
Michel Galabru : " Qui le verrait, verra..."
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D'après un fait divers du XIXe siècle, la relation ambigüe entre un juge "respectable" et un "illuminé de Dieu" qui parcourt les montagnes en tuant des femmes.
D'après un fait divers du XIXe siècle, la relation ambigüe entre un juge "respectable" et un "illuminé de Dieu", blessé de guerre, qui parcourt les montagnes en tuant de femmes. Une course poursuite et un face à face troublant, où nul n'est vraiment ni innocent ni complètement coupable. Derrière les portraits humains, c'est aussi un grand film politique que signe Tavernier, sur l'abus des gens de pouvoir, ferment de toutes les révoltes. Pour son interprétation mémorable, Michel Galabru reçut en 1976 le premier César du meilleur acteur de l'année.
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"Le Juge et l’Assassin est un film politique qui accuse la justice. (...) Et Bertrand Tavernier, on le sait depuis Que la fête commence, ex
"Le Juge et l’Assassin est un film politique qui accuse la justice. (...) Et Bertrand Tavernier, on le sait depuis Que la fête commence, excelle à peindre l’Histoire à coups de petits tableaux bien troussés, de faits vrais dénichés dans les journaux. Il a l'art de restituer le climat d’une époque, de faire revivre avec ironie ou tendresse, le quotidien du peuple et les vacarmes des rues. (...)
A l'heure où des personnalités des plus connues, lues ou écoutées, encouragent tout un pays à revenir à cette loi du talion qui nourrit la violence que tout le monde veut combattre, Le Juge et l'Assassin est un film à contre courant. Il claironne avec l’insolence, l'anti-conformisme polémique, l’agressivité salutaire, mais aussi la générosité que l’on connaît de Tavernier que les monstres ne sont pas forcément responsables de leurs canailleries, que la peine de mort ne rattrape pas les vies perdues et n'intimide pas les esprits dérangés ; enfin, que l'homme qui a foi dans la vie, ne doit pas punir de mort son prochain, même si ce dernier est coupable. (...)
Cet élan humaniste s'accompagne, normalement, d’un véritable amour des comédiens. Pour camper la galerie de personnages hauts en couleur dont il a le secret, Tavernier a choisi un dialoguiste percutant : Jean Aurenche et « pouponné » des comédiens de grande classe : Michel Galabru, en particulier, assassin implorant, brimé, incompris, inquiétant, farceur, demeuré, persécuté est tout bonnement fantastique. Fidèle à l'admiration qu’il voue aux réalisateurs américains, il s’est appliqué, depuis trois films, à changer à chaque fois de sujet, d’époque, de style, de genre..."
"Qu'on se rassure : le film de Tavernier n'est pas pour autant un film à thèse. L'auteur a ses convictions. Nul ne peut les ignorer. Mais i
"Qu'on se rassure : le film de Tavernier n'est pas pour autant un film à thèse. L'auteur a ses convictions. Nul ne peut les ignorer. Mais il est trop bon cinéaste et trop habile conteur pour se laisser submerger par la rhétorique. L'aventure humaine l'intéresse bien davantage. Celle de Vacher, « anarchiste de Dieu » comme il s'appelait lui-même, et qui, en dehors de ses crises de violence, mêlait dans la même exaltation sa foi religieuse, ses idées politiques et son désespoir amoureux. (...)
Le Juge et l'Assassin est un film qui allie parfaitement rigueur et sensibilité, et qui témoigne en outre, dans ses moindres détails, d'un goût de la perfection que Tavemier semble avoir hérité des cinéastes américains. Qu'il s'agisse de la beauté des images, photographiées en panavision par Pierre-William Glenn dans les rudes paysages de l'Ardèche ; qu'il s'agisse de la partition musicale écrite par Philippe Sarde, des chansons composées par Jean-Roger Caussimon, ou de la qualité de l'interprétation, tout concourt à la plénitude et à l'intensité de l’œuvre. (...)
C'est la maturité profonde, la maîtrise de l'auteur, qui nous frappent dans Le Juge et l'Assassin. Tavemier a définitivement trouvé son style, sa « distance », ses thèmes de réflexion, ce qu'il veut dire et la manière de le dire."
"Le Juge et l’Assassin a (...) un côté troublant et déconcertant (...). Les trois comédiens qui sont au centré de cette affaire sont admir
"Le Juge et l’Assassin a (...) un côté troublant et déconcertant (...).
Les trois comédiens qui sont au centré de cette affaire sont admirables. L’assassin est interprété par Michel Galabru qui fait ici étalage de ses qualités de très grand comédien dans un rôle, il est vrai, enfin à la hauteur de son talent. Sa figure, inspirée par Dieu, sa folie, ses souffrances nous pénètrent tant il y a de sincérité dans son jeu.
Quant au juge, Philippe Noiret, il est un mélange de mollesse et d’ambition... que lui insuffle une mère exclusive (l’excellente Renée Faure). Etonnant acteur ! Excellent comédien toujours juste dans des rôles pourtant complexes.
Le troisième personnage important de ce film est interprété par Jean-Claude Brialy. Cynique, désabusé, il tient à merveille un rôle inhabituel pour lui, brillant acteur, fait plus pour la comédie de boulevard que pour le drame politico-social."
"Je me demande : pourquoi Bertrand Tavernier est-il le seul cinéaste français véritablement révolutionnaire ? D'une « tradition » que
"Je me demande : pourquoi Bertrand Tavernier est-il le seul cinéaste français véritablement révolutionnaire ? D'une « tradition » que j'aime. Plus humaine que philosophique, plutôt pleine de révolte passionnée que de soumission idéologique. Un brin anarchiste, un brin romantique, toujours juste, vraie, efficace et, surtout, follement chaleureuse à défendre sa cause... (...)
J'aime ce déferlement d'images violentes, de paysages superbes et sereins, de visages pathétiques, de mots cruels. J'aime cette rage devant l'injustice sociale, cette dénonciation de la connerie inhumaine des gens au pouvoir et des institutions faites pour les protéger. (...)
Bertrand Tavernier et Jean Aurenche ne condamnent pas. Ils donnent à juger au public, mélangeant le rire de l'ironie à l'émotion. (...)
Il n’y a pas tellement de cinéastes en France qui expriment leur amour pour l’homme. En tout cas avec une telle absence de pudeur ! Alors, un coup de chapeau à Bertrand Tavernier, de la part d’un cinéaste français qui n'ose pas souvent crier aussi fort."
"Attendu que Philippe Noiret, dans le rôle retors du juge, fait preuve d'un talent dont tout un chacun peut être témoin. Attendu que Michel
"Attendu que Philippe Noiret, dans le rôle retors du juge, fait preuve d'un talent dont tout un chacun peut être témoin. Attendu que Michel Galabru, dans l'emploi délirant de l'assassin, manifeste un brio qui plaide en sa faveur. Attendu que Bertrand Tavernier a procédé, avec une superbe maîtrise, à la reconstitution de l'affaire sur l'écran. Le critique, après en avoir délibéré, déclare recevables interprétation et réalisation, et condamne le film au succès."
Le 17 mars 1976"Fasciné par le cinéma et les grouillements de l'Histoire, Bertrand Tavernier, dans ce film passionné, confirme son talent. Celui d'un cinéa
"Fasciné par le cinéma et les grouillements de l'Histoire, Bertrand Tavernier, dans ce film passionné, confirme son talent. Celui d'un cinéaste qui ne se veut ni juge ni partie, mais qui dénonce les hypocrisies dont se fardent parfois, en toute bonne conscience, l'Ordre et la Loi."
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