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Mme Yoshino, belle et élégante veuve voit bientôt sa fille comme une rivale. Car toutes deux sont éprises du même jeune homme, héritier d'un lourd secret.
Mme Yoshino est belle, élégante et fabrique des poupées de papier qui représentent des personnages du Kabuki. Mais elle est veuve et ne vit qu'avec sa fille. Lorsque toutes deux rencontrent Hideo, qui n'est autre que le fils de l'acteur qui a violé Mme Yoshino dans son adolescence, une rivalité naît entre elles. Toutes deux sont désormais éprises du même jeune homme.
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" Avec La Vie secrète de Mme Yoshino, c'est l'incroyable richesse du cinéma érotique japonais des années 1970 qui s'affirme, une fois de pl
" Avec La Vie secrète de Mme Yoshino, c'est l'incroyable richesse du cinéma érotique japonais des années 1970 qui s'affirme, une fois de plus. Créé pour redynamiser une industrie qui s'enfonçait dans la crise économique, le roman filmé porno allait devenir un genre majeur, important, le sursaut esthétique et économique du cinéma japonais. Jusqu'à constituer une dimension non négligeable de sa modernité.
Le film impose une évidence quasiment impensable ailleurs, celle de la rencontre entre une série d'images au réalisme sexuel impressionnant et d'une pure stimulation cérébrale, l'alliance de la crudité érotique et du dispositif. A l'opposé de la tradition française, mêlant à la fois la grivoiserie et l'impératif libertaire et naïf d'émancipation, le sexe est, ici, pris très au sérieux (...)
La rivalité amoureuse des deux femmes n'est pourtant qu'un des motifs d'une oeuvre plus complexe, plus dense, qui prend l'allure d'une machine infernale érotique très vite lancée à vive allure. Poussée par une pulsion irrépressible et indicible, l'héroïne se fait tatouer sur le corps une image de l'homme qu'elle a aimé dans la tenue de son personnage de scène. Ce désir de fusion, quasi physique, s'incarne au cours d'une incroyable séquence. Le tatoueur, la femme, la douleur, l'excitation sexuelle composent une symphonie de la souffrance et de la jouissance mêlées.
La Vie secrète de Mme Yoshino a été réalisé en 1976 par Masaru Konuma, un cinéaste qui a consacré sa prolifique activité (au moins trois films par an dans les années 1970) au genre. On rêve de vérifier si le reste de sa filmographie est à cette hauteur. "
" L’exhumation inattendue de cet inédit de 1976 est une excellente surprise estivale. Elle permettra aux érotomanes et aux amateurs de ciném
" L’exhumation inattendue de cet inédit de 1976 est une excellente surprise estivale. Elle permettra aux érotomanes et aux amateurs de cinéma japonais de savourer en période de grosse chaleur un mélodrame érotique très épicé et de transpirer à grosses gouttes, malgré la climatisation des salles obscures, devant le catalogue de perversions sexuelles proposé par Masaru Konuma, extraordinaire maître de l’érotisme nippon.
Cinéaste de la Nikkatsu, compagnie spécialisée dans le “ roman porno ”, Konuma franchit allègrement les limites de la bienséance, va encore plus loin que ses confrères dans le sadomasochisme, la scatologie et l’urolagnie et raconte avec délectation les pires histoires d’amour fou. Comme Konuma est également un brillant metteur en scène, on peut sans exagération compter Une femme à sacrifier (1974), La Vie secrète de madame Yoshino (1976) et Esclaves de la souffrance (1988) parmi les plus incroyables joyaux du cinéma érotique japonais, à réserver cependant à un public très averti (...)
Œuvrant dans le cadre étroit du cinéma d’exploitation, avec un cahier des charges particulièrement précis (le SM) et l’obligation de satisfaire un public de voyeurs, Konuma réussit un splendide mélodrame pervers dans lequel les scènes de sexe sont autant d’étapes dans la psychose traumatique de madame Yoshino qui revit les étreintes douloureuses avec son amant maléfique, qui prend son pied, parmi d’autres joyeusetés, en lui tatouant l’entrejambe. La mise en scène est constamment inventive, jusqu’au finale paroxystique où un jeu de miroirs fait éclater la schizophrénie et la folie meurtrière du personnage.
Le cinéma de Konuma doit beaucoup à son actrice fétiche, la magnifique Naomi Tani, une superstar de l’érotisme nippon avec pas moins de 200 titres au compteur en à peine douze années de carrière, symbole de la modernité sexuelle dans son pays, amoureuse malheureuse dans la vie (elle déclara : “Le SM était ma destinée”, avant de prendre sa retraite, sniff). Elle tourna ses meilleurs films (parmi lesquels celui-ci et le génial Une femme à sacrifier) sous la direction de Konuma, et leur relation artistique fut pour le moins houleuse et problématique. Contrairement aux nombreuses starlettes du genre sexy, que ce soit en Orient ou en Occident, elle se révèle non seulement excitante dans l’exhibitionnisme et les scènes hard mais tout aussi talentueuse dans l’expression de ses tourments intimes à l’écran. "
" Tourné au cœur des années 70, La vie secrète de Madame Yoshino appartient à un genre bien particulier qui fit fureur au Japon : le "roman-
" Tourné au cœur des années 70, La vie secrète de Madame Yoshino appartient à un genre bien particulier qui fit fureur au Japon : le "roman-porno". Si ce type de film, créée au départ pour renflouer les caisses du studio Nikkatsu, rencontre un succès immédiat et colossal, c’est parce qu’il fait voler en éclats les tabous de la société nipponne, notamment au niveau de la représentation du sexe. Même si le terme "roman-porno" n’est pas tout à fait approprié, on est plus dans l’érotique que le pornographique, le film de Masaru Konuma n’en demeure pas moins très osé et recèle quelques pépites rarement vues au cinéma. Outre des scènes de viols crapuleux, on assiste également à une tendre mais ambiguë scène de bain entre une mère et sa fille, point de départ d’une rivalité qui n’aura de cesse de croître.
Mais le thème principal du film demeure l’émancipation de la femme japonaise. Une émancipation dans la douleur (voir la scène clé du tatouage) et le plaisir, d’où cette esthétique sado-masochiste novatrice. Le renversement des codes est presque révolutionnaire. La figure masculine, le patron ou le fantasme adolescent par exemple, passe de dominante à dominée. Les rôles s’inversent, Madame Yoshino se transforme en vamp démoniaque ivre de désir. Coutumière de ce genre de rôle, il n’est pas étonnant que Naomi Tani soit devenue une actrice culte, élevée au rang d’icône, et finalement surnommée la "Marilyn Monroe du bondage".
Du côté de la mise en scène, et malgré quelques "kitscheries" datées, Konuma nous offre des plans très travaillés, en jouant notamment sur les reflets et l’abolition des barrières entre les personnages. Pour preuve, ce plan magnifique en plongée sur Naomi Tani, à l’abri des regards, se masturbant tandis qu’en arrière-plan sa fille couche avec le fils du fantasme de Tani (la mère, vous me suivez ?), représenté, dans la scène, par une perruque kabuki. Hallucinant ! Quant à la belle et douloureuse scène finale, entièrement imaginé par l’actrice, nous vous laissons le plaisir de la découvrir... "
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