
Olivier Séguret — Forever Godard
VIDEO | 2015, 9' | Pendant trente ans journaliste et critique de cinéma à Libération, Olivier Séguret a quitté l...
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D'après Richard Stark (alias D.E. Westlake), un film "po" : policier, politique, poétique. Le dernier Godard avec Anna Karina, transformée en Bogart frenchy.
La journaliste Paula Nelson doit retrouver son fiancé à Atlantic Cité. A son arrivée, elle découvre qu'il est mort et mène l'enquête. D'après Richard Stark (alias D.E. Westlake), un film "po" (comme l'indiquait l'affiche à l'époque): policier, politique, poétique. Le dernier Godard avec Anna Karina, transformée en Bogart frenchy déambulant dans un univers rempli de citations cinématographiques et littéraires (tendances pop, populaires) où les ruptures (de ton, de son) veulent introduire l'idée d'une révolution à l'intérieur même du spectacle. "On était bien dans un film politique, dit Paula/Anna, c'est à dire du Walt Disney + du sang". Mais le film est encore traversé d'humour et de jeux avec le cinéma quand l'héroïne déclare aussi, dans une image envahie de couleurs vives : " Il faisait de nouveau un temps à mettre une camera dehors et à faire un film en couleurs..."
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"Entre la poésie et le chaos, Godard, ici, choisit le chaos. Gerbes de couleurs vives, affiches criardes, visages sanglants. Une esthétique
"Entre la poésie et le chaos, Godard, ici, choisit le chaos. Gerbes de couleurs vives, affiches criardes, visages sanglants. Une esthétique de comics, de bande dessinée, quelque chose comme du 'Walt Disney avec du sang', avec des tristesses noires et des peurs bleues, un montage percutant où aux stridences d'une fusillade, aux soubresauts d'un corps hurlant projeté contre un mur succède le long plan immobile d'une femme qui insiste ('Je choisis d'exister') avant de se murer dans le silence."
" Bref, c'est un film de Fritz Lang, revu et corrigé par un lecteur de Tintin, je veux dire par un lecteur de France Observateur, je veux d
" Bref, c'est un film de Fritz Lang, revu et corrigé par un lecteur de Tintin, je veux dire par un lecteur de France Observateur, je veux dire par un citoyen qui mettrait ses idées aux couleurs du jour, donc de ses cravates, de ses chaussures et de ses chemises, Karl Marx signant ses soeuvres au Drugstore des Champs-Elysées, au profit des orphelins d'Auteuil. Illustrations de Copi...
Mais, comme dit Lénine, la liberté, pour quoi faire ? Godard me dire : « Pour tourner le plus beau film en couleurs que l'on ai fait depuis Le Déjeuner sur l'herbe . » Et c'est vrai. Made in U.S.A. est à l'oeil une petite merveille de construction picturale. Un peu snobinarde, certes. Mais quand il s'agit de petite merveille, on ne s'interroge pas là-dessus. S'il faut des yeux, les oreilles en revanche ne serviront de rien. Ici, l'oreille est inutile, menaçante, haïssable. L'oreille est condamnable. On devrait vendre à l'entracte non pas de chocolats glacés, mais des boules Quies. Condition nécessaire et suffisante pour demeurer dans son fauteuil. Bouchez-vous les oreilles ou fuyez, Made in U.S.A. s'adresse exclusivement aux sourds.
Je ne voudrais pas être blessant, mais qui a supporté ce fatras d'insanités qui sert de fond sonore à Made in U.S.A. me comprendra. Suite incohérente de citations, où ne se dévoilent ni une philosophie personnelle, ce serait trop beau, ni même une réflexion personnelle, on y cherchera vainement un auteur et on y trouvera difficilement un homme..."
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