
Emir Baizagin : "C'est une guerre intérieure"
Jeune réalisateur kazakh, Emir Baizagin évoque son premier film, Leçons d'harmonie, distingué au festival de Ber...
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Aslan, 13 ans, vit avec sa grand-mère dans un village au Kazakhstan. Les mauvais garçons de son collège l'humilie régulièrement. Aslan va se venger.
Aslan, 13 ans, vit avec sa grand-mère dans un village au Kazakhstan. Il fréquente un collège où la corruption et la violence tranchent avec son obsession du perfectionnisme. Le jeune Bolat, chef du gang des mauvais garçons, humilie Aslan devant ses camarades de classe et extorque de l’argent à tous les adolescents. Aslan prépare une vengeance féroce et implacable.
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"La beauté des plans ne vient jamais atténuer l'intensité dramatique. Une oeuvre magistrale."
"Jusqu'à ce qu'il remporte l'Ours d'argent de la meilleure image à la Berlinale 2013 avec Leçons d'harmonie, les radars cinématographiques
"Jusqu'à ce qu'il remporte l'Ours d'argent de la meilleure image à la Berlinale 2013 avec Leçons d'harmonie, les radars cinématographiques mondiaux n'avaient pas détecté Emir Baigazin, né en 1984 au Kazakhstan. Ce premier film vu, aucun doute : dans la catégorie « cinéastes kazakhs », Emir Baigazin est à placer aux côtés de réalisateurs aussi remarquables que Sergueï Dvortsevoy ou Darezhan Omirbaev.
(...) Leçons d'harmonie est construit comme un thriller dont il serait dommage de gâcher le suspense ; un suspense dont le mode narratif particulier – des ellipses permettent d'ignorer les scènes de passage à l'acte – fait que le film se propage par accélérations successives. Chaque plan est composé avec un soin méticuleux. Tout a son importance, les visages comme les objets. Quant aux animaux, le mouton du début et de la fin (magnifique scène où on le voit courir sur l'eau), les cafards ligotés sur une chaise électrique, on les retrouve tout au long du film, manière pour Baigazin d'étayer son propos politique et philosophique.
Visage inexpressif, réservé au point de paraître mutique, Aslan se révélera redoutable stratège. Face à lui, Bolan, musclé, rigolard, incarne le chef de clan sans scrupule, manipulé par deux bandes rivales. De ce duel sans merci se dégage une sensation curieuse, faite d'apparente lenteur et de mouvements constants. Et l'harmonie dans tout cela ? Elle dépasse les principes manichéens de bien et de mal, répond Baigazin. Témoin ce qui se passe au collège, ces cours sur Gandhi et Darwin, mais aussi sur l'art de la guerre. L'école, considérée comme un monde global, fait de violence, d'amour et de haine à l'intérieur duquel vont finir par s'immiscer trafiquants et flics tortionnaires.
(...) C'est cela, Leçons d'harmonie : un film sur la nature humaine et ses pulsions violentes. Un film sur la guerre intérieure qui peut s'emparer de chacun d'entre nous jusqu'à nous ravager. Un film sur l'art et la manière de se retrouver en paix avec soi-même, sinon avec les autres."
"Avec ce premier long, le Kazakh Emir Baigazin livre une oeuvre sidérante, où il est question de survie et de croyance. Qu’est-ce que la vio
"Avec ce premier long, le Kazakh Emir Baigazin livre une oeuvre sidérante, où il est question de survie et de croyance. Qu’est-ce que la violence ? D’où vient-elle ? Comment perdure-t-elle ? Y a-t-il une place pour le pardon quand règne la loi du plus fort ?
Une image en gris bleutés, des plans fluides aux cadrages rigoureux, des dialogues minimalistes : tout ici est maîtrisé. De cette chronique de la bestialité, où les animaux sont des victimes et où les bourreaux périssent, où toute chaleur humaine est proscrite, on ressort secoués et grelottants."
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