
La Guerre d'Algérie : quelques dates
Quelques dates-clefs pour mieux comprendre la guerre d'Algérie.
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La lutte pour le contrôle de la Casbah d'Alger, en 1957, par tous les moyens, y compris la torture... Couvert de prix mais censuré pendant 5 ans, un film-clé.
#40 Octobre 1957. Les paras du colonel Mathieu cernent le refuge d'Ali-La-Pointe, responsable de la guérilla urbaine. Pendant ses heures de réclusion forcée, Ali revit l'itinéraire qui l'a conduit de l'état de délinquant et proxénète à celui de chef guérillero du F.L.N... Afin de faire vivre son catalogue, StudioCanal a donné carte blanche à Jean-Baptiste Thoret , historien du cinéma et réalisateur, pour créer sa propre collection. Le résultat ? La collection « MAKE MY DAY ! » qui regroupe les films « qui lui font plaisir », une série de pépites rares, méconnues ou oubliées des années 60, 70 et 80. La Bataille d'Alger fait partie de la collection « MAKE MY DAY ! ».
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"Evoquant une page capitale de la guerre d’Algérie, cette production italo-algérienne n’a eu en France qu&rs
"Evoquant une page capitale de la guerre d’Algérie, cette production italo-algérienne n’a eu en France qu’une sortie restreinte. D’abord mise à l’index par les autorités qui ne lui accordèrent un visa de censure que cinq ans après sa réalisation, elle a vu son exploitation commerciale brisée nette à la suite de pressions exercées par un groupe d’ultras, nostalgiques de l’Algérie française. (...)
C’est bien l’honnêteté de la démarche choisie par Gillo Pontecorvo qui fut d’abord reconnue. Son souci de didactisme, de sortir des schémas établis, comme l’avait été Kapo, consacré aux camps de concentration. L’équilibre enfin de la réalisation où une construction dramatique, fondée notamment sur le flash-back, mais aussi « une certaine métrique musicale », se trouve subtilement associée à une approche relevant davantage du documentaire. Si bien qu’il ne manque aucun détail significatif sur cette période explosive (...).
Mais ce qui fut aussi remarqué, et reste toujours d’évidence, c’est bien la volonté de Pontecorvo d’échapper au manichéisme. Tant, bien sûr, dans l’évocation de ce peuple luttant pour sa libération (...) que par le regard équilibré porté sur les garants du pouvoir, républicain pour les uns ou colonial pour les autres (...).
Mais malgré toutes les précautions prises par Pontecorvo, les plus grandes réticences à l’égard du film sont venues des autorités françaises dont une délégation devait littéralement le bouder lors de sa présentation au Festival de Venise, en 1966, où il obtint le Lion d’Or, ainsi que le prix de la critique internationale. Autant, sans doute, pour la qualité et l’ampleur de la reconstitution historique, que pour sa lucidité baignée d’objectivité (...)."
"Taxée de grandiloquence, ce dont le film est manifestement dépourvu, de parti-pris ce qui est vraiment inévitabl
"Taxée de grandiloquence, ce dont le film est manifestement dépourvu, de parti-pris ce qui est vraiment inévitable sur un tel sujet (un italien évoque la libération d’un peuple et la France comme chacun sait n’eût guère le beau rôle dans cette histoire), La Bataille d’Alger est une œuvre très honnêtement réalisée, avec un grand sens de la reconstitution historique, que l’on pourrait au contraire accuser d’une certaine prudence dans l’évocation de l’action des parachutistes français lors du bouclage de la Casbah. (...)
Le point fort de son film est de faire des attentats le sujet même de son épopée, sans en masquer le caractère atroce et de choisir un échec dans la lutte de la libération (La bataille d’Alger en fut un) comme motif d’exaltation, l’action de quelques uns donnant naissance trois ans plus tard à l’explosion de la population algérienne en 1960.
Il faut attribuer sans doute pour beaucoup à Franco Solinas, le scénariste de Rosi, l’aspect documentaire du film, et aussi à Yacef Saadi qui a pu fournir un précieux témoignage. (...) La Bataille d’Alger rend un son juste."
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