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La rencontre entre Anne Walberg, célébrité dans le monde du parfum et Guillaume, son nouveau chauffeur, le seul qui n'a pas peur de lui tenir tête...
Anne Walberg est une célébrité dans le monde du parfum. Elle crée des fragrances et vend son incroyable talent à des sociétés en tout genre. Elle vit en diva, égoïste, au tempérament bien trempé. Guillaume est son nouveau chauffeur et le seul qui n’a pas peur de lui tenir tête. Sans doute la raison pour laquelle elle ne le renvoie pas.
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"En 2012 sortait L’Air de rien, le premier long métrage prometteur de Grégory Magne, coréalisé avec Stéphane Viard. On y suivait déjà G
"En 2012 sortait L’Air de rien, le premier long métrage prometteur de Grégory Magne, coréalisé avec Stéphane Viard. On y suivait déjà Grégory Montel dans un road-trip aux côtés de Michel Delpech en vieux chanteur endetté qui traînait en tournée son huissier! Un buddy movie doux-amer qui témoignait d’un regard plein de tendresse pour les personnages. Les Parfums reprend ce principe des contraires qui doivent s’accepter le temps de déplacements riches en situations et en rencontres semi-cocasses. Montel y joue Guillaume, un chauffeur désargenté obligé de conduire Anne Walberg, ancien « nez » pour des grands parfumeurs qui gagne désormais sa vie de façon moins glorieuse. Aigrie, seule, cassante, c’est une diva avec laquelle le grognon Guillaume va devoir composer... L’argument est éculé mais Magne évite les revirements grossiers et les clashs artificiels en s’appuyant sur l’humanité blessée de ses personnages : Guillaume lutte pour la garde de sa fille et en nourrit une colère rentrée qui le rend imprévisible ; Anne a été quelqu’un et voudrait le redevenir mais pas à n’importe quelle condition et à n’importe quel prix. Tout est affaire de dosage des frictions et des réconciliations que Grégory Magne ne conditionne à aucun moment à une romance qui serait pour le coup parfaitement convenue. Enfin, les seconds rôles sont parfaits, de la fille de Guillaume à son patron (Gustave Kervern), filmé avec humour comme une sorte de Parrain des chauffeurs."
Christophe Narbonne"Anne est un nez. C’est-à-dire qu’elle est capable de repérer toutes les moindres odeurs et de reconstruire un parfum, en fonction des oppor
"Anne est un nez. C’est-à-dire qu’elle est capable de repérer toutes les moindres odeurs et de reconstruire un parfum, en fonction des opportunités industrielles ou économiques. Elle pratique ce métier avec un talent aussi grand qu’elle est insupportable et méprisante. En face d’elle, un chauffeur, Guillaume, récemment divorcé, qui vit à peine de ses courses et ne parvient pas à récupérer sa fille une semaine sur deux, faute de moyens. Deux France s’opposent dans ce long-métrage : celle de la haute bourgeoisie parisienne, enfermée dans des immeubles haussmanniens de luxe et des préjugés de toutes sortes, et celle des employés qui ne finissent pas leur fin de mois et luttent contre ce qui pourrait s’apparenter à une forme d’injustice administrative. Les Parfums pourrait signer le retour d’un cinéma marxiste, dans notre époque où les clivages sociaux n’ont jamais aussi importants. Au contraire, Grégory Magne, qui réalise sa deuxième comédie, ne cherche pas à renforcer les oppositions. Il met en scène deux personnages attachants et singuliers, dans une histoire où la douceur et la légèreté sont les principales qualités.
Montel et Devos forment un duo qui fonctionne admirablement. Loin de verser dans la caricature et les excès, ils parviennent à incarner deux êtres perdus à leur façon dans la solitude et les problèmes. La mise en scène de Grégory Magne témoigne d’une admirable humanité. Le spectateur se prend d’affection pour cette femme maladroite dont on excuse les impolitesses, et pour cet homme débonnaire, dont on comprend les errements. Chacun pourra se retrouver derrière ces deux héros qui, à leur manière, réunissent deux univers socioculturels différents, mais complémentaires. Le cinéaste adopte l’humour pour fil conducteur de son récit, contre toute tentation de moquerie ou de sarcasme. Il aime ses personnages, autant que ses comédiens, dont on perçoit le plaisir de jouer sans fard et avec aisance.
Les parfums est un cinéma qui se revendique populaire et fait du bien. On est loin de cet ethnocentrisme parisien où les gens se complaisent dans du sentimentalisme. Le film touche les spectateurs dans toute leur diversité sociale et culturelle. On en apprend beaucoup sur le métier de nez et des aléas terribles qui pèsent sur lui, dans cet univers ô combien excluant de la parfumerie. Surtout, on découvre avec ravissement l’importance des fonctions de parfumeurs, pour rendre les odeurs industrielles plus supportables ou faciliter le marketing des produits dans nos grandes surfaces. En ce sens, le long-métrage invite à beaucoup d’intelligence. On ne peut pas traverser cette histoire sans réfléchir à la machinerie de la consommation et aux stratagèmes insupportables dont sont capables les fabricants pour faire vendre leurs marques. Les films qui invitent autant à la détente qu’à la réflexion sont rares et ce début d’été est une opportunité véritable pour aller découvrir ce petit bijou de délicatesse."
"« Elle a du nez, il a du flair ». Voilà comment pourrait se résumer la relation entre Anne Walberg, nez de profession qui fit jad
"« Elle a du nez, il a du flair ». Voilà comment pourrait se résumer la relation entre Anne Walberg, nez de profession qui fit jadis la gloire des grands noms de la parfumerie, et Guillaume, père séparé qui se bat pour finir chaque mois et obtenir la garde partagée de sa fille. Entre eux, l’alchimie n’est pas immédiate. Il faut dire que la diva déchue et le chauffeur forment deux protagonistes que tout (ou presque) sépare. Pourtant, une amitié improbable et une relation de confiance va progressivement se construire au coeur de Les parfums, le second long-métrage de Grégory Magne (L’air de rien).
Cette comédie ayant pour trame de fond l’univers des parfums ne manque pas de finesse, profitant d’une caractérisation réussie et d’une écriture plutôt subtile lui conférant une certaine délicatesse tout à fait appréciable. Rien d’enivrant, mais Les parfums dégage un arôme séduisant avec son jeu du chat et de la souris et ses deux comédiens inspirés, ne cédant jamais à la vulgarité, aux relents dramatiques appuyés ou à la romance téléphonée. Plaisant."
"Grégory Magne a le don de raconter des histoires d’amitié naissante, où la bonté d’âme guide le cours des événements. Déjà dans son pr
"Grégory Magne a le don de raconter des histoires d’amitié naissante, où la bonté d’âme guide le cours des événements. Déjà dans son premier long-métrage, L’Air de rien (2012), il filmait un huissier de justice (Grégory Montel, dont il est devenu complice depuis) qui vient en aide à Michel Delpech (himself) et relance sa carrière pour lui permettre de rembourser ses dettes. Dans Les Parfums, il dessine un personnage de femme « nez », ancienne créatrice de parfums de luxe, dont les heures de gloire appartiennent au passé. Anne Walberg semble dissociée : cette femme austère et distante est dotée d’un don rare qui menace de lui faire défaut ; entièrement focalisée sur son outil de travail, elle se mure en elle-même, est incapable de s’ouvrir aux autres au point de perdre le sens de la courtoisie la plus élémentaire. Jusqu’à sa rencontre avec un chauffeur, Guillaume, qui se doit de trouver un emploi stable pour obtenir la garde alternée de sa fille adorée, et l’accompagne sur les routes de campagne pour honorer des contrats dénués de tout prestige. Au contact l’un de l’autre, Anne cheminera vers la reconnexion intérieure, et Guillaume vers son plein potentiel.
La force du scénario de Grégory Magne tient, d’une part, à l’originalité de son sujet, qui donne à voir un univers passionnant et peu représenté au cinéma, et, d’autre part, à la nature des relations qui unissent ses deux protagonistes. Sans aucune complaisance, ni facilité d’écriture, le scénariste-réalisateur tisse l’un à l’autre deux chemins de vie et fait naître de leur point de jonction l’idée que l’entraide est possible. Cet homme et cette femme, affranchis de tout jeu de chat et de souris, sauront regarder l’autre pour ce qu’il est et le faire renaître à lui-même. Chacun à son rythme, et tous deux avec franchise.
Emmanuelle Devos et Grégory Montel sont parfaits dans leurs rôles respectifs. Elle, impériale et captivante, tant elle sait garder intact son mystère (que les rôles axés sur les sens, comme Sur mes lèvres ou celui-ci, lui vont bien !) ; lui, drôle, vif et chaleureux (et plus posé que dans Dix pour cent, la série qui a accru sa notoriété), ils s’accordent à merveille autour de cette partition, qui sait naviguer du drame à la comédie dans un va-et-vient constant. Ensemble, dirigés par Grégory Magne – dont la mise en scène, sobre, les met en relief -, et accompagnés par les attachants Gustave Kervern et Sergi Lopez, ils donnent à entendre un sincère et délicat chant d’espérance, plus que vertueux par les temps qui courent."
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