
Agnès Varda, votre bonheur est-il coupable ?
Tous les couples qui ont vu le film, Le Bonheur d'Agnès Varda, se sont disputés. Nouveau Candide a reconstitué u...
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François est marié et père de deux enfants. Lorsqu'il rencontre une belle postière, son bonheur est à son comble. Mais au fait, qu'est-ce que le bonheur ?
François est marié et père de deux enfants. Lorsqu'il rencontre une belle postière, son bonheur est à son comble. "L’amour est-il naturel ? Où commence l’idée morale ? Qui a besoin de vérité ? Le film aux couleurs sensuelles de l’impressionnisme est empoisonné comme un beau fruit véreux, cruel comme la musique de Mozart…" (Agnès Varda). Prix Louis Delluc 1964 et Ours d'argent à Berlin en 1965.
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" Ne jouons pas sur les mots. Chacun a sa conception et sa définition, du bonheur. Et il se peut que le Jeune menuisier héros du film d'Ag
" Ne jouons pas sur les mots. Chacun a sa conception et sa définition, du bonheur. Et il se peut que le Jeune menuisier héros du film d'Agnès Varda, qui est parfaitement heureux auprès de sa femme et de ses enfants, le soit également auprès de sa maîtresse, ces deux " bonheurs " s'additionnant dans son cœur, comme deux morceaux de sucre dans une tasse de tisane (...)
Agnès Varda reconnaît du reste qu'elle a pris un " cas limite " dans des conditions " optima ". Acceptons donc les données du problème telles que l'auteur nous les propose. Après tout, c'est le bonheur d'un homme qui se trouve ici décrit. Bonheur ingénu, innocent et dont il serait absurde de dénoncer l'incroyable égoïsme. Bonheur d'un bel animal, plein de jeunesse, de santé et d'illusions. Bonheur presque " végétal ", comme le souligne avec raison Agnès Varda (...)
Il me semble d'ailleurs que la vraie " moralité " du film d'Agnès Varda est que le bonheur est une grâce, un don du ciel. Pour reprendre une formule célèbre, on est comme on naît, c'est-à-dire heureux ou malheureux.
Tout cela est séduisant. Tout cela est remarquablement composé. Et si finalement on est moins touché qu'on ne devrait l'être, c'est peut-être à cause de cette perfection même, c'est parce qu'il entre dans cette poésie et cette sensualité quelque chose de volontaire, de réfléchi, de concerté, qui correspond au tempérament et au talent d'Agnès Varda, mais qui prive le film de ce léger tremblement, de cette inimitable spontanéité qui lui eussent donné tout son prix.
Agnès Varda a trouvé une vraie famille pour incarner ses personnages. Jean-Claude Drouot, sa femme et leurs deux enfants jouent avec une charmante simplicité. Marie France Bayer, le clair visage de la jeune fille qui provoque le drame sans le vouloir, sans même le savoir. "
" Il plane sur le tout une ambiance de pureté, d’innocence : les phrases qu échangent les époux et les amants du Bonheur sont celles qu’éch
" Il plane sur le tout une ambiance de pureté, d’innocence : les phrases qu échangent les époux et les amants du Bonheur sont celles qu’échangent les soeurs cloîtrées, entre deux prières, quand elles ramassent des laitues saintes dans leur bienheureux potager pour leur vertueux potage du soir.
Les prolétaires d’Agnès Varda font l’amour comme des élus, triment dans la béatitude, assassinent dans la gloire éternelle, tout au long d’un film-gadget de cinéma-vérité éclairé par les photographes de Pierre Cardin et dialogué par les victimes de Desgraupes et Dumayet pour une party caviar-vodka des donateurs du Muséum of Modem Art de New York, c’est complet.
Je pense qu’après Le Bonheur on va pouvoir vivre tranquilles. Le patronat, l’épiscopat, les syndicats au chocolat et les potentats du sirop d’orgeat ont enfin trouvé, en Agnès Varda, leur bonne à tout faire. Plus besoin de propagande, de gardes mobiles, de missionnaires : Agnès Varda, petite cinéaste modèle, endort tout son monde à la confiture. Soyons magnanimes : Le Bonheur n’est pas un film tout à fait inexistant, puisque, comme il l’a cherché, il fait horreur. "
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