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Un artiste rêveur quitte l'Amérique pour faire reconnaître son talent à Paris. Retrouvant l'appartement où il a grandi, il tombe amoureux de sa voisine.
Ballotté par sa famille depuis son enfance, le jeune Stéphane Miroux espère devenir un jour un illustrateur reconnu. Mais il peine à trouver des débouchés, lui qui mélange sans cesse rêve et réalité. Agacée, sa mère lui déniche un emploi dans une imprimerie parisienne spécialisée dans la publication de calendriers. Peu motivé, Stéphane retrouve Paris et l'appartement où il a grandi. Quelque temps après, il fait la connaissance de Stéphanie, sa voisine. Maladroitement, il tente de nouer le contact avec elle. Mais la jeune femme constate que les sentiments qu'il éprouve pour elle semblent ne pas pouvoir s'exprimer dans la réalité. Pourtant, elle est séduite par ce garçon original...
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"(...) Pour qui connaît la folie visuelle dont Gondry a fait preuve dans les nombreux clips qui ont fait sa réputati
"(...) Pour qui connaît la folie visuelle dont Gondry a fait preuve dans les nombreux clips qui ont fait sa réputation (pour Björk, les White Stripes, Kylie Minogue ou Kanye West, entre autres), La Science des rêves fera office de vrai premier film du cinéaste, celui dans lequel ce savant fou projette à l’écran ses délires oniriques sous la forme de figurines en feutrine, de nuages en coton et autres villes en carton pour figurer les rêves de Stéphane. Le contraste est d’autant plus délicieux que le monde réel est filmé sans fioritures, caméra à l’épaule traquant l’intime avec une extrême douceur, donnant libre cours à des comédiens pas coiffés, pas maquillés mais visiblement ravis d’avoir du temps pour tricoter leurs personnages. De Gael García Bernal, juste et attachant dans sa naïveté enfantine là où d’autres auraient versé dans l’insupportable, à Charlotte Gainsbourg, toute en légèreté, en passant par un Alain Chabat que l’on n’avait pas connu aussi drôle depuis ses aventures Nullissimes, ils sont tous parfaits. (...) D’une situation de comédie usée jusqu’à la corde, Gondry tresse une œuvre ultra-personnelle dont le sous-texte psychanalytique réussit l’exploit d’être profondément pertinent sans jamais nuire à l’émotion brute qui se dégage d’une histoire d’amour somme toute très simple. La dernière scène, magique, ravive tous les rêves de l’enfant que nous avons été tout en laissant la porte ouverte aux fantasmes des adultes que nous sommes. Michel Gondry redonne ainsi au merveilleux toutes ses lettres de noblesse."
"Michel Gondry est un artisan de l’image. On le sait depuis ses premiers clips, pour Björk notamment, jusqu’à
"Michel Gondry est un artisan de l’image. On le sait depuis ses premiers clips, pour Björk notamment, jusqu’à son deuxième long métrage, le merveilleux Eternal sunshine of the spotless mind. Ce goût du bricolage et cet amour des effets spéciaux à la Méliès, entièrement faits à la main, nous les retrouvons, dans ce troisième opus, au service d’une histoire d’amour simple parce que complexe, comme toutes les histoires d’amour. Mais l’originalité principale du cinéaste français, ce qui le différencie des autres, c’est qu’il associe son amour de la création à une réflexion sur la création de l’amour. On a beau connaître certaines recettes, l’alchimie entre deux êtres n’en reste pas moins un mystère la plupart de temps. C’est donc la naissance de cet amour entre les personnages de Gael Garcia Bernal et Charlotte Gainsbourg que Gondry tente d’étudier avant de nous délivrer sa conclusion : pour naître, l’amour doit être créatif. Ce n’est pas un hasard si les deux protagonistes se découvrent par les mains, suite à un accident de piano. Par la suite, leur histoire sera dépendante de la réalisation des œuvres de chacun, œuvres manuelles bien entendu. Pour illustrer cette construction à tâtons, Gondry filme à l’aide d’une caméra tremblante et hésitante. Cette fragilité confère un aspect réaliste qui, paradoxalement, s’unit parfaitement à l’onirisme de certaines scènes. (...)"
" (...) Pour qui a aimé Eternal Sunshine, la différence de traitement des personnages est saisissante. Dans so
" (...) Pour qui a aimé Eternal Sunshine, la différence de traitement des personnages est saisissante. Dans son précédent film, Michel Gondry profitait sans vergogne d'avoir à sa disposition deux vedettes (Jim Carrey et Kate Winslet) dont il manipulait le statut et le pouvoir d'attraction.
Ici, Gael Garcia Bernal (qui peut parfois être aussi beau qu'Alain Delon dans Plein Soleil) et Charlotte Gainsbourg (qui est Charlotte Gainsbourg) sont maintenus fermement dans leur condition de mortels, ce dont ils s'accommodent avec une grâce peu commune.
Jalonné de séquences oniriques d'une beauté et d'une drôlerie étranges, scandé par les interventions d'un Alain Chabat en surrégime, La Science des rêves est un film exquis avec juste ce qu'il faut d'amertume pour rester longtemps à l'esprit."
" (...) Joyeux bordel baigné d’une douce folie et d’une véritable foi envers le cinéma, La
" (...) Joyeux bordel baigné d’une douce folie et d’une véritable foi envers le cinéma, La Science des rêves est un conte surréaliste intimiste, une histoire d’amour compliquée donc palpitante, une expérience unique et touchante. Michel Gondry, qui déclare détester la psychanalyse, se livre pourtant à l’introspection de son univers et de sa personnalité jusqu’aux chemises à carreaux portées par son fascinant double fictionnel. Petit film-somme tant par son propos que par sa forme, La Science des rêves déroutera le profane mais enchantera le familier de l’œuvre foisonnante du créateur français. (...)"
" (...) chez Gondry, les rêves partent à la dérive sans se prêter à aucune interprétation
" (...) chez Gondry, les rêves partent à la dérive sans se prêter à aucune interprétation psychosomatique vaseuse. La pathologie chimérique de son alter ego Stéphane (Gael Garcia Bernal), un gadjo en pèlerinage sur les terres maternelles, qui confond la réalité aux trémolos de Morphée, ne lui nuit pas, elle farde d'une poudre de Perlimpinpin les grises mines qui hantent la capitale. De même que les réparties goguenardes d'Alain Chabat distillent un grain de folie rédemptrice dans le caveau qui leur sert de lieu de travail masochiste, ces fugues oniriques lui pulvérisent de profondes goulées d'oxygène au fond du gosier. (...)"
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