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      La Mort en direct

      La Mort en direct

      Death Watch
      De Bertrand Tavernier (1979)
      Bande-Annonce
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      La Mort en direct
      3 Notes

      Katherine est condamnée et, traquée par une émission de téléréalité, elle fuit. Elle ignore que celui qui lui vient en aide a une caméra greffée dans l'oeil.

      SCIENCE FICTION DRAME ETRANGE MALADIE ADAPTATION LITTÉRAIRE

      Katherine est condamnée. Traquée par une émission de téléréalité, elle décide alors de fuir, pour "mourir libre". Elle ignore que celui qui lui vient en aide a une caméra greffée dans l'oeil et filme donc tout ce qu’il regarde. Sans le savoir, Katherine est "suivie" par tous les spectateurs du pays... Un film d'anticipation singulier, intime et lyrique, profonde réflexion sur le voyeurisme.

      VOSTFR
      SD HD
      Origine : France
      Durée : 2h10
      Année de production : 1979
      Date de sortie en salle : 23/01/1980
      Réalisation
      Bertrand Tavernier
      Casting
      Romy Schneider
      Harvey Keitel
      Max Von Sydow
      Harry Dean Stanton
      Thérèse Liotard
      William Russell
      Vadim Glowna
      Caroline Langrishe
      Bernhard Wicki
      Eva Maria Meinecke
      John Sheddon

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      Critiques
      Critikat.com

      " (...) L’idée la plus brillante de Tavernier, c’est peut-être le personnage de Roddy, le choix d’Harv

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      à propos de

      La Mort en direct

      " (...)

      L’idée la plus brillante de Tavernier, c’est peut-être le personnage de Roddy, le choix d’Harvey Keitel pour l’interpréter, la manière dont il le dirige. Il construit la figure paradoxale d’un pervers naïf et innocent. La manière dont il manipule Katherine est sordide : elle croit avoir fui les caméras, elle est filmée jusque dans son sommeil. Son intimité est jetée en pâture au public par celui qu’elle commence à aimer. Et tout cela Roddy le fait dans la joie et l’inconscience. Il est heureux. D’être avec elle ? De la filmer ? L’aime-t-il parce qu’il la filme, la filme-t-il parce qu’il l’aime ? Quand est-il œil, quand est-il caméra ? L’œil-caméra fait jaillir à l’écran les mystères et les ambiguïtés du cinéma et de l’amour. Il offre aussi une interprétation inédite du thème de l’amour impossible. (...) La caméra qui empêche de voir, n’est-ce pas un peu méchant pour le cinéma ?

      Bel objet spéculatif – mais jamais seulement cela – La Mort en direct a le sens du problème. Rien n’y est simple, aucune thèse hâtive. Roddy jouit de l’image cinématographique sans s’apercevoir qu’elle est perverse ; mais c’est aussi par l’image qu’il a aimé. Le public regarde la mort en direct, il est voyeur et les producteurs en profitent. Certes, mais il n’y a aucun réquisitoire contre ce public capté par la télé : il cherche à voir la mort dans une société qui la refoule, il cherche du sacré. Pourquoi pas à la télévision s’il n’y en a plus dans la " réalité " ? Même Vincent (Harry Dean Stanton, parfait), le producteur de l’odieuse émission, est finalement un type sympathique, qui joue ni plus ni moins que son rôle dans un système économique et " culturel ".

      La Mort en direct nous rappelle que les enjeux moraux liés aux arts et aux techniques ne se règlent pas par la simple question de la qualité morale des artistes ou du public. Le cinéma, puis la télévision, processus techniques de production, de multiplication et de diffusion des images ont des effets, en mal ou en bien, qui dépassent de loin nos intentions. Pas besoin d’être pervers, le dispositif l’est pour nous. Nous, critiques de cinéma, participons aussi de ce processus qui nous dépasse et œuvrons peut-être, plus ou moins malgré nous, à une prolifération de l’image dont il n’est pas certain que nous désirions les effets – ni que nous les connaissions. Nous avons l’ambition de faire le tri, nous savons qu’il n’y a pas une logique de l’image, nous luttons contre les formes abêtissantes et aliénantes de son usage, nous luttons contre le spectacle. Et nous défendons des œuvres que nous aimons, et qui méritent de l’être. Mais il se peut qu’en nous faisant plaisir nous nous fassions du mal. "

      Matthieu Amat
      avoir-alire.com

      " La mort en direct, titre autant platonique qu’effroyable, est avant tout un film d’images : images de l’

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      à propos de

      La Mort en direct

      " La mort en direct, titre autant platonique qu’effroyable, est avant tout un film d’images : images de l’amour, du pouvoir, d’une supposée nature humaine, il entreprend un véritable marathon scénique pour dévoiler ses nombreux enjeux. (...) On dit souvent que le rire est l’une des armes les plus blessantes de l’homme. Le regard, lui, n’est pas en reste. Tavernier l’a bien compris (...).

      C’est avec une justesse étonnante que Bertrand Tavernier signe un film d’anticipation sur le pouvoir démesuré de la télévision, et plus particulièrement de la télé-réalité, qui ne verra réellement le jour qu’une vingtaine d’années après la sortie du long métrage – Big Brother, première véritable émission du genre, est diffusée en 1999 aux Etats-Unis. Si l’émission de télévision américaine cite Orwell, La mort en direct invoque d’abord la Rome Antique et ses prisonniers de guerre contraints de faire de leur corps un outil de spectacle – condition ultime du matérialisme, et semblable à celle de l’héroïne. Tavernier y ajoute alors l’intimité, celle de protagonistes liés par le flux d’une vidéo imposée – Katherine la subit, tout autant que Roddy qui dévoile aux autres sa vision personnelle du monde –, pour transmettre à son spectateur un sentiment étrange de culpabilité. Quoi de plus intime en effet que la mort, si ce n’est la naissance ?

      Dans une séquence judicieuse, Katherine simule un malaise en présence de Vincent. Devant le spectaculaire de la scène et la possibilité de la tragédie, l’homme panique, craignant de laisser filer son affaire, crainte qui se propage alors chez le spectateur. Le film dépasse ainsi les frontières de la fiction en faisant habillement rebondir son propos, et parvient à piéger par l’attrait du drame, du sensationnel et finalement de la déshumanisation. En ce sens, La mort en direct est un fort vecteur d’émotions : oui, la mort nous révulse autant qu’elle nous fascine.

      Derrière ses allures évidentes de science-fiction – genre totalement inédit chez Tavernier – La mort en direct traite surtout d’une histoire d’amour délicate entre un bourreau et son innocente victime, et de son ancrage dans la société du spectacle. Le film n’est en rien une condamnation brutale et sommaire du voyeurisme – la morale est absente –, et surtout, il possède des images figées dans l’espace et dans le temps qui le rendent étranger au vieillissement – une cathédrale devenue refuge, lieu cloué par excellence. Et là réside évidemment sa plus grande force : calqué sur la société, les hommes et leurs natures, il ne possède pas de date de péremption et préfigurait l’éclosion d’une époque désormais accomplie. La puissance actuelle du numérique le souligne de manière brutale : les images sont immortelles. "

      Pierre Perrado
      Dvd Classik.com

      " Est-il pertinent de considérer, comme c’est encore parfois le cas, La Mort en direct comme un film d&rsq

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      Dvd Classik.com

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      à propos de

      La Mort en direct

      " Est-il pertinent de considérer, comme c’est encore parfois le cas, La Mort en direct comme un film d’anticipation ou de science-fiction ? Pour deux raisons, nous serions d’emblée tentés de répondre que non. La première est que les dérives technologiques autant qu’éthiques de la télévision ont depuis longtemps atteint, voire dépassé, ce que Tavernier envisageait dans ce film, et que s'il n’a pas encore été possible de greffer une caméra dans l’orbite d’un candidat de télé-réalité, les barrières de l’intimité et de l’indécence ont été en d’autres occasions allègrement franchies, confirmant notamment cette obsession pour le spectacle de la mort, ce que l’un des protagonistes de La Mort en direct appelle " la nouvelle pornographie ". Mais, au-delà même de l’accomplissement ou non de ses aspects " visionnaires ", l’essentiel de ce remarquable film, trop souvent mésestimé, ne nous semble en fait pas résider dans son postulat anticipatif.

      D’emblée - et encore plus aujourd'hui, plus de trente ans plus tard - le film marque par son ancrage dans son époque de production, ce qui pourrait apparaître comme un paradoxe pour un film qui parle de nouvelles technologies. S’il peut éventuellement brusquer le spectateur rétif à une certaine esthétique du début des années 80, ce refus de tout décorum futuriste s’explique bien évidemment plus par souci de réalisme - après tout, pourquoi les immeubles du futur proche ne seraient-ils pas ceux d'aujourd'hui - que pas par une quelconque impossibilité budgétaire (à titre d'exemple, quelques années plus tôt, Tavernier parvenait à reconstituer à moindres frais la fastueuse cour du Régent pour Que la fête commence) et ce sont seulement quelques singularités glanées au détour de plans qui nous confirment que nous sommes bien dans le futur (par exemple, tous ces manifestants défilant dans un décor urbain dévasté).

      Bertrand Tavernier a parfois affirmé que l'un des ses moteurs pour réaliser des films était l’incompréhension, et parfois même la colère : clairement, La Mort en direct, plus qu’un pamphlet contre les dangers des nouvelles technologies, est une mise en garde bien plus globale contre la perte de sens et de valeurs qui affecte les sociétés humaines, ce nivellement qui met tout et indifféremment sur le même pied d’égalité, qui fait que l'ignominie ne choque plus. Rarement aura-t-on ainsi vu des premiers plans aussi efficacement décrire un projet moral : un cimetière perdu dans un désert urbain et une fillette qui, innocemment, joue au milieu des tombes. Pourtant omniprésente, la mort lui est indifférente, et nous la regardons jouer (à noter l’efficacité du titre d’exploitation internationale, Death Watch, qui réunit les deux grands élans du film).

      Car évidemment, de par son postulat même, La Mort en direct est un film sur le voyeurisme. Grand admirateur de Michael Powell, le réalisateur du Voyeur, Bertrand Tavernier a toujours affirmé avoir une grande crainte de cette tentation déictique, et tâcher autant que possible de la récuser dans son propre cinéma. Cette volonté se retrouve dans l’extrême inconfort suscité par ces plans subjectifs où, adoptant le point de vue de Robby, nous violons la confiance de Kathy. (...)

      Toutefois, c’est avec une belle pudeur que Tavernier a également recours à l’ellipse lors de moments-clé, comme pour bien illustrer sa propre hiérarchie morale, ses infranchissables barrières personnelles. Tout entier sous-tendu par la question même du regard, du point de vue, La Mort en direct est donc une passionnante leçon de mise en scène offerte par un cinéaste alors au sommet de son art (on ne saura jamais assez louer l’incroyable vigueur artistique des dix premières années de la carrière de Bertrand Tavernier), rendue qui plus est bouleversante par la présence tragique et envoûtante d’une sublime Romy Schneider. Si certains aspects secondaires, notamment visuels, ont donc un peu vieilli, la force émotionnelle et l’acuité du propos de ce grand film conservent aujourd’hui encore leur pertinence et leur impact. Il est urgent de lui redonner sa chance. "

      Antoine Royer
      Avis
      10 mai 2025
      au sujet de La Mort en direct
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