
20 ans de Cinespaña
FESTIVAL | Jusqu'au 11 Octobre, à Toulouse, le festival Cinespaña fête ses 20 ans. Marisa Paredes, égérie d'Almo...
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Après un accident duquel sa femme est sortie grièvement brûlée, le Dr. Ledgard invente d’une nouvelle peau. Il lui faut maintenant un cobaye et un complice...
Après l’accident de voiture dans lequel sa femme a été victime de brûlures, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression. Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert un cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant au cobaye...
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" Cet écheveau manipulateur sous influence hitchcockienne offre à l’ancien enfant terrible de la Movida la possibilité de retrouver son ex-a
" Cet écheveau manipulateur sous influence hitchcockienne offre à l’ancien enfant terrible de la Movida la possibilité de retrouver son ex-acteur fétiche, Antonio Banderas, et de se livrer à son exercice de style favori, la mise en abyme, le chirurgien-démiurge qui cicatrise les femmes étant le double du cinéaste, tandis que Marisa Paredes incarne sa complice éternelle. (...) Almodóvar ne fait que ressasser ses figures de toujours dans un film somme caméléon, mélodrame de la métamorphose entièrement construit sur le fantasme du transgenre."
Thomas Agnelli" (...) la vision du monde qu'Almodóvar radicalise de film en film est effarante. Tout, dans La Piel que habito, n'est qu'abus de pouvoir o
" (...) la vision du monde qu'Almodóvar radicalise de film en film est effarante. Tout, dans La Piel que habito, n'est qu'abus de pouvoir ou de faiblesse, duperie et trahison. La figure de la mère, autrefois intouchable ? Elle n'engendre que barbarie. Le corps ? Une marchandise, une machine, au pire : un déchet. Le désir ? Il se fixe sur une image, et non sur une personne, ne peut s'assouvir que dans l'asservissement ou l'annihilation de l'autre. L'amour ? C'est s'éprendre de ses propres chimères.
L'histoire pourrait en rester là, on aurait déjà un grand film de genre déjanté, époustouflant par ses rebondissements, ses trouvailles visuelles, son humour sarcastique. Mais, dans une embardée finale qui ne doit rien au roman adapté — Mygale, de Thierry Jonquet —, le cinéaste retrouve un fil presque perdu de son oeuvre. La trajectoire de la femme captive et cobaye le conduit soudain à un éloge émouvant de la part inaliénable, infrangible des êtres. On constate alors que l'Almodóvar fou furieux d'aujourd'hui et celui, doux-dingue, d'hier ne font qu'un."
" La Piel que habito est (...) l’un des films les plus sombres d’Almodóvar, crissant dans les amours morbides qu’il dessine, horrifique dans
" La Piel que habito est (...) l’un des films les plus sombres d’Almodóvar, crissant dans les amours morbides qu’il dessine, horrifique dans les codes cinématographiques qu’il emprunte. Transtextuel, le cinéma d’Almodóvar l’est depuis le début. On y assemble les citations, les références, les images avec le même appétit que lorsqu’on y déplace les cloisons sexuelles. Mais rarement le corpus textuel y aura été plus homogène : Feuillade (“Nous sommes tous des vampires”, susurre Marisa Paredes), Franju (Les Yeux sans visage, Judex), Cronenberg (les scènes de chirurgie proches de Faux-Semblants)…"
Jean-Marc Lalanne" La Piel que habito, (La peau que j'habite), est un bon film de Pedro Almodovar. Ce qui, comparé à bien d'autres films, est synonyme d’exc
" La Piel que habito, (La peau que j'habite), est un bon film de Pedro Almodovar. Ce qui, comparé à bien d'autres films, est synonyme d’excellence (...)
Ce n’est pas faire insulte à la renommée cinéphilie de Pedro Almodovar que de souligner qu’il a cloné deux chefs-d’œuvre du film horrifique: Rebecca d’Alfred Hitchcock (...) et les Yeux sans visage de Georges Franju (...). Cet alliage, comme métaphore de la greffe, est réussi. Car Pedro Almodovar y imprime jusqu’au sang la profondeur de sa griffe. "Sa touch", comme un jet de Tabasco sur une plaie vive, consiste à infiltrer dans le classicisme de l’intrigue un mini-coup d’Etat. Dont il ne faut rien dévoiler, sauf à se faire étrangler par les futurs spectateurs. Disons cependant que «Je est une autre».
C’est sur la piste de l’érotisme que Pedro Almodovar est le plus sioux. A l’occasion des quelques scènes de cul explicites - caliente ! -, mais aussi et surtout quand sa caméra se fait caressante sur les visages, câline sur les peaux, juste avant de décocher, comme une claque, sur les fesses ou un coup de cravache sur l’échine. Ce qui réveille. Le contraste entre la plastique des deux acteurs principaux est tout aussi diabolique. Antonio Banderas qui fut jeune dans les premiers films d’Almodôvar et qui paraît presque aussi jeune, aujourd’hui qu’il a 50 ans. Ce temps retrouvé et miraculeux est une publicité réussie pour, justement, la chirurgie plastique. (...)
Autre «lifting», cette fois radical (mais encore une fois, motus sinon fusillé à l’aube), celui opéré sur le corps et le visage de la guapissima Elena Anaya qui joue Vera, le cobaye du docteur El Moreau. Pedro Almodovar la scrute plus qu’il ne la filme avec un regard en osmose avec son sujet : chirurgical encore, au sens où il tente d’aller là où il ne faut pas aller, au-delà de la frontière de la peau, en route pour les mystères de l’organisme.
Mais le corps de Vera, ainsi morcelé en pointillé telle une pièce de viande à la boucherie, est comme miraculé, et vivant une vie à part, parallèle à celle de ses organes, ravivai d’elle-même. Il y a, peut-être à son insu, une belle philosophie morale qui hante ce film. On a toujours la gueule qu’on mérite. Le corps et le sexe aussi."
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