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Un majordome vieillissant, comprenant peu à peu qu'il est passé à côté de sa vie, décide de retrouver la femme à qui il n'a jamais osé déclarer sa passion.
Un Américain, Lewis, vient d'acheter la riche et vaste demeure de Darlington Hall. À peine installé, il prie James Stevens, majordome dans la maison depuis plus de trente ans, de prendre des vacances. Stevens décide d'en profiter pour rendre visite à madame Benn, qu'il connut et aima sans jamais le lui avouer, lorsqu'elle n'était encore que miss Sarah Kenton et œuvrait comme gouvernante à Darlington Hall. Pendant le trajet, Stevens se souvient. Il revoit son maître, lord Darlington, un inépuisable partisan du rapprochement entre l'Allemagne nazie et l'Angleterre, éprouvant encore l'espèce de fidélité qui le liait à cet homme controversé...
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"(...) Tirés d'un petit bijou du romancier Kazuo Ishiguro, «Les Vestiges du jour» ont suscité bien
"(...) Tirés d'un petit bijou du romancier Kazuo Ishiguro, «Les Vestiges du jour» ont suscité bien des envies, échoué chez Mike Nichols («Le Lauréat», «Regarding Henry») et rebondi chez Ivory. Le premier script était signé Harold Pinter: «Trop sec, ose James en français. Je n'ai gardé que le premier jet.» Deux engagements, deux cécités. Les yeux vissés à la carpette, Stevens ne pense que par «hum, hum». Adversaire du traité de Versailles, Darlington (James Fox, déjà maître du «Servant» signé Joseph Losey) partage l'intoxication nazie. A Darlington Hall se tiennent des conférences où l'image de la France sort nettement grandie: son délégué, Dupont d'Ivry (Michael Lonsdale), y trempe dans une bassine ses deux grands pieds meurtris.Ce huis clos raffiné - le monde entier, jusqu'aux boutons de porte, s'y montre très distingué - raconte surtout deux hommes qui se trompent. Deux hommes qui, avec leurs erreurs, ne sauront jamais rompre. A la règle qu'il s'est édictée Stevens manque une seule fois. En engageant M. Stevens senior, son père, qui aligne les faux pas. Ivory manie l'humour anglais et le cynisme assumé. (...)"
"(...) Un simple mouvement de menton, une légère accentuation de la courbure du dos, permettent à Anthony H
"(...) Un simple mouvement de menton, une légère accentuation de la courbure du dos, permettent à Anthony Hopkins d'exprimer le vieillissement de ce personnage dont il doit, le plus souvent sans prononcer un mot, exprimer les sentiments et les émotions. Concentré sur sa composition comme l'est Stevens sur son service, l'acteur est magnifique de virtuosité et d'intelligence. La scène où Stevens se trouve, à la demande de son maître, devoir expliquer à un jeune futur marié les " de la vie " et où il se lance dans une énigmatique évocation des moeurs des oiseaux est un exemple parmi d'autres de la précision et de la mesure avec lesquelles Anthony Hopkins maîtrise son jeu.
Face à lui, Emma Thompson incarne Miss Kenton, jeune femme pleine d'une passion contenue à grand-peine, et qu'elle désespère de faire reconnaître un jour à Stevens. Lorsqu'un soir elle vient le surprendre dans son repaire et, par jeu autant que par désir, le force à révéler le titre du livre qu'il est en train de lire, des mois de silence, de phrases anodines les opposent et les réunissent. Tandis qu'ils s'affrontent, plus proches qu'ils ne le seront jamais, Stevens s'enivre du parfum de cette femme qu'il ose à peine regarder, de peur de céder au désir de la prendre dans ses bras. Toute la force de leur histoire tient dans ces quelques plans, volés à la pénombre de la pièce " privée " d'un majordome si irréprochable qu'il en oublia de vivre sa propre vie. (...)"
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