
Age/Scarpelli, scénaristes "cuisiniers" du cinéma italien
On connaît bien les stars (Toto, Sordi, Tognazzi...) et les metteurs en scène de la-dite "comédie italienne" (Ri...
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Cosimo, un petit caïd de banlieue, est en prison pour un minable vol de voiture. Pour le faire sortir, ses complices demandent à Peppe de s'accuser à sa place.
Cosimo, un petit caïd de banlieue, est en prison pour un minable vol de voiture. Afin de le faire sortir, ses complices demandent à Peppe, un boxeur raté, de s'accuser à sa place, moyennant rétribution. La police ne croit pas à la culpabilité du "pigeon" et le relâche bientôt.
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" Le Pigeon pose les bases de la comédie italienne. Derrière sa toile de fond populaire où se rencontren
" Le Pigeon pose les bases de la comédie italienne. Derrière sa toile de fond populaire où se rencontrent des personnages gouailleurs et bons vivants, il distille un mélange d’humour pittoresque et de théâtralité débonnaire. Si le genre repose essentiellement sur des gueules d’acteurs prêts à toutes sortes de cabotinage, le film de Monicelli se démarque par son casting de choix."
Romain Genissel« Aucune cruauté dans le rire, et pourtant l’invention est jaillissante, aucune sécheresse et pourtant aucun
« Aucune cruauté dans le rire, et pourtant l’invention est jaillissante, aucune sécheresse et pourtant aucune complaisance sentimentale dans la vision : le Pigeon est un film d’une extrême pudeur et d'une extrême pureté, une chronique sans illusion et sans mépris, hors de toute systématisation, de toute mécanisation du comique. Un film chaud, d’une belle chaleur charnelle. Et dans ses ruptures, dans son désordre apparent, on découvre des séquences remarquables par la qualité sans tricherie de l’image, par la simplicité des moyens et la parfaite compréhension de cette simplicité.
Cinématographiquement, et en dehors de son climat, le Pigeon est un film qui annonce un metteur en scène de caractère, et je ne m’étonne pas que son dernier film ait obtenu un grand prix à Venise. Il y a dans la manière d’engager le récit et malgré quelques réminiscences de maîtres du néo-réalisme, un style d’écriture très personnel et plus nuancé qu’il ne semble à première vue. »
"Un film d’humour comme seuls les Italiens savent les réussir. L'envers d'un rififi. Des personnages pittoresques
"Un film d’humour comme seuls les Italiens savent les réussir. L'envers d'un rififi. Des personnages pittoresques appartenant à la faune des besogneux romains s’unissent pour dévaliser le mont-de-piété. Les préparatifs sont divertissants. L ’exécution parodie le célèbre ouvrage de Jules Dassin. L’affaire se termine d’une façon tellement imprévue que les journaux la relatent en trois "lignes où s’exprime... la stupeur de la police. Mais ne déflorons pas le « gag » final qui provoque un merveilleux éclat de rire. Dialogues vifs, cocasses. Les mots d’auteur abondent et restent en rapport étroit avec la vérité populaire. Voilà de quoi réhabiliter le cinéma « bavard ».
La mise en scène de Mario Monicelli charme par son ironique agilité (...) qui vient de remporter le « Lion d’or » au Festival de Venise avec La Grande Guerre où le néoréalisme s’exerce aux abords de la tragédie sur un mode que ne renierait point Courteline. Et dans Le Pigeon le néoréalisme (toujours lui) s’improvise l’allié d’une fantaisie parfois branquignolesque. Monicellï vient donc et bonne place parmi les rénovateurs de l’école italienne.
Il nous démontre avec un brio tout personnel que les ressources d’une méthode cinématographique dont les pessimistes annoncent la fin deux fois par an depuis cinq ou six ans restent immenses.
Les acteurs ? Ils contribuent comme toujours au sortilège. Vittorio Gassman joue les caïds insuffisants et son talent suffit. Marcello Mastroiani dépeint à traits fins un photographe sans ressources égaré dans le gang des malchanceux. Toto représente la corporation des professeurs de fric-frac."
" Vous n'oublierez jamais les perceurs de coffres-forts de Jules Dassin, dans Du rififi chez les hommes. C’étaient de
" Vous n'oublierez jamais les perceurs de coffres-forts de Jules Dassin, dans Du rififi chez les hommes. C’étaient des travailleurs adroits, scrupuleux. qui ne laissaient rien, au hasard : pas des amateurs. Un astucieux réalisateur italien, Mario Monicelli a repris la même histoire, ou presque, en confiant à des gaffeurs, à des brouillons, à des minus, à des trouillards le rôle de « casseur », qui demande tant de conscience (professionnelle)[...]
Monicelli n'a pas eu à donner un grand coup de pouce à la réalité pour atteindre au comique, il lui a suffi de choisir des personnages merveilleusement typés, tel ce larron sicilien qui séquestre sa sœur comme Arnolphe gardait Agnès. On rit avec la mauvaise conscience de railler le malheur des pauvres, dans leur poétique décor de graffiti, de murs salpêtres, de taudis ; de railler la mort elle-même. Chaplin sollicite la même cruauté des spectateurs, mais ses pieds quittent la terre, et l'on ressent moins le « dire que ça existe ». Pourtant, à la réflexion, l'auteur aime ses pitoyables héros -et sait nous attendrir sur eux. Frères humains qui, en même temps que nous, vivez..."
"Primé dans plusieurs festivals, Le Pigeon, qui aujourd’hui encore demeure le meilleur film de Monicelli, l
"Primé dans plusieurs festivals, Le Pigeon, qui aujourd’hui encore demeure le meilleur film de Monicelli, lança la carrière de Vittorio Gassmam. Il apparut aussi comme le prototype d’un nouveau genre qui allait faire les beaux jours du cinéma trans alpin : la comédie à l’italienne. Dans cette parodie des films de gangsters, on retrouve toute la galerie des anti-héros et des paumés chers à Monicelli mais aussi la description d’un paysage social (une ville, un milieu) et une profusion de gags et leur petit monde sordide est tempéré par la fraîcheur romantique des personnages interprétés par Claudia Cardinale et Carla Gravina. Mais Le Pigeon, c’est avant tout la réunion d’acteurs talentueux et formidablement dirigés : Gassman, Toto, Mastroianni, Renato Salvatori... Ce n’est pas rien."
Christine de Montvalon 05/83Nos offres d'abonnement
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