte une fracture, une rupture, et trouve la cohérence d'un film littéraire qui ne parle que le langage de l'image."
Frédéric Strauss" ... le délicieux Mathieu est amoureux du ravissant Cédric. Mais ce détail est léger, presque rien en eff
" ... le délicieux Mathieu est amoureux du ravissant Cédric. Mais ce détail est léger, presque rien en effet. Nuit propice. La première force du film, c'est qu'il rend cet intérêt secondaire. Le rendant même particulièrement peu spectaculaire à l'heure où le spectacle de ce genre d'amour de moins en moins «particulier» continue à combler des heures de curiosité télé et des kilomètres de mauvais films. S'enculer vivement en plein soleil, se rouler des pelles dans la nuit propice: tout est normal, ça n'est pas le problème, parce que Lifshitz, en toute insolence, a décidé que ce n'était pas un problème.
Un tel décret n'est viable que parce que dans l'ombre du film, d'autres intrigues se déplacent en douce, comme des fantômes de la liberté. Ainsi de la banalisation de l'homosexualité, qui n'a rien à voir avec une normalisation puisqu'elle passe par sa mise en abstraction. A l'instar de l'affiche, signée par Pierre et Gilles, les deux garçons sont mis en icônes resplendissantes comme pour un vitrail païen (...) à trois reprises on verra Mathieu et Cédric enlacés et assoupis, plus peints que filmés, gisant en perspective rasante comme dans un tableau de Mantegna. L'évangile selon Sébastien. Le bonheur, probablement, à moins que ce ne soit le repos éternel. Parce que (...) ici, c'est la fusion impossible d'un tempérament de feu et d'un sentiment de glace. Et que les deux garçons inversent par moment leurs rôles (Mathieu devient froid tandis que Cédric se réchauffe) ne change «presque rien».
C'est toujours la même énigme qui les hante: comment se trouver sans se perdre ? Se buter au désir obstiné d'un autre, s'y rendre, s'y ployer, s'y dépouiller. Tout amour est un amour de perdition. Il y a dans Presque rien un amour de l'amour qui transporte dans le même mouvement, sa phobie. Que l'on voit à l'oeuvre dans la plastique narrative où alternent les trous noirs (...) et les échappées belles..."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE