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Aventurier autant qu'affabulateur, Romain Gary a vécu mille vies, grâce et à cause de sa mère, qui a voulu qu'il devienne un personnage hors normes.
De son enfance difficile en Pologne en passant par son adolescence sous le soleil de Nice, jusqu’à ses exploits d’aviateur en Afrique pendant la Seconde Guerre mondiale… Romain Gary a vécu une vie extraordinaire. Mais cet acharnement à vivre mille vies, à devenir un grand homme et un écrivain célèbre, c’est à Nina, sa mère, qu’il le doit. C’est l’amour fou de cette mère attachante et excentrique qui fera de lui un des romanciers majeurs du XXème siècle, à la vie pleine de rebondissements, de passions et de mystères. Mais cet amour maternel sans bornes sera aussi son fardeau pour la vie…
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"Un amour fou entre une mère et son fils, un amour extravagant, dévastateur, castrateur même, mais puissant et sans
"Un amour fou entre une mère et son fils, un amour extravagant, dévastateur, castrateur même, mais puissant et sans limite. De celui qui rend invincible. Devenant un personnage aux milles vies, ambassadeur et écrivain, Romain Gary a réalisé le rêve de celle qui lui a tout donné, une juive d’origine russe qui avait échoué à devenir actrice. Eric Barbier restitue en images la force des mots pour signer une adaptation élégante et bouleversante de La Promesse de l’Aube, cette autobiographie sublimée que l’auteur de La Vie devant soi a publié en 1960 pour dire que le vrai héros, c’était sa mère, incarnée par Charlotte Gainsbourg avec une intensité qu’on lui avait rarement vue au cinéma. On se laisse emporter par le souffle picaresque, les moments drôles et surréalistes, la dignité dans la pauvreté et la foi en de meilleurs lendemains."
B.T"Formellement, Eric Barbier, son réalisateur, évite en partie la lourdeur de la reconstitution, non par l’é
"Formellement, Eric Barbier, son réalisateur, évite en partie la lourdeur de la reconstitution, non par l’épure mais au contraire en surchargeant ses plans de figurants, d’objets, de détails, que l’on sent minutieusement choisis sans que le cinéaste ne s’appesantisse jamais sur eux, préférant insuffler un mouvement constant, une vitalité assez réjouissante. À cela s’ajoute, malgré les filtres jaunes et les couleurs délavées, une lumière souvent surprenante, des éclairages inventifs et certaines belles trouvailles visuelles. Mais surtout, le scénario a l’intelligence de ne jamais perdre de vue le fait que le roman de Romain Gary relève autant de l’affabulation que de l’autobiographie. La mère de l’écrivain est une actrice ratée, excessive, envahissante, et Charlotte Gainsbourg, meilleure dans l’excès ou le comique que dans la subtilité, se révèle convaincante en Slave théâtrale surjouant sa vie et celle de son fils. Ce fils qui tente d’accéder à une grandeur programmée par elle, courant après l’aventure et la gloire en s’y cassant presque toujours le nez. Pierre Niney, qui sur le papier semblait trop gringalet et emprunté pour jouer au baroudeur téméraire, incarne finalement très bien la part d’adolescence nigaude qui persiste dans ce personnage poussé trop tôt à devenir un homme viril et héroïque par une mère aveuglée d’admiration pour sa créature. Alors, ce qui pourrait sonner faux ne fait que souligner la part de jeu et de théâtre qui dicte les péripéties de Romain, qui a toujours l’air un peu déguisé, un peu trop jeune et en deçà de ce qu’il vit.
Loin de n’offrir qu’un film d’aventures rabâchées, Barbier (qui cite Little Big Man d’Arthur Penn comme l’une de ses influences) tient donc toujours compte de ce décalage entre le roman dans lequel se projettent ses personnages et ce qu’ils sont réellement, souvent au bord de la folie ou du ridicule, mus par le mensonge. La Promesse de l’aube se maintient ainsi dans une forme d’ironie qui débouche souvent sur de l’humour, comme lorsque Romain tente de tuer un moustique avec un pistolet ou qu’il croit avoir une tumeur au cerveau alors qu’il n’a que du pain au guacamole dans les oreilles. Le film n’oublie jamais qu’il n’est qu’un récit, où la réalité ne se reflète que dans l’imaginaire : une histoire racontée par un romancier mythomane, lui-même soumis aux rêves extravagants de sa mère. Et l’émotion advient lorsque, dans ce qui n’est pas un happy end, le réel reprend in extremis ses droits sur la mystification."
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